FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | |
Aciclovir (DCI) | 250 mg |
ou | 500 mg |
pH 10,7 à 11,7 après reconstitution avec de l’eau ppi.
Teneur en sodium : 28 mg/flacon (pdre 250 mg), 56 mg/flacon (pdre 500 mg).
INDICATIONS |
- Sujet immunodéprimé :
-
- Infections à virus varicelle-zona (VZV).
- Infection à virus Herpes simplex (HSV).
- Infections à virus varicelle-zona (VZV).
- Sujet immunocompétent :
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- Infections à VZV :
- Zona grave par l’extension ou par l’évolutivité des lésions.
- Varicelle chez la femme enceinte, dont l’éruption survient dans les 8 à 10 jours avant l’accouchement.
- Varicelle du nouveau-né.
- Nouveau-né avant toute éruption, lorsque la mère a débuté une varicelle dans les 5 jours précédant et les 2 jours suivant l’accouchement.
- Formes graves de varicelle chez l’enfant de moins de 1 an.
- Varicelle compliquée, en particulier de pneumopathie varicelleuse.
- Zona grave par l’extension ou par l’évolutivité des lésions.
- Infections à HSV :
- Primo-infection génitale herpétique sévère.
- Traitement des gingivostomatites herpétiques aiguës, lorsque la gêne fonctionnelle rend la voie orale impossible.
- Traitement du syndrome de Kaposi-Juliusberg.
- Traitement de la méningo-encéphalite herpétique.
- Primo-infection génitale herpétique sévère.
- Infections à VZV :
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adulte :
-
- Infections à virus varicelle-zona (VZV) : 10 mg/kg toutes les 8 heures ; 15 mg/kg toutes les 8 heures chez la femme enceinte.
- Infections à virus Herpes simplex (HSV), sauf méningo-encéphalite : 5 mg/kg toutes les 8 heures.
- Méningo-encéphalite herpétique : 10 mg/kg toutes les 8 heures.
- Infections à virus varicelle-zona (VZV) : 10 mg/kg toutes les 8 heures ; 15 mg/kg toutes les 8 heures chez la femme enceinte.
- Enfant de plus de 3 mois (dans certains cas, il est nécessaire de calculer la posologie en fonction de la surface corporelle) :
-
- Infection à HSV (sauf méningo-encéphalite) ou VZV : 250 mg/m2 toutes les 8 heures (soit environ 10 mg/kg toutes les 8 heures).
- Méningo-encéphalite à HSV ou infection à VZV sévère chez l’enfant immunodéprimé : 500 mg/m2 toutes les 8 heures (soit environ 20 mg/kg toutes les 8 heures).
- Infection à HSV (sauf méningo-encéphalite) ou VZV : 250 mg/m2 toutes les 8 heures (soit environ 10 mg/kg toutes les 8 heures).
- Nouveau-né :
- 20 mg/kg toutes les 8 heures.
- Insuffisant rénal :
- L’intervalle entre deux administrations et la posologie seront adaptés selon la clairance de la créatinine :
-
Clcr (ml/min) Dose unitaire Fréquence 25 à 50 – 5 mg/kg pour les infections à HSV
– 10 mg/kg pour les infections à VZV et la méningo-encéphalite herpétique
– 20 mg/kg pour la méningo-encéphalite du nourrisson
2 fois par 24 h 10 à 25 – 5 mg/kg pour les infections à HSV
– 10 mg/kg pour les infections à VZV et la méningo-encéphalite herpétique
– 20 mg/kg pour la méningo-encéphalite du nourrisson
1 fois par 24 h 0 à 10 – 2,5 mg/kg pour les infections à HSV
– 5 mg/kg pour les infections à VZV et la méningo-encéphalite herpétique
– 10 mg/kg pour la méningo-encéphalite du nourrisson
1 fois par 24 h. - Le jour de l’hémodialyse, la dose doit être administrée après la dialyse
- Durée du traitement :
- Elle est en général :
- de 8 à 10 jours pour les infections à virus varicelle-zona ;
- de 10 jours pour le traitement de la méningo-encéphalite herpétique ; elle doit être adaptée suivant l’état du malade et de sa réponse au traitement ;
- de 5 à 10 jours pour les autres infections à virus Herpes simplex.
- de 8 à 10 jours pour les infections à virus varicelle-zona ;
Mode d’administration :
Voie intraveineuse stricte.
Chaque dose sera injectée par voie intraveineuse (par pompe ou en perfusion) en une heure minimum.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Ce médicament ne constitue pas un traitement, ni une prévention des douleurs post-zostériennes.
Précautions d’emploi :- État d’hydratation du patient : un apport hydrique suffisant doit être assuré pour les patients à risque de déshydratation, notamment les personnes âgées.
- Patient insuffisant rénal et sujet âgé : la posologie doit être adaptée suivant la clairance de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration). Des troubles neurologiques (cf Effets indésirables) sont susceptibles de survenir plus fréquemment chez les patients ayant des antécédents d’insuffisance rénale et chez les sujets âgés.
- Ce médicament contient du sodium : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict (cf Composition).
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène dans une seule espèce et à posologie très élevée.
En clinique, l’analyse d’un millier de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de l’aciclovir. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
Cependant, en raison des indications, ce médicament peut être prescrit au cours de la grossesse si besoin.
Allaitement :
En cas d’affection grave nécessitant un traitement maternel par voie générale, l’allaitement est à proscrire.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées.
- Troubles rénaux :
Augmentation de l’urée et de la créatinine sanguines et, rarement, insuffisance rénale aiguë. Ces troubles sont favorisés par toute situation de surdosage et/ou de déshydratation, ou par l’association avec des médicaments néphrotoxiques. Ces facteurs de risque doivent être recherchés, quel que soit l’âge du patient. - Le risque d’insuffisance rénale peut être évité en respectant les posologies, les précautions d’emploi (notamment le maintien d’une hydratation adéquate) et une vitesse d’administration lente (cf Posologie/Mode d’administration, Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Troubles neuropsychiques :
Céphalées, sensations ébrieuses. Des troubles neurologiques parfois sévères et pouvant comporter confusion, agitation, tremblements, myoclonies, convulsions, hallucinations, psychose, somnolence, coma ont été rarement signalés : il s’agit habituellement d’insuffisants rénaux ayant reçu des doses supérieures à la posologie recommandée ou de patients âgés (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Une régression complète est habituelle à l’arrêt du traitement. - La présence de ces symptômes doit faire rechercher un surdosage (cf Surdosage).
- Troubles hépatiques : des augmentations réversibles de la bilirubine et des enzymes hépatiques sériques ont été rapportées.
- Manifestations d’hypersensibilité et réactions cutanées : éruptions cutanées, urticaire, prurit et exceptionnellement dyspnées, oedèmes de Quincke et réactions anaphylactiques.
- Troubles hématologiques : exceptionnels cas de thrombopénie et de leucopénie.
- Effets divers : des cas de fatigue ont parfois été rapportés.
- Rares lésions cutanées inflammatoires au lieu de l’injection, pouvant exceptionnellement aller jusqu’à la nécrose, en cas d’extravasation ou de dilution insuffisante de la solution (cf Modalités de manipulation). Ces effets indésirables sont liés au pH alcalin de ce médicament.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Antiviraux à action directe (code ATC : J05AB01).
L’aciclovir est un inhibiteur spécifique des herpès virus, avec une activité in vitro sur les virus Herpes simplex (HSV) types 1 et 2, varicelle-zona (VZV).
L’aciclovir, après avoir été phosphorylé en aciclovir triphosphate, inhibe la synthèse de l’ADN viral. La première étape de la phosphorylation est assurée uniquement par une enzyme virale spécifique.
Pour les virus HSV et VZV, il s’agit d’une thymidine-kinase virale qui est présente uniquement dans les cellules infectées par le virus.
La phosphorylation de l’aciclovir monophosphate en di et triphosphate est assurée par des kinases cellulaires. L’aciclovir triphosphate est un inhibiteur compétitif sélectif de l’ADN-polymérase virale, et l’incorporation de cet analogue nucléosidique stoppe l’élongation de la chaîne d’ADN, interrompant ainsi la synthèse d’ADN viral. La réplication virale est donc bloquée.
Du fait de sa double sélectivité, l’aciclovir n’interfère pas avec le métabolisme des cellules saines.
L’étude d’un grand nombre d’isolats cliniques lors de traitement curatif ou préventif par l’aciclovir a montré qu’une diminution de la sensibilité à l’aciclovir est extrêmement rare chez le sujet immunocompétent. Chez les sujets immunodéficients (tels que transplantés d’organe ou de moelle osseuse, sujets recevant une chimiothérapie anticancéreuse et sujets infectés par le virus de l’immunodéficience humaine [VIH]), une diminution de sensibilité a été mise en évidence de façon occasionnelle.
Les rares résistances observées sont généralement dues à une thymidine-kinase virale déficiente et se traduisent par une moindre virulence. Quelques cas de diminution de sensibilité à l’aciclovir ont été observés suite à une modification soit de la thymidine-kinase, soit de l’ADN-polymérase virale. La virulence de ces virus ne semble pas modifiée.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- L’administration IV peut entraîner des concentrations très élevées et néphrotoxiques. L’apport d’aciclovir doit se faire lentement (en une heure minimum).
- La demi-vie plasmatique est de 3 heures.
- Distribution :
- L’aciclovir diffuse rapidement dans les tissus, notamment cerveau, reins, poumons, foie, muscles, sécrétions vaginales, liquide vésiculaire herpétique.
- Les taux dans le liquide céphalorachidien sont environ 50 % des concentrations plasmatiques.
- L’aciclovir est peu lié aux protéines plasmatiques (9 à 33 %).
- Biotransformation :
- L’aciclovir est peu métabolisé. Le principal métabolite, la 9-(carboxyméthoxyméthyl)guanine, possède de faibles propriétés antivirales.
- Élimination :
- La voie majeure d’élimination est rénale. Les deux tiers de l’aciclovir sont ainsi éliminés sous forme inchangée et les quantités d’aciclovir et de métabolites retrouvées dans les urines de 24 h sont comprises entre 70 et 99 % de la dose injectée.
INCOMPATIBILITÉS |
En raison du risque de cristallisation de ce médicament et en cas de traitement intraveineux associé, il est préférable d’éviter d’injecter plusieurs spécialités en même temps dans une même tubulure ou, a fortiori, de les mélanger dans une même perfusion.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à l’abri de la lumière.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
- solution de chlorure de sodium (0,45 à 0,9 %) ;
- solution de chlorure de sodium (0,18 %) et de glucose (4 %) ;
- solution de chlorure de sodium (0,45 %) et de glucose (2,5 %) ;
- solution de lactate de sodium (solution de Hartmann).
La reconstitution et la dilution de l’aciclovir doivent avoir lieu juste avant l’injection. Les solutions reconstituées, partiellement utilisées lors d’une administration, ne doivent pas être réemployées lors des injections suivantes. La solution ne sera pas utilisée en cas d’apparition d’un trouble ou d’une cristallisation ; elle ne doit pas être réfrigérée.
- Reconstituer le contenu du flacon de 250 mg avec 10 ml d’eau ppi ou une solution de chlorure de sodium isotonique.
- Reconstituer le contenu du flacon de 500 mg avec 20 ml d’eau ppi ou une solution de chlorure de sodium isotonique.
- Après reconstitution avec de l’eau ppi, le pH de la solution est compris entre 10,7 et 11,7.
- La solution une fois reconstituée peut être administrée en IV, en perfusion ou avec une pompe à débit constant, en 1 heure minimum.
- Il est recommandé de diluer la solution dans un volume suffisant de liquide de perfusion afin de ne pas dépasser une concentration en aciclovir de 5 mg/ml de liquide de perfusion.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932606870 (1982 rév 29.11.2004) 250 mg. |
3400933639389 (1993 rév 29.11.2004) 500 mg. | |
Mis sur le marché en 1983 (250 mg) et en 1994 (500 mg). |
Prix : | 16.22 euros (250 mg). |
30.78 euros (500 mg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoire GlaxoSmithKline
100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
Tél : 01 39 17 80 00
Info médic :
Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16
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