glatiramère
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p seringue | |
Glatiramère acétate* | 20 mg |
(soit en glatiramère : 18 mg/ml) |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La posologie recommandée chez l’adulte est de 20 mg d’acétate de glatiramère (une seringue préremplie de 1 ml), administrés par voie sous-cutanée une fois par jour : cf Modalités de manipulation et d’élimination. Pour réduire le risque de réaction au site d’injection (irritation, douleur, lipodystrophie irréversible ou nécrose), un site d’injection différent doit être choisi chaque jour.
L’instauration et le renouvellement du traitement par l’acétate de glatiramère doivent être réalisés sous la surveillance d’un neurologue.
En l’état actuel des connaissances, la durée de traitement ne peut être précisée.
La décision d’un traitement de longue durée sera prise sur la base d’une évaluation clinique personnalisée au cas par cas par le médecin traitant.
Coût du traitement journalier : 32,30 euro(s).- Utilisation chez l’enfant et l’adolescent :
- Aucune étude clinique contrôlée, prospective, randomisée ou pharmacocinétique n’a été réalisée chez l’enfant ou l’adolescent.
- Cependant, quelques données publiées suggèrent que le profil de sécurité de Copaxone chez l’adolescent âgé de 12 à 18 ans traité par 20 mg d’acétate de glatiramère en sous-cutanée tous les jours est comparable à celui observé chez l’adulte.
- Il n’existe pas assez d’information disponible sur l’utilisation de l’acétate de glatiramère chez l’enfant de moins de 12 ans et, par conséquent, l’acétate de glatiramère ne doit pas être utilisé dans cette population.
- Utilisation chez le sujet âgé :
- L’acétate de glatiramère n’a pas été étudié chez le sujet âgé.
- Utilisation chez l’insuffisant rénal :
- L’acétate de glatiramère n’a pas été étudié chez l’insuffisant rénal (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
Mode d’administration :
Les patients doivent être formés à la technique d’auto-injection. La première injection doit être réalisée sous la surveillance, pendant au moins 30 minutes, d’un personnel de santé. Un site d’injection différent doit être choisi chaque jour, ce qui réduira les risques d’irritation ou de douleur au site d’injection. Les sites pour auto-injection comprennent l’abdomen, les bras, les hanches et les cuisses.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
INTERACTIONS |
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’acétate de glatiramère lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, l’utilisation de l’acétate de glatiramère est déconseillée pendant la grossesse.
Allaitement :
En raison de l’absence de données de passage de Copaxone dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé au cours du traitement.
EFFETS INDÉSIRABLES |
Système/organe | Très fréquent (> 1/10) | Fréquent (> 1/100, <= 1/10) |
Infections et infestations | Herpès, candidose vaginale | |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) | Néoplasme cutané bénin | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Lymphadénopathie | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Gain de poids | |
Affections psychiatriques | Anxiété | Nervosité |
Affections du système nerveux | Syncope, tremblements | |
Affections oculaires | Troubles visuels | |
Affections cardiaques | Palpitations | Tachycardie |
Affections vasculaires | Vasodilatation | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée | |
Affections gastro-intestinales | Nausées | Vomissements |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rash, sueurs | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Douleur thoracique, réaction au site d’injection, douleur | Frissons, oedème visage, oedème |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Groupe pharmacothérapeutique : Autres cytokines et immunomodulateurs (code ATC : L03AX13).
L’acétate de glatiramère est un agent immunomodulateur. Chez l’animal, il a été montré que cette molécule était efficace dans la guérison, la prévention et la réduction de l’intensité des formes aiguës et rémittentes d’encéphalomyélite allergique expérimentale (EAE) chez la souris, le rat, le cobaye, le lapin et le primate (singe rhésus et babouin). Le suivi de l’IRM cérébrale a montré la réduction de la formation de nouvelles lésions (à la fois en séquences pondérées T1 ou T2) deux mois après le début du traitement.
Un total de 269 patients ont été traités par l’acétate de glatiramère dans trois études cliniques contrôlées. La première était une étude d’une durée de deux ans sur 50 patients (acétate de glatiramère 20 mg n = 25, placebo n = 25) ayant reçu un diagnostic de SEP récurrente/rémittente selon les critères standard de l’époque avec au moins deux poussées récurrentes de troubles neurologiques au cours des deux années précédentes. La deuxième étude a appliqué les mêmes critères d’inclusion et comprenait 251 patients traités pendant au moins 2 ans (acétate de glatiramère 20 mg n = 125, placebo n = 126).
La troisième, une étude de 9 mois comprenant 239 patients (acétate de glatiramère 20 mg n = 119, placebo n = 120) avait les mêmes critères d’inclusion que la première et la seconde étude avec le critère supplémentaire suivant : les patients devaient avoir au moins une lésion rehaussée au gadolinium sur l’IRM de screening.
L’acétate de glatiramère a un effet statistiquement significatif sur la diminution du nombre de poussées après deux ans de traitement contre placebo (diminution d’environ 30 % du nombre moyen de poussées versus placebo, soit une différence de 0,5 poussée sur deux ans). Cet effet est confirmé par une diminution d’environ 30 % des principaux paramètres de suivi des lésions en IRM.
Il n’a pas été démontré d’effet bénéfique de l’acétate de glatiramère sur la progression du handicap chez les patients atteints de sclérose en plaques évoluant par poussée.
Il n’a pas été démontré qu’un traitement par l’acétate de glatiramère ait un effet bénéfique sur la durée ou la gravité des poussées.
Actuellement, il n’y a pas de données démontrant l’intérêt de l’acétate de glatiramère chez les patients atteints de sclérose en plaques de forme d’emblée, ou secondairement progressive.
- Événement unique démyélinisant évocateur d’une sclérose en plaques :
- Un essai clinique contrôlé sous placebo incluait 481 patients (Copaxone n = 243, placebo n = 238) ayant présenté un événement clinique isolé bien défini avec une manifestation neurologique monofocale et des résultats d’IRM hautement évocateurs d’une sclérose en plaques (au moins deux lésions cérébrales au-dessus de 6 mm de diamètre sur l’IRM en T2). Toute maladie autre que la sclérose en plaques expliquant mieux la symptomatologie du patient devait être exclue.
- Lors de la phase contrôlée contre placebo sur une période de 3 ans, Copaxone a permis de retarder, de façon statistiquement significative et cliniquement confirmée, l’évolution vers une sclérose en plaques cliniquement définie (SEPCD) en accord avec les critères de Poser ; ceci correspond à une réduction du risque de 45 % (hasard ratio = 0,55, intervalle de confiance à 95 % : 0,40-0,77, p < 0,0005). Une sclérose en plaques cliniquement définie est survenue chez 43 % des patients traités par placebo contre 25 % des patients traités par Copaxone.
- Un effet favorable de Copaxone contre placebo a aussi été démontré sur 2 paramètres secondaires en IRM : le nombre de nouvelles lésions T2 et le volume des lésions T2.
- Une analyse post-hoc a été faite sur des patients avec différentes caractéristiques de base permettant d’identifier une population à haut risque de développer une seconde poussée de SEP. Chez les sujets présentant à l’IRM au moins une lésion en T1 prenant le gadolinium et 9 lésions ou plus en T2, 50 % du groupe placebo versus 28 % du groupe Copaxone ont converti en une SEP cliniquement définie au bout de 2,4 ans. Chez les sujets présentant 9 lésions ou plus en T2, 45 % du groupe placebo versus 26 % du groupe Copaxone ont converti en une SEP cliniquement définie au bout de 2,4 ans. Cependant, l’impact d’un traitement précoce avec Copaxone sur l’évolution à long terme de la maladie n’est pas connu, même dans ces sous-groupes à haut risque, car l’étude a été conçue principalement pour évaluer la durée d’apparition d’un second événement démyélinisant.
- Dans tous les cas, le traitement ne devrait être envisagé que pour les patients classés à haut risque de développer une SEP cliniquement définie (critères de McDonald révisés en 2005).
- a) Les patients monosymptomatiques sont considérés à haut risque sur les critères IRM suivants :
-
- Critères de dissémination dans l’espace :
- Mise en évidence d’au moins trois des critères suivants :
- Au moins 1 lésion Gd+ en T1 ou 9 lésions hyperintenses en T2 (en l’absence de lésion Gd+).
- Au moins une lésion infratentorielle.
- Au moins une lésion juxta-corticale.
- Au moins 3 lésions périventriculaires.
- Au moins 1 lésion Gd+ en T1 ou 9 lésions hyperintenses en T2 (en l’absence de lésion Gd+).
- Note : Une lésion médullaire peut être considérée comme équivalente à une lésion infratentorielle. Une lésion médullaire rehaussée par le Gd peut être considérée comme une lésion encéphalique rehaussée par le Gd. La lésion médullaire peut aussi être utilisée pour atteindre le nombre nécessaire de lésions T2 encéphaliques.
-
- Critères de dissémination dans le temps :
- Deux manières de déterminer la dissémination dans le temps :
- Détection d’une lésion Gd au moins 3 mois après le début de l’événement clinique initial, si la lésion ne correspond pas à l’événement initial.
- Détection d’une lésion nouvelle en T2 apparue à tout moment après une IRM de référence réalisée au moins 30 jours après l’événement clinique initial.
- Détection d’une lésion Gd au moins 3 mois après le début de l’événement clinique initial, si la lésion ne correspond pas à l’événement initial.
- b) Chez les patients polysymptomatiques (au moins deux localisations cliniques), seuls les critères de dissémination dans le temps sont requis.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Aucune étude de pharmacocinétique chez les patients traités par 20 mg d’acétate de glatiramère n’a été réalisée.
Les taux sériques de l’acétate de glatiramère ou de ses métabolites chez le volontaire sain après administration d’une prise quotidienne de 60 mg d’acétate de glatiramère par voie sous-cutanée sont faibles ou non détectables.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données précliniques n’indiquent pas de risque particulier sur la base des études de sécurité, de toxicité par doses répétées, de toxicité sur la reproduction, de génotoxicité ou de carcinogénicité. Mais, par manque de données pharmacocinétiques chez l’homme, la correspondance entre l’exposition chez l’homme et chez l’animal ne peut être établie.
Des dépôts de complexes immuns dans les glomérules rénaux ont été rapportés chez un petit nombre de rats et de singes traités pendant au moins 6 mois. Dans une étude d’une durée de 2 ans chez le rat, il n’a pas été observé de dépôt de complexes immuns dans les glomérules rénaux.
Une réaction anaphylactique a été rapportée après administration à des animaux sensibilisés (cobaye et souris). La pertinence de la transposition de ces résultats chez l’homme est inconnue.
Une réaction locale inflammatoire aux sites d’injection après administration répétée a été observée fréquemment chez l’animal, après injection sous-cutanée. Le pouvoir neutralisant des anticorps anti-Copaxone présents chez les animaux traités n’a pas été évalué.
INCOMPATIBILITÉS |
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments dans la même seringue.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver entre + 2 °C et + 8 °C (au réfrigérateur).
A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri de la lumière.
Ne pas congeler.
Si nécessaire, le produit peut être conservé jusqu’à un mois maximum entre + 15 °C et + 25 °C. En cas de non-utilisation du produit conservé dans le conditionnement primaire d’origine pendant cette période, il doit être remis au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C).
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Ce médicament se présente en seringues préremplies prêtes à l’emploi.
La seringue est destinée à un usage unique exclusivement. Tout produit résiduel et déchets doivent être jetés.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en neurologie. | |
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. | |
AMM | 3400936384019 (2004, RCP rév 18.10.2010). |
Prix : | 904.47 euros (28 seringues). |
Remboursement Séc soc à 65 % selon la procédure des médicaments d’exception (prescription en conformité avec la fiche d’information thérapeutique). Non remboursable à la date du 18.10.10 chez les patients ayant présenté un seul événement démyélinisant et qui sont considérés à haut risque de développer une sclérose en plaques cliniquement définie (demande d’admission à l’étude). Collect. |
Titulaire de l’AMM : TEVA Pharma SA, Immeuble Palatin 1, 1, cours du Triangle, 92936 Paris-La Défense cedex.
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Distribution :
Tél : 01 57 63 23 23
Suivi des lots et réclamations pharma :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
Info médic et pharmacovigilance (Teva Pharma) :
Tél : 01 55 91 78 00
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale