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NOVONORM®

répaglinide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé à 0,5 mg (rond ; bombé ; gravé avec le logo de Novo Nordisk, Apis ; blanc) :  Boîtes de 90 et de 270, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé à 1 mg (rond ; bombé ; gravé avec le logo de Novo Nordisk, Apis ; jaune) :  Boîtes de 90 et de 270, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé à 2 mg (rond ; bombé ; gravé avec le logo de Novo Nordisk, Apis ; couleur pêche) :  Boîtes de 90 et de 270, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Répaglinide (DCI) 
    0,5 mg
    ou1 mg
    ou2 mg
    Excipients (communs) : cellulose microcristalline (E 460), hydrogénophosphate de calcium anhydre, amidon de maïs, amberlite (polacrilin potassium), povidone, glycérol 85 %, stéarate de magnésium, méglumine, poloxamère. Colorants : oxyde de fer jaune E 172 (cp à 1 mg), oxyde de fer rouge E 172 (cp à 2 mg).

    INDICATIONS

    Le répaglinide est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 [ou diabète non insulinodépendant (DNID)], lorsque l’hyperglycémie ne peut plus être contrôlée de façon satisfaisante par le régime alimentaire, l’exercice physique et la perte de poids. Le répaglinide est aussi indiqué en association avec la metformine chez les diabétiques de type 2 qui ne sont pas équilibrés de façon satisfaisante par la metformine seule.
  • Le traitement doit être débuté conjointement à la poursuite du régime et de l’exercice physique afin de diminuer la glycémie en relation avec les repas.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Le répaglinide doit être administré avant les repas et sa posologie adaptée individuellement afin d’optimiser le contrôle glycémique. En plus de l’autosurveillance du glucose sanguin et/ou urinaire par le patient, la glycémie doit être contrôlée périodiquement par le médecin afin de déterminer la dose minimale efficace pour le patient.
    Le taux d’hémoglobine glyquée est aussi un indicateur de contrôle de la réponse du patient au traitement. On effectuera des contrôles périodiques afin de détecter un effet antidiabétique insuffisant à la dose maximale recommandée (échec primaire) et pour détecter une réduction d’efficacité après une période initiale d’efficacité (échec secondaire).
  • L’administration à court terme de répaglinide pourra se révéler suffisante en cas de déséquilibre glycémique transitoire chez les diabétiques de type 2 qui réagissent habituellement bien au régime alimentaire.
  • Le répaglinide doit être pris avant les principaux repas (administration préprandiale).
  • Les comprimés sont habituellement pris dans les 15 minutes précédant le repas, mais le moment de la prise peut varier entre immédiatement avant le repas et jusqu’à 30 minutes avant le repas (c’est-à-dire une administration préprandiale aux 2, 3, ou 4 repas par jour). Les patients qui sautent un repas (ou qui prennent un repas supplémentaire) doivent apprendre à supprimer (ou à ajouter) une dose correspondant à ce repas.
  • En cas d’utilisation concomitante avec d’autres substances actives, se référer aux rubriques Mises en garde/Précautions d’emploi et Interactions pour adapter la posologie.
  • Dose initiale :
    La posologie doit être déterminée par le médecin en fonction des besoins du patient.
    La dose initiale recommandée est de 0,5 mg.
    On attendra 1 ou 2 semaines avant de procéder à l’adaptation éventuelle des doses (selon la réponse glycémique).
    Pour les patients antérieurement traités par un autre antidiabétique oral, la dose initiale recommandée est de 1 mg.
    Dose d’entretien :
    La dose unitaire maximale recommandée est de 4 mg, à prendre aux principaux repas.
    La dose journalière totale maximale ne doit pas excéder 16 mg.
    Groupes de patients spécifiques :
    Le répaglinide est principalement excrété par voie biliaire et, par conséquent, l’excrétion n’est pas affectée en cas d’altération de la fonction rénale.
    8 % d’une dose de répaglinide sont excrétés par voie urinaire et la clairance plasmatique totale du produit est diminuée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale. Comme la sensibilité à l’insuline est par ailleurs augmentée chez cette catégorie de patients, il est conseillé d’être prudent lors de l’adaptation des doses chez les patients insuffisants rénaux.
    Aucune étude clinique n’a été réalisée chez les patients de plus de 75 ans ou chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Ce médicament ne doit pas être utilisé chez l’enfant en dessous de 18 ans compte tenu de l’absence de données d’efficacité et de sécurité.
    Chez les patients débilités ou dénutris, les posologies initiale et d’entretien doivent être minimales et prudemment adaptées afin d’éviter les hypoglycémies.
    Patients prenant d’autres antidiabétiques oraux (ADO) :
    Les patients prenant d’autres antidiabétiques oraux peuvent être transférés directement au répaglinide. Cependant, il n’existe aucun rapport de posologie précis entre le répaglinide et les autres antidiabétiques oraux. La dose initiale maximale recommandée chez les patients transférés au répaglinide est de 1 mg, à prendre immédiatement avant les repas principaux.
    Le répaglinide peut être prescrit en association avec la metformine lorsque celle-ci ne suffit pas à assurer une régulation correcte de la glycémie. Dans ce cas, on doit maintenir la dose de metformine et administrer le répaglinide simultanément. La posologie initiale de répaglinide est de 0,5 mg, à prendre avant les principaux repas. L’adaptation des doses dépend de la réponse glycémique, comme pour la monothérapie.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité au répaglinide ou à l’un des excipients de NovoNorm.
    • Diabète de type 1 (diabète insulinodépendant : DID), peptide C négatif.
    • Acidocétose diabétique, avec ou sans coma.
    • Insuffisance hépatique sévère.
    • Utilisation concomitante de gemfibrozil (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Généralités :
    Le répaglinide est réservé aux cas où l’hyperglycémie et les symptômes de diabète persistent malgré un régime alimentaire adéquat, de l’exercice physique et une perte de poids.
    Le répaglinide peut, comme les autres agents insulinosécrétagogues, induire une hypoglycémie.
    L’effet hypoglycémiant de ce type de produit finit par s’atténuer avec le temps chez de nombreux patients. Ceci peut être dû à une aggravation du diabète ou à une diminution de la réponse au produit. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour le distinguer de l’échec primaire, au cours duquel le médicament est inefficace dès sa première utilisation chez un patient donné. Avant de classer un patient en échec secondaire, on évaluera les possibilités d’ajustement de la dose et on contrôlera le suivi du régime alimentaire et de l’exercice physique.
    Le répaglinide agit par l’intermédiaire d’un site de fixation spécifique avec une courte durée d’action sur les cellules ß.
    L’utilisation du répaglinide en cas d’échec secondaire d’un autre insulinosécrétagogue n’a pas été évaluée dans les études cliniques.
    Il n’a été réalisé aucune étude évaluant l’association avec d’autres insulinosécrétagogues et l’acarbose.
    Des études en association avec l’insuline NPH (Neutral Protamine Hagedorn) ou les thiazolidinediones ont été réalisées. Cependant, le rapport bénéfice/risque n’est pas établi en comparaison avec d’autres associations thérapeutiques.
    Le traitement associé avec la metformine augmente le risque d’hypoglycémie.
    Lorsqu’un patient stabilisé par un antidiabétique oral quelconque subit un stress de type fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale, on peut observer un déséquilibre glycémique. Durant ces périodes, il pourra être nécessaire d’interrompre la prise de répaglinide et d’administrer temporairement de l’insuline.
    L’utilisation du répaglinide peut être associée à une augmentation de la fréquence du syndrome coronarien aigu (par exemple l’infarctus du myocarde) : cf Effets indésirables et Pharmacodynamie.
    Utilisation concomitante d’autres substances :
    Le répaglinide doit être utilisé avec précaution ou évité chez des patients prenant des médicaments ayant une action sur le métabolisme du répaglinide (cf Interactions). Si une utilisation concomitante est nécessaire, un suivi glycémique et médical attentif doit être réalisé.
    Groupes de patients spécifiques :
    Aucune étude n’a été réalisée chez les patients souffrant d’une altération de la fonction hépatique.
    Aucune étude n’a été réalisée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans ou chez les patients de plus de 75 ans. Par conséquent, ce type de traitement n’est pas recommandé chez ces patients.
    L’adaptation posologique se fera avec prudence chez les patients débilités ou dénutris. La posologie initiale ainsi que la posologie d’entretien ne seront modifiées qu’en cas de nécessité (cf Posologie/Mode d’administration).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    On sait que certains médicaments influent sur le métabolisme du répaglinide ; les interactions possibles doivent toujours être prises en compte par le prescripteur.
  • Les études in vitro montrent que le répaglinide est essentiellement métabolisé par le CYP 2C8, mais également par le CYP 3A4. Les données cliniques chez des volontaires sains confirment le fait que le CYP 2C8 est la principale enzyme impliquée dans le métabolisme du répaglinide, le CYP 3A4 jouant un rôle mineur. La contribution relative du CYP 3A4 peut néanmoins augmenter si le CYP 2C8 est inhibé. Par conséquent, le métabolisme, et donc la clairance du répaglinide, peuvent être modifiés par les médicaments inducteurs ou inhibiteurs des cytochromes P450. Un suivi particulier devra être entrepris lorsque des inhibiteurs du CYP 2C8 et du 3A4 sont administrés simultanément avec le répaglinide.
  • Les études in vitro montrent que le répaglinide semble être un substrat permettant sa capture active par le foie (via une protéine de transport des anions organiques dénommée OATP1B1). Les médicaments qui inhibent la protéine de transport OATP1B1 peuvent également augmenter les concentrations plasmatiques du répaglinide, comme cela a été démontré avec la ciclosporine (voir ci-dessous).
  • Les substances suivantes peuvent accentuer et/ou prolonger l’effet hypoglycémiant du répaglinide : gemfibrozil, clarithromycine, itraconazole, kétoconazole, triméthoprime, ciclosporine, autres antidiabétiques, inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), bêtabloquants non sélectifs, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), salicylés, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), octréotide, alcool et stéroïdes anabolisants.
  • Chez des volontaires sains, l’administration concomitante de gemfibrozil (600 mg deux fois par jour), un inhibiteur du CYP 2C8, et de répaglinide (dose unique de 0,25 mg) a multiplié l’aire sous la courbe (ASC) par 8,1 et la Cmax du répaglinide par 2,4. Sa demi-vie a été prolongée de 1,3 à 3,7 heures, ce qui pourrait augmenter et prolonger l’effet hypoglycémiant du répaglinide, et la concentration plasmatique à 7 heures a, quant à elle, été multipliée par 28,6 par le gemfibrozil. L’utilisation concomitante de gemfibrozil et de répaglinide est contre-indiquée (cf Contre-indications).
    L’administration concomitante de triméthoprime (160 mg deux fois par jour), un inhibiteur modéré du CYP 2C8, et de répaglinide (dose unique de 0,25 mg) a entraîné une augmentation de l’ASC, de la Cmax et du t½ du répaglinide (respectivement de 1,6, 1,4 et 1,2 fois) sans effets statistiquement significatifs sur la glycémie. Cette absence d’effet pharmacodynamique a été observée avec une dose subthérapeutique de répaglinide. Comme le profil de tolérance de cette association n’a pas été étudié pour des doses supérieures à 0,25 mg de répaglinide et 320 mg de triméthoprime, l’utilisation concomitante de triméthoprime et de répaglinide doit être évitée. Si une utilisation concomitante est nécessaire, un suivi glycémique et médical attentif doit être réalisé (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • La rifampicine, un puissant inducteur du CYP 3A4 mais également du CYP 2C8, agit à la fois comme inducteur et comme inhibiteur du métabolisme du répaglinide. Un prétraitement de 7 jours par la rifampicine (600 mg), suivi par l’administration concomitante de répaglinide (dose unique de 4 mg) au 7e jour a réduit l’ASC de 50 % (résultat de l’action inductrice et inhibitrice combinée). Lorsque le répaglinide a été administré 24 heures après la dernière dose de rifampicine, une réduction de 80  % de l’ASC du répaglinide a été observée (action inductrice seule).
  • L’administration concomitante de rifampicine et de répaglinide peut par conséquent nécessiter un ajustement de la posologie du répaglinide qui doit être basé sur le suivi attentif de la glycémie, non seulement lors de l’initiation du traitement par la rifampicine (forte action inhibitrice), mais également au cours du traitement (action inductrice et inhibitrice combinée) et à l’arrêt du traitement (action inductrice seule), et ce, jusqu’à 2 semaines environ après l’arrêt de la rifampicine, lorsque l’action inductrice de la rifampicine a disparu. Il n’est pas exclu que d’autres inducteurs comme par exemple la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital, le millepertuis, puissent présenter un effet similaire.
  • L’effet du kétoconazole, un représentant type des inhibiteurs compétitifs puissants du CYP 3A4, sur la pharmacocinétique du répaglinide a été étudié chez des sujets sains. L’administration concomitante de 200 mg de kétoconazole et de répaglinide (dose unique de 4 mg) a multiplié par 1,2 l’ASC et la Cmax du répaglinide, le profil glycémique variant de moins de 8 %. L’administration concomitante de 100 mg d’itraconazole, un inhibiteur du CYP 3A4, chez des volontaires sains a également multiplié l’ASC par 1,4. Aucun effet significatif sur la glycémie n’a été observé chez des volontaires sains. Lors d’une étude d’interaction chez des volontaires sains, l’administration concomitante de 250 mg de clarithromycine, un puissant inhibiteur suicide du CYP 3A4, a légèrement augmenté l’ASC du répaglinide de 1,4 fois et sa Cmax de 1,7 fois, l’ASC incrémentielle moyenne de l’insuline sérique a été multipliée par 1,5 et sa concentration maximale par 1,6. Le mécanisme exact de cette interaction n’est pas clair.
    Dans une étude menée chez des volontaires sains, l’administration concomitante de répaglinide (dose unique de 0,25 mg) et de ciclosporine (dose répétée de 100 mg) a multiplié par 2,5 fois l’ASC du répaglinide et par 1,8 fois la Cmax du répaglinide. Bien que cette interaction n’ait pas été établie pour des doses supérieures à 0,25 mg de répaglinide, l’utilisation concomitante de ciclosporine et de répaglinide doit être évitée. Si une utilisation concomitante est nécessaire, un suivi glycémique et médical attentif doit être réalisé (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • Les bêtabloquants peuvent masquer les symptômes d’hypoglycémie.
    L’administration concomitante de cimétidine, de nifédipine, d’estrogènes ou de simvastatine, tous substrats du CYP 3A4, avec le répaglinide, n’a pas affecté de façon significative les paramètres pharmacocinétiques du répaglinide.
  • Le répaglinide n’a aucun effet clinique significatif sur les propriétés pharmacocinétiques à l’état d’équilibre de la digoxine, de la théophylline ou de la warfarine, administrées à des volontaires sains. Ainsi, aucun ajustement de la posologie de ces substances n’est nécessaire en cas d’administration concomitante de répaglinide.
    Les substances suivantes peuvent réduire l’effet hypoglycémiant du répaglinide : contraceptifs oraux, rifampicine, barbituriques, carbamazépine, thiazidiques, corticostéroïdes, danazol, hormones thyroïdiennes et sympathomimétiques.
    En cas d’administration ou de suppression de ces médicaments chez un patient prenant du répaglinide, on surveillera le patient avec soin afin de détecter toute modification du contrôle glycémique.
    Lorsque le répaglinide est administré avec d’autres médicaments excrétés principalement par voie biliaire comme le répaglinide, une interaction potentielle peut être envisagée.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Il n’y a pas d’étude sur la prise du répaglinide durant la grossesse ou l’allaitement. En conséquence, la sécurité d’utilisation du répaglinide chez la femme enceinte ne peut être déterminée. Jusqu’à présent, le répaglinide n’a pas montré d’effet tératogène dans les études chez l’animal. Une embryotoxicité, un développement anormal des membres chez les foetus et nouveau-nés, ont été observés chez des rats exposés à de fortes doses à la fin de la gestation et durant la période d’allaitement. Le répaglinide a été détecté dans le lait des animaux d’expérience. Pour ces raisons, le répaglinide doit être évité durant la grossesse et ne doit pas être prescrit chez les femmes qui allaitent.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier ceux chez qui les symptômes annonciateurs d’hypoglycémie sont absents ou diminués, ou ceux qui ont de fréquents épisodes d’hypoglycémie. La capacité à conduire un véhicule doit être remise en question dans ces circonstances.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    L’expérience acquise avec le répaglinide et les autres antidiabétiques a mis en évidence les effets indésirables suivants. L’incidence est définie comme suit : fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100), rare (>= 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • Affections du système immunitaire :
    • Très rare : allergie.
    Réactions d’hypersensibilité généralisées (par exemple réaction anaphylactique), ou réactions immunologiques comme des vascularites.
    Troubles du métabolisme et de la nutrition :
    • Fréquent : hypoglycémie.
    • Fréquence indéterminée : coma hypoglycémique et perte de connaissance hypoglycémique.
    Comme pour les autres antidiabétiques, des réactions d’hypoglycémie ont été observées après l’administration de répaglinide. Ces réactions sont généralement modérées et cèdent facilement à la prise de glucides. En cas de réaction sévère, nécessitant l’aide d’un tiers, une perfusion de glucose pourra être nécessaire. La survenue de telles réactions dépend, comme pour tout traitement antidiabétique, de facteurs individuels comme les habitudes alimentaires, la posologie, la pratique d’un exercice et le stress (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Des interactions avec d’autres médicaments peuvent augmenter le risque d’hypoglycémie (cf Interactions). Après la mise sur le marché, des cas d’hypoglycémie ont été rapportés chez des patients recevant le répaglinide en association à la metformine ou à une thiazolidinedione.
    Affections gastro-intestinales :
    • Fréquent : douleurs abdominales et diarrhées.
    • Très rare : vomissements et constipation.
    • Fréquence indéterminée : nausées.
    Des troubles gastro-intestinaux tels que douleurs abdominales, diarrhée, nausées, vomissements et constipation ont été observés durant les essais cliniques. La fréquence et la gravité de ces symptômes étaient du même ordre qu’avec d’autres insulinosécrétagogues oraux.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Fréquence indéterminée : hypersensibilité.
    Des réactions d’hypersensibilité cutanée, de type érythème, démangeaisons, rougeurs et urticaire, peuvent survenir. Rien ne permet de suspecter une allergénicité croisée aux sulfonylurées, à cause de leur structure chimique différente.
    Affections oculaires :
    • Très rare : troubles de la vision.
    On sait que les fluctuations de la glycémie peuvent causer des troubles de la vision transitoires, au début du traitement en particulier. Ces troubles n’ont été observés que dans quelques rares cas après le début du traitement avec le répaglinide. Lors des essais cliniques, aucun de ces cas n’a jamais imposé l’interruption du traitement par le répaglinide.
    Affections cardiaques :
    • Rare : maladie cardiovasculaire.
    Le diabète de type 2 est associé à une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire. Dans une étude épidémiologique, une fréquence plus importante du syndrome coronarien aigu a été rapportée dans le groupe répaglinide. Cependant, la relation de cause à effet reste incertaine (cf Mises en garde/Précautions d’emploi et Pharmacodynamie).
    Affections hépatobiliaires :
    • Très rare : fonction hépatique anormale.
    • Dans de très rares cas, un dysfonctionnement hépatique sévère a été observé. Cependant, la relation de cause à effet avec le répaglinide n’a pas été établie.
    • Très rare : augmentation des enzymes hépatiques.
    • Des cas isolés d’augmentation des enzymes hépatiques ont été observés durant le traitement avec le répaglinide. La plupart de ces cas étaient modérés et transitoires et seuls quelques rares patients ont dû cesser le traitement en raison d’une augmentation des enzymes hépatiques.

    SURDOSAGE

    Le répaglinide a été administré avec une augmentation hebdomadaire des doses de 4 à 20 mg quatre fois par jour sur une période de 6 semaines. Aucun problème de sécurité ne s’est posé. Durant cette étude, l’hypoglycémie était prévenue par augmentation de l’apport calorique. Un surdosage relatif peut donc se traduire par un effet hypoglycémiant exagéré avec apparition de symptômes d’hypoglycémie (vertiges, transpiration, tremblements, maux de tête, etc.). En cas de survenue de tels symptômes, des mesures adaptées doivent être prises pour corriger l’hypoglycémie (prise de glucides par voie orale). Les hypoglycémies plus sévères avec convulsions, perte de connaissance ou coma doivent être traitées par administration IV de glucose.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : dérivé de l’acide carbamoylméthyl benzoïque (code ATC : A10BX02).

    Le répaglinide est un nouveau sécrétagogue oral à action rapide. Le répaglinide abaisse fortement la glycémie en stimulant la sécrétion d’insuline par le pancréas, un effet qui dépend du bon fonctionnement des cellules ß des îlots pancréatiques.

    Le répaglinide ferme les canaux potassiques ATP-dépendants de la membrane des cellules ß via une protéine cible différente des autres sécrétagogues. Les cellules ß sont ainsi dépolarisées et les canaux calciques s’ouvrent. L’entrée massive de calcium induit alors une sécrétion d’insuline par les cellules ß.

    Chez des patients diabétiques de type 2, la réponse insulinotrope à un repas est survenue 30 minutes après la prise orale d’une dose de répaglinide. Ceci s’est traduit par un effet hypoglycémiant sur toute la durée du repas. La forte concentration d’insuline n’a pas persisté au-delà de la stimulation liée au repas. Les taux plasmatiques de répaglinide ont diminué rapidement et de faibles concentrations plasmatiques de ce médicament ont été relevées chez les patients diabétiques de type 2, 4 heures après l’administration.

    Une baisse de la glycémie dépendante de la dose a été mise en évidence chez les patients diabétiques de type 2 ayant reçu des doses de répaglinide comprises entre 0,5 et 4 mg.

    Les résultats des études cliniques ont montré que le répaglinide avait une efficacité optimale quand il était administré avant chaque repas principal (administration préprandiale).

    Le répaglinide doit habituellement être administré dans les 15 minutes précédant le repas, mais cet intervalle peut varier de 0 à 30 minutes avant le repas.

    Une étude épidémiologique a suggéré une augmentation du risque de syndrome coronarien aigu chez les patients traités par répaglinide par rapport aux patients traités par sulfamides (cf Mises en garde/Précautions d’emploi et Effets indésirables).


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le répaglinide est rapidement absorbé par le tractus gastro-intestinal si bien que sa concentration plasmatique augmente rapidement. La concentration plasmatique maximale est atteinte dans l’heure qui suit l’administration.

    Après avoir atteint ce maximum, la concentration plasmatique diminue rapidement et le répaglinide est éliminé en 4 à 6 heures. La demi-vie d’élimination plasmatique est de 1 heure environ.

    La pharmacocinétique du répaglinide se caractérise par une biodisponibilité absolue moyenne de 63 % (CV 11 %), un faible volume de distribution de 30 litres (en accord avec la distribution dans les liquides intracellulaires), et une élimination rapide dans le sang.

    Dans les études cliniques, il a été observé une importante variabilité interindividuelle (60 %) de la concentration plasmatique du répaglinide. La variabilité intra-individuelle est faible à modérée (35 %) et, comme la posologie du répaglinide doit être adaptée en fonction de la réponse clinique, l’efficacité n’est pas affectée par la variabilité interindividuelle.

    Le degré d’exposition au répaglinide est augmenté chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique et chez les patients diabétiques de type 2 âgés. L’aire sous la courbe (± DS) après une exposition à une dose unique de 2 mg (4 mg chez les patients insuffisants hépatiques) était de 31,4 ng/ml × heure (28,3) chez les volontaires sains, de 304,9 ng/ml × heure (228) chez les patients insuffisants hépatiques et de 117,9 ng/ml × heure (83,8) chez les patients âgés diabétiques de type 2.

    Après un traitement de cinq jours par le répaglinide (2 mg × 3/jour) chez des patients souffrant d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 20 à 39 ml/min), les résultats montrent une augmentation significative de deux fois de l’exposition (ASC) et de la demi-vie (t ½) par rapport aux sujets présentant une fonction rénale normale.

    Chez l’homme, le répaglinide se lie fortement aux protéines plasmatiques (plus de 98 %).

    Aucune différence significative de la pharmacocinétique du répaglinide n’a été mise en évidence quand le répaglinide était administré 0, 15 ou 30 minutes avant un repas ou chez des sujets à jeun.

    Le répaglinide est presque totalement métabolisé et aucun des métabolites ne présente d’effet hypoglycémiant cliniquement significatif.

    Le répaglinide et ses métabolites sont principalement excrétés par la bile. Une fraction très réduite (moins de 8 %) de la dose administrée apparaît dans les urines, principalement sous forme de métabolites. Moins de 1 % du médicament précurseur est retrouvé dans les fèces.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité et de cancérogenèse n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMMEU/1/98/076/005 ; CIP 3400934840272 (rév 17.12.2008) 90 cp à 0,5 mg.
    EU/1/98/076/012 ; CIP 3400934840333 (rév 17.12.2008) 90 cp à 1 mg.
    EU/1/98/076/019 ; CIP 3400934840562 (rév 17.12.2008) 90 cp à 2 mg.
    EU/1/98/076/023 ; CIP 3400937166447 (rév 17.12.2008) 270 cp à 0,5 mg.
    EU/1/98/076/024 ; CIP 3400937166508 (rév 17.12.2008) 270 cp à 1 mg.
    EU/1/98/076/022 ; CIP 3400937166676 (rév 17.12.2008) 270 cp à 2 mg.
      
    Prix :18.12 euros (90 comprimés à 0,5 mg).
    18.12 euros (90 comprimés à 1 mg).
    18.12 euros (90 comprimés à 2 mg).
    47.96 euros (270 comprimés à 0,5 mg).
    47.96 euros (270 comprimés à 1 mg).
    47.96 euros (270 comprimés à 2 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.
    Titulaire de l’AMM : Novo Nordisk A/S, Danemark.


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