fluméquine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Fluméquine (DCI) | 400 mg |
INDICATIONS |
Elles sont limitées aux infections urinaires basses non compliquées aiguës ou récidivantes de l’adulte, dues aux germes définis comme sensibles en pharmacodynamie.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Coût du traitement journalier : 1,16 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la fluméquine ou à un produit de la famille des quinolones.
- En l’absence d’étude clinique réalisée chez l’enfant, l’utilisation de la fluméquine n’est pas indiquée avant l’âge de 15 ans.
- Déficit en glucose-6 phosphate déshydrogénase.
- L’administration de ce médicament contre-indique l’allaitement (cf Grossesse/Allaitement).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Éviter l’exposition au soleil ou aux rayonnements ultraviolets pendant le traitement en raison du risque éventuel de photosensibilisation décrit pour toutes les quinolones.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Précautions d’emploi :- Surveiller les malades sous anticoagulants.
- Antécédents convulsifs.
- Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine 10 ml/minute).
- Insuffisance hépatique sévère.
INTERACTIONS |
Potentialisation des anticoagulants oraux.
La recherche de glucose dans les urines par technique de réduction (type Clini-Test) n’est pas rendue positive par la prise de fluméquine.
Influence de la fluméquine sur la recherche des 17-céto-stéroïdes urinaires et celle de l’acide vanylmandélique urinaire : non encore documentée.
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
L’utilisation de la fluméquine est déconseillée pendant la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes, et les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène (fentes palatines) dans une espèce. Cet élément ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption de grossesse, car lorsqu’il existe un effet malformatif chez l’animal, il n’est pas systématiquement retrouvé dans l’espèce humaine. En cas d’exposition au 1er trimestre de la grossesse, une surveillance prénatale orientée sur la face peut être envisagée. Par ailleurs, des atteintes articulaires ont été décrites chez des enfants traités par des quinolones, mais à ce jour aucun cas d’arthropathie secondaire à une exposition in utero n’est rapporté.
Allaitement :
L’administration de ce médicament fait contre-indiquer l’allaitement, en raison du passage des quinolones dans le lait maternel et du risque articulaire pour le nouveau-né allaité.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Troubles digestifs : gastralgies, nausées, vomissements, diarrhée. Ces effets peuvent être prévenus ou minorés par administration des comprimés après les repas.
- Manifestations allergiques : érythème localisé, prurit, rash ; exceptionnellement, oedème de Quincke, choc anaphylactique.
- Manifestations neurosensorielles : étourdissement passager, flou de la vision, vertiges.
PHARMACODYNAMIE |
La fluméquine est un agent bactéricide de synthèse de la famille des quinolones.
- Spectre d’activité antibactérienne :
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 8 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 %, valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- Espèces sensibles :
- Aérobies à Gram – : Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (50 – 75 %), Citrobacter freundii (30 – 35 %), Enterobacter cloacae (20 – 30 %), Escherichia coli (5 – 30 %), Klebsiella (5 – 30 %).
- Morganella morganii, Proteus mirabilis (5 – 30 %), Proteus vulgaris (5 – 15 %), providencia (50 – 80 %), serratia (50 %).
- Aérobies à Gram – : Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (50 – 75 %), Citrobacter freundii (30 – 35 %), Enterobacter cloacae (20 – 30 %), Escherichia coli (5 – 30 %), Klebsiella (5 – 30 %).
- Espèces résistantes :
- Aérobies à Gram + : cocci et bacilles.
- Aérobies à Gram – : Pseudomonas aeruginosa.
- Aérobies à Gram + : cocci et bacilles.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- Après administration par voie orale de 400 mg de fluméquine, le produit est rapidement et fortement absorbé, avec apparition de la fluméquine en 30 minutes environ dans le sang.
- Distribution :
-
- Pic plasmatique atteint entre 2 et 3 heures.
- Concentration sérique maximale de l’ordre de 17 µg/ml.
- Concentration urinaire maximale de l’ordre de 280 µg/ml.
- Volume apparent de distribution : 34 l ± 7,7.
- Clairance corporelle : 2,34 l/heure.
- Demi-vie : environ 10 heures, avec des concentrations plasmatiques et tissulaires élevées de façon prolongée.
- Liaison aux protéines : 70 % environ.
- Liposolubilité permettant en particulier la pénétration parenchymateuse prostatique.
- Diffusion tissulaire : au septième jour de traitement à raison de 1,20 g de fluméquine/jour :
tissu rénal : 6,50 µg/g de tissu sec ;
tissu prostatique : 2,65 µg/g de tissu sec.
- Pic plasmatique atteint entre 2 et 3 heures.
- Biotransformation :
-
- Hydroxylation et glycuroconjugaison du dérivé formé.
- Hydroxylation et glycuroconjugaison du dérivé formé.
- Excrétion :
-
- – Urines :
- apparition de fluméquine dès la 2e heure suivant l’administration orale. Dans les 24 heures, environ 60 à 70 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines dont 10 % sous forme active. Après administration unique, la concentration maximale, voisine de 280 µg/ml, est atteinte entre la 3e et la 6e heure. La présence de fluméquine est encore notable au-delà de la 12e heure.
-
- – Fèces :
- dans les 24 heures, l’excrétion est voisine de 5 à 10 %.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932009756 (1976 rév 18.08.2004). |
Prix : | 11.56 euros (30 comprimés). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoires GERDA
6, rue Childebert. 69002 Lyon
Info médic : Tél : 04 72 77 69 19
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