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EPIRUBICINE TEVA CLASSICS 2 mg/ml sol inj p perf






solution injectable pour perfusion
par 1 ml
épirubicine chlorhydrate2 mg
Excipients : sodium chlorure, sodium, acide chlorhydrique pour l’ajustement du pH, eau ppi.

L’épirubicine est utilisée dans le traitement de certaines néoplasies, parmi lesquelles :
– carcinome du sein,
– carcinome de l’estomac.

  • En administration intra-vésicale, l’épirubicine s’est révélée bénéfique dans le traitement :
    – du carcinome papillaire transitionnel de la vessie,
    – du carcinome in situ,
    – et pour la prophylaxie intra-vésicale de la récurrence de carcinome superficiel de la vessie après résection trans-uréthrale.
  • Le chlorhydrate d’épirubicine 2 mg/ml peut être utilisé dans des schémas de poly-chimiothérapie.
  • Pour une utilisation intra-vésicale le rapport du bénéfice-risque positif peut être établi uniquement chez les patients pour lesquels le BCG vivant atténué est contre-indiqué ou inadapté.

  • L’épirubicine est exclusivement destinée à une utilisation intraveineuse ou intravésicale.
  • Utilisation intraveineuse
    Il est recommandé d’injecter la solution rouge, qui doit être limpide et transparente, dans la tubulure d’une perfusion intraveineuse de solution saline physiologique ou de glucose à 5 % en injection lente, sur une durée maximale de 30 minutes (selon la dose et le volume de perfusion). L’aiguille doit être correctement placée dans la veine. Cette méthode réduit le risque de thrombose et d’extravasation susceptibles de produire un phlegmon grave et une nécrose. En cas d’extravasation, stopper immédiatement l’administration. L’injection dans une petite veine et l’injection répétée dans la même veine peuvent produire une sclérose veineuse.
  • Dose habituelle
    En monothérapie, la dose recommandée pour l’adulte est de 60-90 mg/m² de surface corporelle. L’épirubicine doit être injectée par voie intraveineuse en 3-5 minutes. La même dose est administrée 21 jours plus tard.
  • Il convient de tenir compte de l’ état hématologique et médullaire du patient pour fixer le calendrier d’administration.
  • Si des signes de toxicité apparaissent, notamment neutropénie/fièvre neutropénique et thrombocytopénie (pouvant persister au jour 21), il peut être nécessaire de modifier la dose ou de retarder l’administration de la dose suivante.
  • Dose élevée
    Dans le traitement du carcinome du sein, l’épirubicine en monothérapie à dose élevée doit être administrée selon le schéma suivant :
    Pour le traitement à dose élevée, l’épirubicine peut être administrée en bolus intraveineux en 3 – 5 minutes ou sous forme de perfusion d’une durée de 30 minutes au maximum.
  • Carcinome du sein
    Pour le traitement adjuvant de patientes atteintes d’un cancer du sein précoce et présentant des ganglions lymphatiques positifs, des doses intraveineuses d’épirubicine de 100 mg/m² (dose unique le jour 1) à 120 mg/m² (en deux doses divisées, les jours 1 et 8) toutes les 3 – 4 semaines sont recommandées, en association avec du cyclophosphamide et du 5-fluorouracile en intraveineuse et du tamoxifène par voie orale.
  • Il est recommandé d’utiliser une dose plus faible (60-75 mg/m² pour le traitement habituel et 105 – 120 mg/m² pour le traitement à la dose élevée) ou de retarder l’administration de la dose suivante pour les patientes présentant une réduction de la fonction médullaire due à une chimiothérapie ou à une radiothérapie antérieures, en raison de l’âge ou d’une infiltration néoplasique de la moelle osseuse. La dose complète par cycle peut être administrée en 2 – 3 jours consécutifs.
  • Les doses suivantes d’épirubicine sont couramment utilisées en monothérapie et en traitement d’association contre diverses tumeurs, comme indiqué :
     Cancer   Dose d’épirubicine   (mg/m²)* 
        Monothérapie   Traitement en association 
     Cancer de l’estomac   60 – 90   50 
     Cancer de la vessie   50 mg/50 ml ou 80 mg/50 ml
    (carcinome in situ)
    Prophylaxie : 50 mg/50 ml par
    semaine pendant 4 semaines
    puis par mois pendant 11 mois 
      

    * Les doses sont généralement administrées le jour 1 ou les jours 1, 2 et 3 à 21 jours d’intervalle.
  • Chimiothérapie d’association
    Lorsque le chlorhydrate d’épirubicine 2 mg/ml est utilisé en association avec d’autres agents anti-tumoraux, la dose est réduite en conséquence. Les doses couramment utilisées sont indiquées dans le tableau ci-dessus.
  • Groupes de patients particuliersSujets âgés
    Chez les patients âgés, il est recommandé de réduire la dose.Enfant
    La sécurité et l’efficacité de l’épirubicine n’ont pas été établies chez l’enfant.Insuffisance hépatique
    L’épirubicine est excrétée principalement par le foie. Chez les patients présentant un trouble de la fonction hépatique, la dose doit être réduite comme suit pour éviter une augmentation de la toxicité générale :
     Bilirubine sérique   AST (aspartate aminotransférase)   Réduction de la dose 
     1,4 – 3 mg/100 ml   2-4 fois la limite normale supérieure   Réduction de la dose de 50% 
     > 3 mg/100 ml   > 4 fois la limite normale   Réduction de la dose de 75% 
    Insuffisance rénale
    L’insuffisance rénale modérée n’exige pas une réduction de la dose, étant donné la faible quantité d’épirubicine excrétée par voie rénale. Toutefois, une réduction de dose est recommandée pour les patients présentant une insuffisance rénale grave (créatinine sérique > 450 µmol/l).Utilisation intra-vésicale
    Voir ci-contre concernant les instructions de dilution du produit avant administration.
  • L’épirubicine peut être administrée par voie intra-vésicale pour le traitement du carcinome superficiel de la vessie, du carcinome in situ et en prophylaxie pour prévenir la récurrence après résection transuréthrale. Elle ne doit pas être administrée par voie intra-vésicale pour le traitement de tumeurs invasives qui ont pénétré la paroi vésiculaire, car un traitement systémique ou une intervention chirurgicale sont plus adaptés à ces cas.
  • Divers schémas d’administration sont utilisés. Lignes directrices pouvant être utilisées :
    Carcinome superficiel de la vessie : lavage vésical hebdomadaire avec 50 mg/50 ml (dilution avec une solution saline physiologique ou de l’eau stérile) pendant 8 semaines. Une réduction de la dose de 30 mg pour 50 ml est conseillée en cas de toxicité locale (cystite chimique).Carcinome in situ : jusqu’à 80 mg/50 ml (selon la tolérance du patient).Prophylaxie de la récurrence après résection transuréthrale : 4 administrations hebdomadaires de 50 mg/50 ml suivies par 11 instillations mensuelles de la même dose.
  • TABLEAU DE DILUTION POUR LES SOLUTIONS POUR INSTILLATION VÉSICALE
     Dose d’épirubicine requise   Volume d’injection d’épirubicine
    à 2 mg/ml 
     Volume de diluant eau PPI
    ou solution saline à 0,9% 
     Volume total pour instillation
    vésicale 
     30 mg   15 ml   35 ml   50 ml 
     50 mg   25 ml   25ml   50 ml 
     80 mg   40 ml   10 ml   50 ml 

    La solution doit être maintenue dans la vessie pendant 1 – 2 heures. Pour éviter toute dilution excessive dans l’urine, il convient d’indiquer au patient de ne rien boire dans les 12 heures précédant l’instillation. Pendant l’instillation, le patient doit se retourner de temps en temps ; il convient également de lui indiquer d’uriner à la fin de la période d’instillation.Précautions particulières d’élimination et de manipulation
    La préparation d’une solution pour perfusion doit être effectuée par un personnel spécialisé, dans des conditions aseptiques.
  • La préparation de la solution pour perfusion doit être effectuée dans une zone aseptique réservée à cet usage.
  • Les personnes qui manipulent le chlorhydrate d’épirubicine 2 mg/ml doivent porter des gants de protection, des lunettes de sécurité et un masque.
  • Le chlorhydrate d’épirubicine 2 mg/ml peut être dilué dans une solution de NaCl à 0,9 % ou de glucose à 5 % et être administré par voie intraveineuse. La solution doit être préparée immédiatement avant emploi.
  • Pour l’administration intra-vésicale, le produit doit être dilué avec une solution de NaCl à 0,9 % ou de l’eau stérile. La concentration de la dilution doit être de 0,6-1,6 mg/ml.
  • Le chlorhydrate d’épirubicine 2mg/ml ne contient pas de conservateurs et n’est donc adapté qu’à un usage unique. Après usage, le résidu inutilisé doit être détruit conformément aux réglementations concernant les agents cytostatiques. Voir aussi  » Elimination « .
  • Le médicament renversé ou ayant fui peut être inactivé avec une solution d’hypochlorite de sodium à 1 % ou simplement avec un agent tampon à base de phosphate (pH > 8), jusqu’à ce que la solution soit décolorée.
  • Tous les matériaux de nettoyage doivent être éliminés comme indiqué à la rubrique  » Elimination « .
  • Les femmes enceintes doivent éviter tout contact avec les agents cytostatiques.
  • Les excreta et les vomissements doivent être nettoyés avec soin.
  • Tout flacon endommagé doit être traité avec les mêmes précautions et doit être considéré comme un déchet contaminé. Les déchets contaminés doivent être conservés dans des poubelles portant le marquage approprié. Voir à la rubrique  » Elimination « .
  • Elimination
    Tout produit non utilisé, tout matériel utilisé pour la préparation et l’administration ou étant entré en contact avec le chlorhydrate d’épirubicine, doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Allaitement
    • Aplasie médullaire
      Voie intraveineuse.
    • Insuffisance cardiaque sévère
      Voie intraveineuse.
    • Infarctus du myocarde
      Voie intraveineuse.
    • Cardiopathie sévère non contrôlée
      Voie intraveineuse.
    • Antécédent récent d’infarctus du myocarde
      Voie intraveineuse.
    • Arythmie
      Voie intraveineuse.
    • Antécédent de traitement par anthracycline
      Voie intraveineuse.
    • Infection aiguë évolutive
      Voie intraveineuse.
    • Angor instable
      Voie intraveineuse.
    • Cardiomyopathie
      Voie intraveineuse.
    • Infection urinaire aiguë
      Voie intravesicale.
    • Inflammation au site d’injection
      Voie intravesicale.
    • Hématurie
      Voie intravesicale.
    • Tumeur invasive de la vessie
      Voie intravesicale.
    • Contre-indication liée à la technique
      Voie intravesicale.
    • Rétention urinaire
      Voie intravesicale.
    • Spasme vésical
      Voie intravesicale.

    • Traitement à administrer en service spécialisé
    • Surveillance par un médecin spécialisé pendant le traitement
      Le chlorhydrate d’épirubicine doit être utilisé exclusivement chez les patients sous la surveillance
      étroite d’un médecin spécialisé dans l’utilisation des médicaments oncolytiques.
    • Ne pas administrer par voie sous-cutanée
    • Ne pas administrer par voie intramusculaire
    • Surveillance de l’ionogramme plasmatique pendant le traitement
      Le traitement initial exige une surveillance minimale attentive de divers paramètres biologiques.
    • Surveillance de la fonction cardiaque pendant le traitement
      Le traitement initial exige une surveillance attentive de la fonction cardiaque.
    • La cardiotoxicité est un risque du traitement par anthracycline qui peut se manifester par des effets précoces (par exemple aigus) ou des effets tardifs (par exemple retardés).
    • Cela provoque une réduction définitive du voltage de l’onde QRS, une prolongation au-delà des limites normales de l’intervalle de temps systolique (rapport PEP/LVET) et une réduction de la fraction d’éjection ventriculaire gauche. Un diagnostic précoce d’une insuffisance cardiaque provoquée par des agents cytostatiques apparaît essentiel pour la réussite du traitement par digitaliques, diurétiques, vasodilatateurs périphériques, régime alimentaire pauvre en sel et repos au lit suffisant. Par conséquent, la surveillance cardiaque des patients traités par l’épirubicine est extrêmement importante et il est recommandé d’évaluer leur fonction cardiaque par des techniques non invasives.
    • Evénements précoces (ou aigus). Les manifestations de la cardiotoxicité précoce de l’épirubicine sont principalement la tachycardie sinusale et/ou des anomalies de l’électrocardiogramme (ECG) comme des modifications non spécifiques du segment ST et de l’onde T. Des tachyarythmies, y compris des extrasystoles ventriculaires, une tachycardie ventriculaire et une bradycardie, ainsi qu’un bloc auriculo-ventriculaire et un bloc de branche ont également été signalés. Ces effets ne permettent habituellement pas de prédire la survenue subséquente de manifestations de toxicité tardive, sont rarement graves sur le plan clinique, et ne sont généralement pas une cause d’abandon du traitement à l’épirubicine.
    • Evénements tardifs (ou retardés). Les manifestations de cardiotoxicité tardive surviennent habituellement vers la fin du traitement à l’épirubicine ou dans un délai de 2 à 3 mois après son terme. Des événements tardifs, observés de plusieurs mois à plusieurs années après le traitement, ont toutefois été rapportés. La myocardiopathie tardive se manifeste par la réduction de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) et/ou par des signes et des symptômes d’insuffisance cardiaque congestive (ICC) comme la dyspnée, l’œdème pulmonaire, l’œdème déclive, la cardiomégalie et l’hépatomégalie, l’oligurie, l’ascite, l’épanchement pleural, et le bruit de galop. L’ICC mettant en jeu le pronostic vital est la forme la plus grave de myocardiopathie liée à l’absorption d’anthracyclines et constitue la manifestation de toxicité limitant la dose cumulée pour ce type de médicament.
    • La probabilité de survenue d’une ICC augmente rapidement avec des doses cumulées totales croissantes d’épirubicine supérieures à 900 mg/m² ou une dose cumulée inférieure chez les patients qui ont subi une radiothérapie de la région médiastinale ; l’administration d’une dose supérieure à cette dose cumulée ne sera réalisée que sous surveillance étroite (voir Propriétés pharmacodynamiques).
    • Avant d’entreprendre un traitement à l’épirubicine, il faut évaluer la fonction cardiaque des patients, puis la surveiller (par ECG, échocardiographie ou mesure nucléaire de la fraction d’éjection [par angiographie isotopique]) pendant toute la durée du traitement afin de minimiser le risque d’atteinte cardiaque grave. Ce risque peut être réduit par surveillance régulière de la FEVG pendant le traitement avec interruption immédiate de l’épirubicine au premier signe d’altération fonctionnelle. Les méthodes d’évaluation quantitative adaptées pour l’évaluation répétée de la fonction cardiaque (évaluation de la FEVG) comprennent l’angiographie isotopique MUGA (ventriculographie scintigraphie par la méthode  » multigated « ) et l’échocardiographie (ECHO). Il est recommandé d’évaluer la fonction cardiaque au début en jumelant l’ECG à un angiogramme MUGA ou à un échocardiogramme ECHO, notamment chez les patients présentant des facteurs de risque favorisant la cardiotoxicité. Il faut de nouveau évaluer la FEVG par angiographie isotopique ou par échocardiographie, notamment à des doses cumulées d’anthracyclines plus élevées. La technique utilisée pour l’évaluation doit être la même pendant toute la durée du suivi.
    • Etant donné le risque de myocardiopathie, une dose cumulée d’épirubicine de 900 mg/m² ne sera dépassée que sous surveillance étroite.
    • Tout traitement concomitant par un médicament potentiellement cardiotoxique doit être pris en considération au moment de définir la dose cumulée maximale d’épirubicine. Une dose cumulée de 900 à 1 000 mg/m² ne sera dépassée que sous stricte surveillance, à la fois avec des doses habituelles et avec des doses élevées d’épirubicine. Au-dessus de ce niveau, le risque d’insuffisance cardiaque congestive irréversible augmente nettement.
    • Les facteurs de risque de toxicité cardiaque comprennent les maladies cardiovasculaires évolutives ou latentes, les antécédents de radiothérapie ou la radiothérapie concomitante de la région médiastinale ou péricardique, les antécédents de traitement par d’autres anthracyclines ou anthracénédiones, et l’utilisation concomitante d’autres médicaments ayant le pouvoir de supprimer la contractilité cardiaque ou d’autres médicaments cardiotoxiques (par exemple le trastuzumab).
    • La surveillance de la fonction cardiaque doit être particulièrement attentive chez les patients recevant des doses cumulées élevées et chez ceux présentant des facteurs de risque. Les patients âgés, les enfants et les patients ayant des antécédents de cardiopathie sont particulièrement exposés au risque de cardiotoxicité.
    • Avec l’épirubicine, la cardiotoxicité peut cependant survenir à des doses cumulées inférieures, qu’il existe ou non des facteurs de risque.
    • Il est probable que la toxicité de l’épirubicine et d’autres anthracyclines ou anthracénédiones soit additive.
    • Respecter les conditions d’utilisation du médicament
      Si l’épirubicine est administrée en perfusion continue, celle-ci doit de préférence avoir lieu via une voie veineuse centrale.
    • L’injection dans un petit vaisseau ou des injections répétées dans la même veine peuvent provoquer une phlébosclérose. Le respect des procédures d’administration recommandées peut réduire au minimum le risque de phlébite/thrombophlébite au point d’injection (voir
      Posologie et mode d’administration).
    • Pathologie sévère associée
      Les patients doivent être remis de toutes toxicités aiguës (comme de stomatite, mucosite, neutropénie, thrombocytopénie et infections généralisées) ou d’un traitement cytotoxique antérieur avant de débuter un traitement avec de l’épirubicine.
    • Même si le traitement avec des doses élevées d’épirubicine (par exemple > ou = à 90 mg/m² toutes les 3 à 4 semaines) causes des effets indésirables généralement identiques que ceux observés à des doses standard (< 90 mg/m² toutes les 3 à 4 semaines), la sévérité de la neutropénie et des stomatites / mucosites peut être augmentée.
    • Risque d’insuffisance médullaire
      Comme tous les agents cytotoxiques, l’épirubicine peut être responsable d’une dépression médullaire. Il faut effectuer un bilan hématologique, comprenant une formule leucocytaire, avant et pendant chaque cycle de traitement par l’épirubicine. Une leucopénie et/ou une granulocytopénie (neutropénie) réversibles et dose-dépendantes sont les principales manifestations de la toxicité hématologique de ce médicament et constituent les effets toxiques aigus limitant la dose la plus fréquente pour ce type de médicament. La leucopénie et la neutropénie sont habituellement plus prononcées avec des schémas posologiques à doses élevées, et atteignent leur nadir dans la plupart des cas de 10 à 14 jours après l’administration du médicament. Elles sont généralement passagères, les numérations de leucocytes et de neutrophiles se normalisant le plus souvent avant le 21ème jour. La thrombocytopénie et l’anémie sont également possibles. Les conséquences cliniques d’une dépression médullaire profonde comprennent la fièvre, une infection, une septicémie/un choc septique, une hémorragie, une hypoxie tissulaire ou le décès.
    • Risque de leucémie
      Des cas de leucémie secondaire, précédés ou non d’une phase préleucémique, ont été signalés chez les patients traités par des anthracycline, y compris par l’épirubicine. La leucémie secondaire est plus fréquente lorsque ces médicaments sont administrés en combinaison avec des antinéoplasiques pouvant altérer l’ADN, en combinaison avec une radiothérapie ou lorsque les patients ont reçu un traitement antérieur avec des médicaments cytotoxiques, ou lorsque les doses d’anthracyclines ont augmenté progressivement. Ces leucémies peuvent se manifester après une période de latence de 1 à 3 ans. (Voir Propriétés pharmacodynamiques).
    • Risque de mucosite/stomatite
      L’épirubicine est émétogène. Une inflammation de la muqueuse/une stomatite apparaît généralement peu après l’administration du médicament, qui, si elle est grave, peut évoluer vers l’ulcération des muqueuses en quelques jours. Chez la plupart des patients, cet effet indésirable se résorbe avant la troisième semaine de traitement.
    • Surveillance de la fonction hépatique avant et pendant le traitement
      L’épirubicine est principalement éliminée par les voies hépatobiliaires. Il est recommandé d’évaluer la bilirubine sérique totale, les niveaux d’alcaline phosphatase, d’ALAT et d’ASAT avant et pendant le traitement par l’épirubicine.
    • Hyperbilirubinémie
      La clairance du médicament peut être plus lente et s’accompagner d’une toxicité globale accrue chez les patients dont la bilirubinémie est élevé(e).
    • L’administration de doses plus faibles est recommandée chez ces patients (voir Posologie et mode d’administration et Propriétés pharmacocinétiques). Il ne faut pas administrer d’épirubicine en cas d’atteinte hépatique grave (voie Contre-indications).
    • ASAT (augmentation)
      La clairance du médicament peut être plus lente et s’accompagner d’une toxicité globale accrue chez les patients dont le niveau d’ASAT est élevé(e).
    • L’administration de doses plus faibles est recommandée chez ces patients (voir Posologie et mode d’administration et Propriétés pharmacocinétiques). Il ne faut pas administrer d’épirubicine en cas d’atteinte hépatique grave (voie Contre-indications).
    • Surveillance de la fonction rénale avant et pendant le traitement
      Il faut doser la créatinine sérique avant et pendant l’administration d’épirubicine.
    • L’ajustement de la posologie est nécessaire chez les patients dont la créatinine sérique est supérieure à 5 mg/dL (voir Posologie et mode d’administration).
    • Risque de thrombophlébite
      – L’injection dans un petit vaisseau ou des injections répétées dans la même veine peuvent provoquer une phlébosclérose. Le respect des procédures d’administration recommandées peut réduire au minimum le risque de phlébite/thrombophlébite au point d’injection (voir
      Posologie et mode d’administration).
    • – Comme avec tout agent cytotoxique, des cas de thrombophlébite et d’accident thromboembolique, y compris d’embolie pulmonaire (mortelle dans certains cas) consécutifs à l’administration d’épirubicine ont été rapportés.
    • En cas d’extravasation arrêter la perfusion et traiter la zone infiltrée
      L’extravasation de l’épirubicine durant une injection intraveineuse peut produire une douleur locale, des lésions tissulaires graves (vésication, cellulite grave) et une nécrose. Si des signes ou symptômes d’extravasation se manifestent durant l’administration intraveineuse d’épirubicine, l’injection ou la perfusion de médicament doit être interrompue immédiatement. L’application de glace sur la zone pendant 24 heures peut soulager la douleur du patient. L’infiltration locale de corticoïdes, en combinaison ou non avec une solution de bicarbonate de sodium (8,4%) et l’application locale de diméthyl sulfoxyde et de glace ont eu différents degrés de succès. Une nécrose pouvant survenir plusieurs semaines après l’extravasation, le patient sera placé sous surveillance étroite après un tel événement, et un chirurgien plastique sera consulté en vue d’une éventuelle excision.
    • Risque d’atteinte tissulaire en cas d’extravasation
      L’extravasation de l’épirubicine durant une injection intraveineuse peut produire une douleur locale, des lésions tissulaires graves (vésication, cellulite grave) et une nécrose. Si des signes ou symptômes d’extravasation se manifestent durant l’administration intraveineuse d’épirubicine, l’injection ou la perfusion de médicament doit être interrompue immédiatement. L’application de glace sur la zone pendant 24 heures peut soulager la douleur du patient. L’infiltration locale de corticoïdes, en combinaison ou non avec une solution de bicarbonate de sodium (8,4%) et l’application locale de diméthyl sulfoxyde et de glace ont eu différents degrés de succès. Une nécrose pouvant survenir plusieurs semaines après l’extravasation, le patient sera placé sous surveillance étroite après un tel événement, et un chirurgien plastique sera consulté en vue d’une éventuelle excision.
    • Risque d’embolie gazeuse
      Comme avec tout agent cytotoxique, des cas de thrombophlébite et d’accident thromboembolique, y compris d’embolie pulmonaire (mortelle dans certains cas) consécutifs à l’administration d’épirubicine ont été rapportés.
    • Risque de syndrome de lyse tumorale
      L’épirubicine peut entraîner une hyperuricémie, vu l’important catabolisme des purines qui accompagne la lyse médicamenteuse rapide des cellules néoplasiques (syndrome de lyse tumorale). Les taux sanguins d’acide urique, de potassium, de phosphate de calcium et de créatinine doivent être évalués après un traitement initial. Une bonne hydratation, l’alcalinisation des urines et l’emploi d’allopurinol à titre prophylactique pour prévenir l’hyperuricémie peuvent réduire au minimum le risque de complications liées au syndrome de lyse tumorale.
    • Déficit immunitaire
      L’administration de vaccins à virus vivant ou atténués chez les patients immunodéprimés par des agents chimiothérapeutiques, y compris l’épirubicine, peut entraîner une infection grave, voire mortelle.
    • Utiliser une contraception efficace pdt le traitement puis pdt 6 mois après l’arrêt du traitement
      Hommes et femmes doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant les 6 mois qui suivent.
    • L’épirubicine peut être génotoxique. Les hommes et les femmes recevant de l’épirubicine doivent recourir à une méthode de contraception efficace. Il est conseillé aux patients souhaitant avoir un enfant après la fin de leur traitement de solliciter un conseil génétique lorsque ceci est adapté et possible.
    • Risque sur la fertilité masculine
      L’épirubicine pourrait provoquer des lésions chromosomiques dans les spermatozoïdes humains. Les hommes recevant un traitement à l’épirubicine doivent avoir recours à une méthode de contraception efficace. En outre, l’épirubicine pouvant être responsable de stérilité irréversible, il est recommandé de se renseigner sur la conservation du sperme avant le traitement. Il est déconseillé aux hommes traités par épirubicine de concevoir un enfant pendant le traitement et pendant 6 mois après le traitement.
    • Préménopause
      L’épirubicine peut être responsable d’aménorrhée et de ménopause précoce chez la femme en préménopause.
    • Risque de néphropathie
      L’administration d’épirubicine peut entraîner des symptômes de cystite chimique (tels que la dysurie, la polyurie, la nycturie, la strangurie, l’hématurie, des malaises vésicaux et la nécrose de la paroi vésicale) et une constriction vésicale. Une attention particulière doit être portée aux problèmes de cathétérisme (par exemple, obstruction de l’urètre due à la présence de tumeurs intravésicales massives).
    • Risque d’ulcère digestif
      L’administration intra-artérielle d’épirubicine (embolisation artérielle transcathéter pour les thérapies locorégionales de carcinomes hépatocellulaires primaires ou de métastases hépatiques) peut entraîner l’apparition (outre une toxicité systémique similaire à celle observée après l’administration intraveineuse d’épirubicine) d’événements locaux ou régionaux qui comprennent des ulcères gastroduodénaux (probablement dus au reflux des médicaments dans l’artère gastrique). Cette voie d’administration peut conduire à une nécrose diffuse du tissu perfusé.
    • Risque d’inflammation péri-lésionnelle
      L’administration intra-artérielle d’épirubicine (embolisation artérielle transcathéter pour les thérapies locorégionales de carcinomes hépatocellulaires primaires ou de métastases hépatiques) peut entraîner l’apparition (outre une toxicité systémique similaire à celle observée après l’administration intraveineuse d’épirubicine) d’événements locaux ou régionaux qui comprennent un rétrécissement des voies biliaires dû à une cholangite sclérosante médicamenteuse. Cette voie d’administration peut conduire à une nécrose diffuse du tissu perfusé.
    • Sujet sous régime hyposodé ou désodé
      Ce médicament contient 3,5 mg de sodium par mL de solution pour injection ou perfusion. Cet élément doit être pris en compte par les patients suivant un régime pauvre en sel.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les femmes ne doivent pas tomber enceintes pendant un traitement par l’épirubicine.
  • Selon des données expérimentales sur les animaux, l’épirubicine peut être tératogène. Les patientes doivent impérativement être informées du risque potentiel encouru par le fœtus si un traitement par l’épirubicine est utilisé pendant la grossesse (notamment au cours du premier trimestre) ou si elles venaient à tomber enceintes pendant un traitement par l’épirubicine. Les médicaments cytostatiques ne doivent être utilisés qu’en cas d’indication stricte et uniquement lorsque les bénéfices potentiels pour la mère sont supérieurs aux risques possibles d’effets indésirables sur la reproduction.
  • Aucune étude n’a été réalisée chez les femmes enceintes. L’épirubicine ne sera utilisée chez la femme enceinte que si les avantages attendus l’emportent sur les risques potentiels pour le fœtus.
  •  Allaitement :

    On ne sait pas si l’épirubicine passe dans le lait maternel. Etant donné qu’un grand nombre de médicaments, dont les anthracyclines, passent dans le lait maternel, et au vu de la possibilité de réactions indésirables graves à l’épirubicine chez l’enfant allaité, il est impératif d’interrompre l’allaitement avant de prendre ce médicament.

    L’effet de l’épirubicine sur la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a pas fait l’objet d’une évaluation systémique.
  • L’épirubicine peut cependant être responsable d’épisodes de nausées et de vomissement, qui peuvent affecter temporairement la capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    • Infection (Fréquent)
    • Choc septique
    • Septicémie
    • Pneumopathie
    • Leucémie aiguë lymphoblastique (Rare)
    • Leucémie aiguë myéloblastique (Rare)
    • Insuffisance médullaire (Très fréquent)
    • Leucopénie (Très fréquent)
    • Granulopénie (Très fréquent)
    • Neutropénie (Très fréquent)
    • Anémie (Très fréquent)
    • Neutropénie fébrile (Très fréquent)
    • Thrombopénie (Peu fréquent)
    • Hémorragie
    • Hypoxie
    • Réaction anaphylactique (Rare)
    • Choc anaphylactique (Rare)
    • Eruption cutanée (Rare)
    • Prurit (Rare)
    • Fièvre (Rare)
    • Frisson (Rare)
    • Anorexie (Fréquent)
    • Déshydratation (Fréquent)
    • Hyperuricémie (Rare)
    • Vertige (Rare)
    • Neuropathie périphérique
    • Céphalée
    • Conjonctivite
    • Kératite
    • Insuffisance cardiaque congestive (Rare)
    • Electrocardiogramme (anomalie) (Rare)
    • Arythmie (Rare)
    • Cardiomyopathie (Rare)
    • Tachycardie ventriculaire (Rare)
    • Bradycardie (Rare)
    • Bloc auriculoventriculaire (Rare)
    • Bloc de branche (Rare)
    • Bouffée vasomotrice (Fréquent)
    • Sclérose veineuse (Fréquent)
    • Phlébite (Peu fréquent)
    • Thrombophlébite (Peu fréquent)
    • Choc cardiogénique
    • Thromboembolie artérielle
    • Embolie pulmonaire
    • Mucite (Fréquent)
    • Oesophagite (Fréquent)
    • Vomissement (Fréquent)
    • Diarrhée (Fréquent)
    • Nausée (Fréquent)
    • Alopécie (Très fréquent)
    • Urticaire (Rare)
    • Erythème au point d’injection (Rare)
    • Hypermélanose
    • Couleur de l’ongle (modification)
    • Photosensibilisation
    • Dermatite post-radiothérapique
    • Couleur de l’urine (modification) (Très fréquent)
    • Protéinurie
    • Aménorrhée (Rare)
    • Azoospermie (Rare)
    • Malaise (Rare)
    • Asthénie (Rare)
    • Transaminases (augmentation) (Rare)
    • Insuffisance ventriculaire gauche
    • Cystite hémorragique (Fréquent)
      Voie intravesicale.
    • Complications liées à la voie d’administration
      Voie intravesicale.

    • Classement ATC : 
          L01DB03 / EPIRUBICINE
    • Classement Vidal : 
          Antinéoplasique : inhibiteur des topo-isomérases II Cancérologie

    Liste I
    • CIP : 5752408 (EPIRUBICINE TEVA CLASSICS 2 mg/ml sol inj p perf : 1Fl/25ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Téva Santé


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