FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ml | |
Albumine humaine | 200 mg* |
Un flacon de 10 ml contient 2 g d’albumine humaine.
Teneur en sodium : 28 mg/flacon.
Teneur en aluminium : pas plus de 200 µg/l.
* La solution contient 200 mg/ml de protéines dont la pureté est d’au moins 95 % d’albumine humaine.
** Excipients à effet notoire : sels de sodium.
INDICATIONS |
Le choix de l’albumine préférentiellement à un colloïde artificiel dépend de la situation clinique du patient en se basant sur les recommandations officielles.
- Prévention de l’ictère nucléaire du nouveau-né en cas d’hyperbilirubinémie menaçante.
- Hypo-albuminémie profonde et symptomatique chez le nouveau-né et le nourrisson.
- Troubles hémodynamiques du nouveau-né en cas d’hypovolémie non corrigée par le remplissage aux cristalloïdes.
- Maladies congénitales de la bilirubine : hyperbilirubinémies libres menaçantes, notamment la maladie de Crigler-Najjar.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La posologie doit être adaptée à chaque cas particulier. Elle est dictée par les paramètres cliniques, en particulier l’âge et le poids du nouveau-né ou du nourrisson, et les paramètres hémodynamiques (pression artérielle, pression veineuse centrale, diurèse horaire) et biochimiques usuels. L’évaluation de ces paramètres doit être régulière.
- Dans le traitement de l’hypovolémie, la posologie est habituellement de 1 à 2 g/kg. Il est préférable d’administrer le produit sous forme d’albumine à 10 % (dilution au ½ dans une solution isotonique, du glucose à 5 % ou du chlorure de sodium à 0,9 %, en fonction de la natrémie du nouveau-né ou du nourrisson).
- Prévention de l’ictère nucléaire du nouveau-né en cas d’hyperbilirubinémie menaçante, hypo-albuminémie profonde et symptomatique chez le nouveau-né et le nourrisson, troubles hémodynamiques du nouveau-né en cas d’hypovolémie non corrigée par le remplissage aux cristalloïdes : La posologie est habituellement de 1 à 2 g/kg.
- L’administration se fera après dilution au ½ chez le nouveau-né.
Mode d’administration :
L’albumine humaine peut être administrée directement par voie intraveineuse ou après dilution avec une solution isotonique (par exemple du glucose à 50 mg/ml (5 %) ou du chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %).
Le débit d’administration doit être adapté à chaque cas particulier et aux différentes indications.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Le suivi de la coagulation et de l’hématocrite est nécessaire lors de l’administration de volume important. Une attention particulière sera portée afin d’assurer une substitution adaptée des autres composants sanguins (facteurs de coagulation, électrolytes, plaquettes et érythrocytes).
Une hypervolémie peut se produire lorsque la posologie et le débit d’administration ne sont pas adaptés à l’état circulatoire du patient. Il faut interrompre immédiatement l’injection dès l’apparition des premiers signes de surcharge cardiovasculaire (céphalées, dyspnée, turgescence des veines jugulaires) ou d’une augmentation de la pression artérielle, de la pression veineuse ou d’un oedème pulmonaire.
Le risque de transmission d’agents infectieux, y compris ceux dont la nature est encore inconnue, ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain. Ce risque de transmission d’agents infectieux est cependant limité par :
- de stricts contrôles effectués lors de la sélection des dons par un entretien médical avec les donneurs et la réalisation de tests de dépistage sur chaque don et sur les mélanges de plasma de l’antigène de surface de l’hépatite B (AgHBs) et des anticorps dirigés contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et le virus de l’hépatite C (VHC) ;
- la recherche du matériel génomique du VHC sur les mélanges de plasma ;
- le procédé de production qui inclut des étapes d’élimination et (ou) d’inactivation virale dont la capacité a été validée à l’aide de virus modèles. Ces procédés sont considérés comme efficaces pour le VIH, le VHC, le VHA, le parvovirus B19 et le VHB.
Dans l’intérêt du patient, il est recommandé, lors de chaque administration de Vialebex 200 mg/ml Nouveau-nés et nourrissons d’enregistrer lorsque c’est possible le nom et le numéro du lot du médicament.
Tenir compte, en cas de régime hyposodé strict, de la teneur en sodium (cf Composition).
INTERACTIONS |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Pour information sur la sécurité virale, cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : substitut du sang et fractions protéiques plasmatiques (Code ATC : B05AA01 [albumine]).
L’albumine humaine représente quantitativement plus de la moitié des protéines totales du plasma et environ 10 % de l’activité hépatique de la synthèse des protéines.
Données physicochimiques : la solution d’albumine humaine à 200 mg/ml (20 %) exerce un effet hyperoncotique en rapport avec cette concentration.
La plus importante des fonctions physiologiques de l’albumine tient à sa contribution à la pression oncotique du sang et à son rôle de transport. L’albumine stabilise le volume du sang circulant et assure une fonction de transport de certaines substances endogènes ou exogènes telles que : hormones, enzymes, médicaments et toxines.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Dans des conditions normales, la teneur physiologique en albumine est de 4 à 5 g/kg de poids corporel, dont 40 à 45 % se trouvent dans l’espace intravasculaire et 55 à 60 % dans l’espace extravasculaire. Une augmentation de la perméabilité capillaire qui altère la cinétique de l’albumine et une distribution anormale peuvent survenir lors de brûlures étendues ou d’un choc septique.
Dans des conditions normales, la demi-vie de l’albumine est d’environ 19 jours. Un mécanisme de rétrocontrôle permet de maintenir l’équilibre entre sa synthèse et sa dégradation. L’élimination est essentiellement intracellulaire et est assurée par les protéases lysosomiales.
Après administration de la solution d’albumine chez le sujet sain, moins de 10 % quittent le compartiment intravasculaire pendant les deux premières heures suivant la perfusion. Les effets sur le volume plasmatique varient considérablement d’un individu à l’autre. Un volume plasmatique élevé peut se maintenir chez certains patients pendant plusieurs heures. Cependant, des quantités importantes d’albumine peuvent quitter l’espace vasculaire de façon imprévisible chez des malades en réanimation.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
L’albumine humaine est un composant physiologique du plasma humain dont elle a gardé les propriétés.
Les études de toxicité par administration unique chez l’animal ne sont pas pertinentes et ne permettent ni de déterminer les doses toxiques ou létales ni d’établir d’effet dose. Les études de toxicité par administration réitérée chez l’animal ne peuvent être pratiquées en raison de la spécificité d’espèce.
A ce jour, aucun cas de toxicité embryofoetale, de pouvoir oncogène ou mutagène n’a été associé à l’albumine humaine.
Les données précliniques de Vialebex 200 mg/ml Nouveau-nés et nourrissons ne laissent supposer aucune potentialité mutagène et ont révélé une bonne tolérance locale.
Aucun signe de toxicité aiguë n’a été décrit dans les modèles animaux.
INCOMPATIBILITÉS |
L’albumine humaine ne doit pas être mélangée avec d’autres médicaments (en dehors des solutions de dilution recommandées), avec du sang total ou des concentrés de globules rouges.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C. Ne pas congeler. Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
La solution est injectée par voie intraveineuse soit directement, soit après dilution au demi dans une solution isotonique (par exemple glucose à 5 % ou chlorure de sodium à 0,9 %).
Lorsque plusieurs flacons sont injectés et (ou) lorsque la solution est diluée, utiliser une seringue électrique dont le débit sera réglé en fonction de l’état clinique du nouveau-né ou du nourrisson, de la tolérance et de l’indication. Il est de l’ordre de 1 à 2 ml/min.
La solution d’albumine ne doit pas être diluée avec de l’eau pour préparations injectables, ce qui serait à l’origine d’une hémolyse.
La solution doit être limpide ou légèrement opalescente, incolore, jaune, ambre ou verte. Ne pas utiliser de solution présentant un aspect non homogène ou contenant un dépôt. Cela peut indiquer une instabilité de la protéine ou une contamination de la solution.
Une fois le flacon ouvert, son contenu doit être utilisé immédiatement. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Réservé à l’usage hospitalier. | |
AMM | 3400956450848 (1996 rév 25.02.2003). |
Collect. |
LFB BIOMEDICAMENTS
3, av des Tropiques. BP 305
Les Ulis. 91958 Courtaboeuf cdx
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