kétotifène
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Solution buvable à 1 mg/5 ml : Flacon de 150 ml, avec mesurette graduée.
COMPOSITION |
Comprimé LP : | p cp |
Kétotifène (DCI) | 2 mg |
(sous forme de fumarate : 2,75 mg/cp) |
Gélule : | p gélule |
Kétotifène (DCI) | 1 mg |
(sous forme de fumarate : 1,38 mg/gélule) |
Solution buvable : | p mesurette |
Kétotifène (DCI) | 1 mg |
(sous forme de fumarate : 1,38 mg/mesurette) |
Une mesurette = 5 ml.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Comprimé LP :
-
- Adulte et enfant de plus de 6 ans :
- 1 comprimé de Zaditen LP 2 mg par jour, de préférence le soir, au moment des repas.
- Coût du traitement journalier : 0,37 euro(s).
- Gélule :
-
- Adulte et enfant de plus de 6 ans :
- 1 gélule matin et soir.
- Coût du traitement journalier : 0,33 euro(s).
- Solution buvable :
-
- Adulte et enfant de plus de 4 ans (plus de 12 kg) :
- 1 mesurette de solution (5 ml = 1 mg de kétotifène) matin et soir.
- Coût du traitement journalier : 0,36 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
La survenue d’une surinfection bronchique ou ORL nécessite l’administration complémentaire de thérapeutiques anti-infectieuses spécifiques.
De très rares cas de convulsions ont été rapportés, notamment chez l’enfant, lors de traitement par kétotifène.
La prise de ce médicament est déconseillée en association avec de l’alcool ou des médicaments contenant de l’alcool (cf Interactions).
En raison de la présence de lactose (cf Composition), le comprimé n’est pas recommandé en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
En raison de la présence de saccharose et de sorbitol (cf Composition), la solution buvable n’est pas recommandée en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.
Précautions d’emploi :L’utilisation du kétotifène n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 4 ans.
L’absorption de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.
INTERACTIONS |
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite des véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
A prendre en compte :
- Médicaments atropiniques : il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc. Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
- Médicaments sédatifs : il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du kétotifène lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le kétotifène pendant la grossesse.
Allaitement :
En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, le traitement est déconseillé durant l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
SURDOSAGE |
- Conduite à tenir :
- Si le produit a été absorbé récemment, un lavage gastrique peut être utile, ainsi que l’administration de charbon activé.
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : antihistaminique à usage systémique (R : système respiratoire).
Le kétotifène possède des propriétés antiallergiques. Ce n’est pas un bronchodilatateur.
Le kétotifène exerce une action inhibitrice prolongée sur les réactions histaminiques (blocage des récepteurs H1).
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Comprimé LP :
-
- Absorption :
- Comparativement à la forme gélule à libération immédiate, l’absorption de Zaditen comprimé à libération prolongée est retardée. La concentration plasmatique maximale est atteinte 4 à 8 heures après administration. Le profil plasmatique montre un écrêtement du pic et une moindre fluctuation des concentrations durant le nycthémère. A l’état d’équilibre, les concentrations minimales sont identiques à celles observées avec Zaditen gélule à la dose de 1 mg 2 fois par jour.
- Les caractéristiques pharmacocinétiques du comprimé à libération prolongée sont donc adaptées à une administration quotidienne unique. Comparativement aux gélules de Zaditen à libération immédiate, la biodisponibilité relative est d’environ 95 %. En raison d’un important effet de premier passage, la biodisponibilité par voie orale est d’environ 60 %.
- La prise alimentaire retarde légèrement l’absorption ; toutefois, la quantité absorbée reste inchangée.
-
- Distribution :
-
- La liaison aux protéines et éléments figurés du sang est d’environ 70 %.
- Le volume de distribution est d’environ 2,7 l/kg.
- L’élimination est biphasique. La demi-vie initiale est d’environ 3 h. La demi-vie terminale est d’environ 20 h.
- La liaison aux protéines et éléments figurés du sang est d’environ 70 %.
- La cinétique plasmatique du kétotifène reste linéaire dans un intervalle de dose de 2 à 6 mg.
-
- Métabolisme :
- Le kétotifène subit un important métabolisme hépatique.
- Trois voies principales de biotransformation sont identifiées :
- N-glucuroconjugaison sur le noyau pipéridyl ;
- réduction du groupement C = O en position 10 ;
- N-déméthylation.
- N-glucuroconjugaison sur le noyau pipéridyl ;
-
- Excrétion :
- Elle s’effectue essentiellement par voie urinaire. Un taux de 60 % de la dose administrée est retrouvé dans ce milieu. Un très faible pourcentage (~ 0,8 %) est éliminé sous forme inchangée, la majorité étant éliminée sous forme glucuroconjuguée.
- Gélule et solution buvable :
-
- Absorption :
- L’absorption du produit est bonne et rapide. La concentration plasmatique en produit inchangé est faible, inférieure en général à 1 mg/ml après administration de 2 mg de produit.
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- Distribution :
- Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est en moyenne de 75 % avec une faible constante d’affinité.
-
- Métabolisme :
- Le métabolisme du kétotifène est intense. Les principales voies de biotransformation sont :
- N-glucuroconjugaison sur le noyau pipéridyl ;
- réduction du groupement C = O en position 10 ;
- N-déméthylation.
- N-glucuroconjugaison sur le noyau pipéridyl ;
- Les métabolites sous forme libre et glucuroconjuguée sont retrouvés dans le plasma et l’urine.
- Après administration de produit marqué, la décroissance de la radioactivité dans le plasma s’effectue en deux phases, dont la plus lente montre un temps de demi-vie de 20 h.
-
- Excrétion :
- L’excrétion s’effectue essentiellement par voie urinaire. Un taux de 60 % de la dose administrée est retrouvé dans ce milieu. Un très faible pourcentage (0,8 %) est éliminé sous forme inchangée.
- Des pourcentages nettement plus importants (22-27 %) sont éliminés sous forme de dérivé N-glucuroconjugué et dérivé OH-N glucuroconjugué. A doses itératives, l’état d’équilibre est atteint tant pour le produit inchangé que pour les métabolites, environ 3 jours après le début du traitement. Aucun phénomène anormal d’accumulation ou d’induction enzymatique n’a pu être observé à long terme.
- La forme solution buvable est bioéquivalente à la forme gélule.
- Chez le nourrisson et le jeune enfant, de 6 mois à 3 ans, il a été mis en évidence des taux plasmatiques doubles de ceux observés chez l’enfant de plus de 3 ans et l’adulte.
- Au-delà de 3 ans, les taux plasmatiques ont été retrouvés identiques à ceux de l’adulte à la même posologie.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
- Comprimé LP et gélule :
- A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
- Solution buvable :
- A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933692148 (1993 rév 31.10.2008) cp LP. |
3400932303502 (1979 rév 31.10.2008) gél. | |
3400932448951 (1981 rév 31.10.2008) sol buv. |
Prix : | 11.12 euros (30 comprimés). |
9.83 euros (60 gélules). | |
5.44 euros (flacon de 150 ml). | |
Remb Séc soc à 15 %. Collect. |
SIGMA-TAU SARL
5, av de Verdun. 94204 Ivry-sur-Seine cdx
Tél : 01 45 21 02 69
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