bétaméthasone, dexchlorphéniramine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Bétaméthasone (DCI) | 0,25 mg |
Dexchlorphéniramine (DCI) maléate | 2 mg |
INDICATIONS |
- Traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière ou perannuelle après échec d’un antihistaminique seul ou associé à une corticothérapie locale.
- Traitement symptomatique de courte durée (maximum 10 jours) de l’urticaire aiguë.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adulte et enfant de plus de 12 ans : 3 ou 4 comprimés par jour.
- Enfant de 6 à 12 ans : 1 comprimé, matin et soir.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Hypersensibilité à l’un des composants.
- En raison de la présence de bétaméthasone :
- tout état infectieux ;
- certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona) ;
- états psychotiques encore non contrôlés par un traitement ;
- vaccins vivants.
- tout état infectieux ;
- En raison de la présence de dexchlorphéniramine :
- risque de glaucome par fermeture de l’angle ;
- risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
- risque de glaucome par fermeture de l’angle ;
- En raison du risque de fausse-route dû à la forme comprimé : enfant de moins de 6 ans.
- Hypersensibilité à l’un des composants.
- Relatives :
-
- En cas d’allaitement (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
- Médicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointes (cf Interactions).
- En cas d’allaitement (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
L’administration de cet antihistaminique ne doit pas retarder, en cas de besoin, l’injection d’adrénaline.
Dans le cadre de l’urticaire aiguë, ce médicament ne doit être utilisé qu’en traitement court, 10 jours maximum. En conséquence, ce traitement n’est pas justifié dans les urticaires chroniques.
- Liées à la bétaméthasone :
-
- L’administration de corticoïde expose à un risque d’effet rebond de l’urticaire. En conséquence, ce traitement n’est pas justifié dans les urticaires chroniques.
- En cas d’ulcère gastroduodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est associé. En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin, après fibroscopie.
- La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicales, subtropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie. Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
- L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
- L’administration de corticoïde expose à un risque d’effet rebond de l’urticaire. En conséquence, ce traitement n’est pas justifié dans les urticaires chroniques.
- Liées à la bétaméthasone :
-
- Lorsque ce traitement est indispensable, le diabète et l’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
- Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera modéré.
- Par mesure de précaution, les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole, en raison du risque d’immunodépression.
- L’attention est attirée chez les sportifs, la bétaméthasone pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Lorsque ce traitement est indispensable, le diabète et l’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
- Liées à la dexchlorphéniramine :
-
- La dexchlorphéniramine doit être utilisée avec prudence :
- chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation, une constipation chronique (risque d’iléus paralytique), une éventuelle hypertrophie prostatique ;
- en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale sévère, en raison du risque d’accumulation.
- chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation, une constipation chronique (risque d’iléus paralytique), une éventuelle hypertrophie prostatique ;
- La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée (cf Interactions).
- La dexchlorphéniramine doit être utilisée avec prudence :
INTERACTIONS |
Déconseillées :
- Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) : utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointes en cas d’hypokaliémie.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Acide acétylsalicylique par voie générale et, par extrapolation, autres salicylés : diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation de l’élimination des salicylés par les corticoïdes. Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêt du traitement par les corticoïdes.
- Antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) : l’hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant. Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin, surveiller l’espace QT ; en cas de torsade, ne pas administrer d’antiarythmique (entraînement électrosystolique).
- Anticoagulants oraux : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours. Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
- Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV) : risque accru d’hypokaliémie (par effet additif). Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin, surtout en cas de thérapeutique digitalique.
- Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et, éventuellement, ECG.
- Héparines par voie parentérale : aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours. L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
- Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine : diminution des taux plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l’association et après l’arrêt de l’inducteur enzymatique.
- Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants : élévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
- Isoniazide (décrit pour la prednisolone) : diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
- Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d’aluminium et de calcium) ; décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone : diminution de l’absorption digestive des glucocorticoïdes. Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Interféron alpha : risque d’inhibition de l’action de l’interféron.
- Vaccins vivants atténués : risque de maladie généralisée, éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).
Liées à la dexchlorphéniramine :
Déconseillées :
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif de l’antihistaminique H1. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool.
A prendre en compte :
- Autres dépresseurs du système nerveux central : antidépresseurs sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), méthadone, neuroleptiques, anxiolytiques : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques) : addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
- Aspect malformatif (1er trimestre) :
- Chez l’animal, les études réalisées n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de la dexchlorphéniramine.
- En clinique, les études épidémiologiques :
- semblent exclure un effet malformatif particulier de la dexchlorphéniramine ;
- n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire.
- semblent exclure un effet malformatif particulier de la dexchlorphéniramine ;
- Aspect foetotoxique (2e et 3e trimestres) :
- Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).
- Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement par corticoïde tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées par voie systémique.
- Compte tenu de ces données, ce médicament, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrit si besoin pendant la grossesse, notamment au 3e trimestre, en se limitant à un usage ponctuel.
- Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement :
La dexchlorphéniramine passe dans le lait maternel. Compte tenu de ses propriétés sédatives pouvant retentir sur le nourrisson, la prise de ce médicament pendant l’allaitement est déconseillée.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Liés à la bétaméthasone :
- Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d’un traitement prolongé sur plusieurs mois.
-
- Désordres hydroélectrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
- Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’un diabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularités menstruelles.
- Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire, précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques, en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.
- Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux, ulcérations du grêle, perforation et hémorragie digestive ; des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l’enfant.
- Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymoses, hypertrichose, retard de cicatrisation.
- Troubles neuropsychiques :
- fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
- rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ;
- état dépressif à l’arrêt du traitement.
- fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
- Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte.
- Désordres hydroélectrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
- Liés à la dexchlorphéniramine :
- Les caractéristiques pharmacologiques de la molécule sont à l’origine d’effets indésirables d’inégale intensité et liés ou non à la dose (cf Pharmacodynamie).
-
- Effets neurovégétatifs :
- sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;
- effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire ;
- hypotension orthostatique ;
- troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé ;
- incoordination motrice, tremblements ;
- confusion mentale, hallucinations ;
- agitation, nervosité, insomnie (notamment chez le nouveau-né).
- sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;
- Réactions de sensibilisation :
- érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante ;
- oedème, plus rarement oedème de Quincke ;
- choc anaphylactique.
- érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante ;
- Effets hématologiques : leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie, anémie hémolytique.
- Effets neurovégétatifs :
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Association d’un glucocorticoïde à usage systémique et d’un antihistaminique à usage systémique (D : dermatologie ; R : système respiratoire).
- Bétaméthasone :
- Corticoïde synthétique utilisé principalement pour son effet anti-inflammatoire.
- Dexchlorphéniramine :
- Antihistaminique H1, à structure propylamine (alkylamine substituée), qui se caractérise par :
- un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale ;
- un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirables périphériques ;
- un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
- un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale ;
- Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine, notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Bétaméthasone :
- La bétaméthasone est absorbée au niveau du tractus digestif. La liaison protéique est de l’ordre de 60 %. La bétaméthasone est métabolisée par le foie et éliminée par le rein. La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l’ordre de 5 heures. La demi-vie biologique est de 36 à 54 heures.
- Dexchlorphéniramine :
- La biodisponibilité de la dexchlorphéniramine est comprise entre 25 et 50 %. Il existe un effet de premier passage hépatique important.
- Distribution : le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 2 à 6 heures, mais l’effet est maximal 6 heures après la prise. La durée de l’effet varie de 4 à 8 heures. La liaison aux protéines plasmatiques est de 72 %. Le métabolisme est hépatique et conduit à un métabolite inactif par déméthylation. L’élimination est rénale, avec une proportion comparable de produit éliminé sous forme inchangée ou métabolisée. La demi-vie d’élimination est comprise entre 14 et 25 heures.
- Variations physiopathologiques :
- l’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie de la dexchlorphéniramine ;
- la dexchlorphéniramine traverse le placenta et passe dans le lait maternel.
- l’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie de la dexchlorphéniramine ;
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 30 mois.
A conserver à l’abri de l’humidité.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400930194546 (1965/97). |
Prix : | 2.64 euros (30 comprimés). |
Remb Séc soc à 30 %. |
SCHERING-PLOUGH
34, av Léonard-de-Vinci. 92400 Courbevoie
Standard : Tél : 01 80 46 40 00
Info médic : Tél : 01 80 46 40 40
Pharmacovigilance : Tél : 01 80 46 46 46
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