paracétamol, prométhazine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p suppos | |
Paracétamol (DCI) | 200 mg |
Prométhazine (DCI) chlorhydrate | 5 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
CONTRE-INDICATIONS |
- Antécédent récent de rectites, d’anites ou de rectorragies.
- Liées au paracétamol :
-
- Hypersensibilité au paracétamol.
- Insuffisance hépatocellulaire.
- Hypersensibilité au paracétamol.
- Liées à la prométhazine :
-
- Hypersensibilité à la prométhazine.
- Antécédents d’agranulocytose.
- Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétraux.
- Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
- Hypersensibilité à la prométhazine.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
En cas de persistance des symptômes, de l’apparition de signes de surinfection bactérienne, le traitement sera réévalué.
Avec les suppositoires, il y a un risque de toxicité locale, d’autant plus fréquent et intense que la durée de traitement est prolongée, le rythme d’administration est élevé et la posologie est forte.
Précautions d’emploi :- Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l’association d’un autre antipyrétique n’est justifiée qu’en cas d’inefficacité.
- En cas de diarrhée, la forme suppositoire n’est pas adaptée.
- Dans la mesure où les phénothiazines ont été considérées comme d’hypothétiques facteurs de risque dans la survenue de mort subite du nourrisson, il est recommandé de ne pas les utiliser chez les enfants à risque d’apnée âgés de moins de 1 an.
- La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
- La prométhazine doit être utilisée avec prudence :
- chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets tachycardisants et hypotenseurs des phénothiazines,
- en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale sévère (en raison du risque d’accumulation).
- chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets tachycardisants et hypotenseurs des phénothiazines,
- L’absorption de médicaments contenant de l’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
- Compte tenu de l’effet photosensibilisant des phénothiazines, il est préférable de ne pas s’exposer au soleil pendant le traitement.
INTERACTIONS |
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des antihistaminiques. Éviter la prise de médicaments contenant de l’alcool.
A prendre en compte :
- Autres dépresseurs du système nerveux central (analgésiques et antitussifs morphiniques, certains antidépresseurs, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques phénothiaziniques, anxiolytiques autres que benzodiazépines) : majoration de la dépression centrale.
- Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, la plupart des antihistaminiques H1, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide) : addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
- Aspect malformatif (1er trimestre) :
- Les études chez l’animal n’ont pas établi de données fiables de tératogenèse pour la prométhazine ni pour le paracétamol.
- En clinique :
- L’utilisation de la prométhazine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
- Les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif ou foetotoxique particulier du paracétamol.
- L’utilisation de la prométhazine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
- Aspect foetotoxique (2e et 3e trimestres) :
- Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d’un antihistaminique anticholinergique comme la prométhazine ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mises en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).
Compte tenu de ces données, l’utilisation de ce médicament est à éviter, par mesure de précaution, au cours du premier trimestre de la grossesse ; il ne sera prescrit que si nécessaire par la suite, en se limitant, au 3e trimestre, à un usage ponctuel.
Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement :
Compte tenu d’un passage faible mais réel des antihistaminiques dans le lait maternel et des propriétés sédatives prononcées de la prométhazine, la prise de ce médicament est à éviter en cas d’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Liés à la présence de paracétamol :
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- Quelques rares cas d’accidents allergiques se manifestent par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire et nécessitent l’arrêt du traitement.
- De très exceptionnels cas de thrombopénies ont été signalés.
- Quelques rares cas d’accidents allergiques se manifestent par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire et nécessitent l’arrêt du traitement.
- Liés à la forme suppositoire :
- Possible irritation rectale ou anale.
- Liés à la présence de prométhazine :
- Les caractéristiques pharmacologiques de la molécule sont à l’origine d’effets indésirables d’inégale intensité et liés ou non à la dose (cf Pharmacodynamie) :
- Effets neurovégétatifs :
- sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;
- effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire ;
- hypotension orthostatique ;
- troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration ;
- incoordination motrice, tremblements ;
- confusion mentale, hallucinations ;
- plus rarement et notamment chez le nourrisson, effets à type d’excitation : agitation, nervosité, insomnie.
- sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;
- Réactions de sensibilisation :
- érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante ;
- oedème, plus rarement oedème de Quincke ;
- choc anaphylactique ;
- photosensibilisation.
- érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante ;
- Troubles hématologiques :
- leucopénie, neutropénie, agranulocytose exceptionnelle ;
- thrombocytopénie ;
- anémie hémolytique.
- leucopénie, neutropénie, agranulocytose exceptionnelle ;
SURDOSAGE |
- Symptômes :
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- d’un surdosage en prométhazine : risque de convulsions (surtout chez le nourrisson et l’enfant), de troubles de la conscience et de coma ;
- d’un surdosage en paracétamol : nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
- Bien que la forme suppositoire soit un facteur limitant des risques de surdosage accidentel ou intentionnel en paracétamol, il faut savoir qu’un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant, provoque :
- une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort ;
- une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
- une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort ;
- d’un surdosage en prométhazine : risque de convulsions (surtout chez le nourrisson et l’enfant), de troubles de la conscience et de coma ;
- Conduite d’urgence :
-
- Transfert immédiat en milieu hospitalier.
- Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique du paracétamol.
- Le traitement du surdosage en paracétamol comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure.
- Un traitement symptomatique sera institué.
- Transfert immédiat en milieu hospitalier.
PHARMACODYNAMIE |
Antalgique périphérique et antipyrétique, antihistaminique inhibiteur des récepteurs H1 (N : système nerveux central ; R : système respiratoire).
Association d’un antalgique, le paracétamol, et d’un antihistaminique à structure phénothiazine, la prométhazine.
Prométhazine : antihistaminique H1, phénothiazine à chaîne latérale aliphatique, qui se caractérise par :
- un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
- un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirables périphériques,
- un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine notamment sur la peau, les bronches, l’intestin, et les vaisseaux.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Paracétamol :
-
- Absorption :
- L’absorption du paracétamol par voie rectale est moins rapide que par la voie orale. Elle est toutefois totale.
- Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 2 à 3 heures après administration.
-
- Distribution :
- Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
-
- Métabolisme :
- Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d’un intermédiaire réactif, le N-acétyl benzoquinone imine, rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. Lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
-
- Élimination :
- L’élimination du paracétamol est essentiellement urinaire. 90 % de la dose de paracétamol ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.
- La demi-vie d’élimination plasmatique du paracétamol en voie rectale est de 4 à 5 heures. Celle des anti-histaminiques est très variable, mais souvent prolongée, autorisant une seule prise quotidienne.
-
- Variations physiopathologiques :
- Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.
- Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
- Prométhazine :
- La biodisponibilité de la prométhazine est comprise entre 13 et 40 %.
- Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 1,5 à 3 heures.
- Le volume de distribution est élevé en raison de la liposolubilité de la molécule, d’environ 15 l/kg.
- La fraction liée aux protéines plasmatiques est égale à 75-80 %.
- La demi-vie est comprise entre 10 et 15 heures.
- Le métabolisme consiste en une sulfoxydation suivie d’une déméthylation.
- La clairance rénale représente moins de 1 % de la clairance totale et environ 1 % de la quantité de prométhazine administrée est retrouvée sous forme inchangée dans les urines. Les métabolites retrouvés dans l’urine, sulfoxyde notamment, représentent environ 20 % de la dose.
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- Variations physiopathologiques :
- Risque d’accumulation des antihistaminiques chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400934583667 (1956/98, RCP rév 28.06.2010). |
Non remb Séc soc. |
BIOCODEX
7, av Gallieni. 94250 Gentilly
Tél : 01 41 24 30 00. Fax : 01 41 24 30 01
Site web : http://www.biocodex.fr
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