moxonidine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Moxonidine (DCI) | 0,2 mg |
ou | 0,4 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- États dépressifs graves.
- Hypersensibilité connue à la moxonidine.
- États dépressifs graves.
- Relatives :
-
- Grossesse et allaitement.
- Grossesse et allaitement.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- enfant de moins de 16 ans,
- antécédents d’oedème angioneurotique,
- maladie de Parkinson,
- manifestations épileptiques,
- glaucome.
INTERACTIONS |
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur ; surveillance de la pression artérielle et adaptation de la posologie si nécessaire.
A prendre en compte :
- Amifostine : majoration de l’effet antihypertenseur.
- AINS : par extrapolation à partir de l’indométacine ; réduction de l’effet antihypertenseur par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices et rétention hydrosodée.
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée).
- Neuroleptiques, antidépresseurs imipraminiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majoré (effet additif).
L’administration concomitante d’autres produits antihypertenseurs renforce l’effet antihypertenseur de la moxonidine.
- Autres dépresseurs du SNC : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines, carbamates, captodiame, étifoxine, hypnotiques, neuroleptiques, antihistaminiques H1 sédatifs, antidépresseurs sédatifs, baclofène, thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la moxonidine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l’utilisation de la moxonidine est déconseillée pendant la grossesse.
Allaitement :
En l’absence de données sur le passage dans le lait de ce médicament, l’allaitement est déconseillé.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Des effets indésirables cutanés, des cas isolés d’angio-oedème (ou oedème de Quincke), justifiant l’arrêt du traitement, ont été rapportés.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Antihypertenseur d’action centrale (C02AC05 ; C : système cardiovasculaire).
- Mécanisme de l’action pharmacologique :
- Dans différents modèles animaux, la moxonidine s’est montrée comme un antihypertenseur d’action centrale de structure et de propriétés voisines de celles de la clonidine.
- La moxonidine est un agoniste sélectif d’une sous-classe de récepteurs imidazoliniques : les récepteurs imidazoliniques de type l1, qui sont concentrés principalement dans la partie rostrale de la moelle ventrolatérale, zone impliquée dans le contrôle du système nerveux sympathique périphérique. Le mécanisme d’action repose sur la forte affinité de la moxonidine pour les récepteurs imidazoliniques l1, ce qui se traduit par une baisse du tonus sympathique (démontrée aux niveaux cardiaque, splanchnique et rénal) entraînant une diminution des résistances vasculaires périphériques et par voie de conséquence, de la pression artérielle.
- La moxonidine, en revanche, se distingue des autres antihypertenseurs centraux par une affinité moindre pour les récepteurs alpha-2-adrénergiques centraux qui sont considérés comme responsables d’effets indésirables comme la sécheresse buccale et surtout la somnolence ; on serait donc en droit d’espérer une moindre incidence de ce type d’effets avec la moxonidine aux doses usuelles.
- Caractéristiques de l’activité antihypertensive :
- Chez l’homme, la moxonidine a entraîné une réduction significative des résistances vasculaires périphériques et par conséquent de la pression artérielle.
- Après six mois de traitement par la moxonidine, au cours d’un essai thérapeutique, il a été observé une régression de l’hypertrophie ventriculaire gauche. Par rapport à la clonidine, la moxonidine est considérée comme 10 fois plus active au niveau central et 10 fois moins active au niveau périphérique, ainsi l’arrêt du traitement ne devrait pas s’accompagner d’un rebond de l’hypertension artérielle étant donné la moindre affinité aux récepteurs alpha-2-adrénergiques.
- Action hémodynamique :
- Les études réalisées n’ont pas mis en évidence de répercussion sur la fréquence cardiaque, sur l’inotropisme et sur la conduction.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Chez l’homme, 90 % environ d’une dose orale de moxonidine sont absorbés. La moxonidine ne subit pas d’effet de premier passage hépatique et sa biodisponibilité est de 88 %. Il n’y a pas d’influence de la prise d’aliments.
La moxonidine est métabolisée à 10-20 %, principalement en 4,5-déshydromoxonidine et en dérivé aminométhanamidine par ouverture du cycle imidazole (l’effet antihypertenseur de la 4,5-déshydromoxonidine représente chez l’animal 1/10 de celui de la moxonidine, celui du dérivé de l’aminométhanamidine, moins de 1/100).
Les taux plasmatiques maximum sont atteints 30 à 180 min après la prise.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 7 % seulement (volume de distribution : Vd = 1,8 ± 0,4 l/kg).
La moxonidine et ses métabolites sont éliminés en quasi-totalité par voie rénale. Plus de 90 % de la dose sont éliminés par les reins dans les premières 24 heures suivant l’administration, alors que 1 % seulement est éliminé par les fèces. L’excrétion rénale totale de la moxonidine sous forme inchangée est d’environ 50 à 75 %.
La demi-vie moyenne d’élimination plasmatique est de 2,2-2,3 heures, la demi-vie d’élimination rénale est de 2,6-2,8 heures.
En cas d’insuffisance rénale modérée (filtration glomérulaire = 30-60 ml/min), l’aire sous la courbe augmente de 85 % et la clairance diminue à 52 %.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
- Comprimé à 0,2 mg :
- A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
- Comprimé à 0,4 mg :
- A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933778286 (1994 rév 07.04.2009) 0,2 mg × 30. |
3400937148528 (2005 rév 07.04.2009) 0,2 mg × 90. | |
3400933778927 (1994 rév 07.04.2009) 0,4 mg × 30. | |
3400937148696 (2005 rév 07.04.2009) 0,4 mg × 90. | |
Prix : | 9.86 euros (30 comprimés à 0,2 mg). |
27.11 euros (90 comprimés à 0,2 mg). | |
17.35 euros (30 comprimés à 0,4 mg). | |
46.07 euros (90 comprimés à 0,4 mg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. | |
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