alendronate monosodique
Comprimé (ovale ; portant l’image d’un os sur une face et « 31 » sur l’autre ; blanc) : Boîtes de 4 et de 12, sous plaquette thermoformée.
| p cp |
Acide alendronique (DCI)
| 70 mg |
(sous forme d’alendronate monosodique trihydraté : 91,37 mg/cp) |
Excipients : cellulose microcristalline, lactose anhydre, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium.
Teneur en lactose anhydre : 113,4 mg/cp.
Traitement de l’ostéoporose postménopausique. Fosamax réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
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La posologie recommandée est de 1 comprimé à 70 mg une fois par semaine.
Coût du traitement journalier : 1,22 euro(s) (bte de 4) ; 1,09 euro(s) (bte de 12).Pour permettre une absorption adéquate de l’alendronate :
- Fosamax doit être pris au moins une demi-heure avant l’absorption des premiers aliments, boissons ou médicaments de la journée avec un grand verre d’eau du robinet. Les autres boissons (y compris l’eau minérale), les aliments ou certains médicaments risquent de diminuer l’absorption de l’alendronate (cf Interactions).
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Pour faciliter le passage dans l’estomac, et donc réduire le risque potentiel d’irritation ou d’effets indésirables locaux et oesophagiens (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) :
- Fosamax doit être pris strictement au lever, avec un grand verre d’eau du robinet (minimum : 200 ml).
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- Les patientes ne doivent pas croquer le comprimé ou le laisser se dissoudre dans leur bouche en raison du risque potentiel d’ulcérations oropharyngées.
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- Les patientes ne doivent pas s’allonger jusqu’à l’absorption des premiers aliments de la journée, qui devront être pris au moins 30 minutes après la prise du comprimé.
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- Les patientes ne doivent pas s’allonger pendant au moins 30 minutes après la prise de Fosamax.
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- Fosamax ne doit pas être pris au coucher ou avant le lever.
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Les patientes traitées doivent être supplémentées en calcium et en vitamine D si leurs apports alimentaires sont insuffisants (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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Utilisation chez les patientes âgées :
- Les études cliniques n’ont révélé aucune différence liée à l’âge dans les profils d’efficacité et de sécurité d’emploi de l’alendronate. Par conséquent, aucune modification de posologie n’est nécessaire chez les patientes âgées.
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Utilisation en cas d’insuffisance rénale :
- Aucune modification de posologie n’est nécessaire chez les patientes ayant un taux de filtration glomérulaire > 35 ml/min. En raison d’un manque d’expérience, l’alendronate ne doit pas être administré chez les patientes présentant une insuffisance rénale caractérisée par un taux de filtration glomérulaire < 35ml/min.
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Utilisation chez l’enfant (moins de 18 ans) :
- L’alendronate a été étudié chez un petit nombre de patients âgés de moins de 18 ans, souffrant d’ostéogenèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour permettre son utilisation chez l’enfant.
Fosamax 70 mg n’a pas été étudié dans le traitement de l’ostéoporose induite par les corticoïdes.
- Maladies de l’oesophage et autres facteurs qui retardent le transit oesophagien, tels que sténose et achalasie.
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- Incapacité de se mettre en position verticale ou de se tenir assis en position verticale pendant au moins 30 minutes.
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- Hypersensibilité à l’alendronate ou à l’un des excipients.
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- Hypocalcémie.
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Cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
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- L’alendronate peut provoquer localement des effets irritants sur la muqueuse oeso-gastro-intestinale supérieure. En raison de la possibilité d’une aggravation d’une maladie sous-jacente, l’alendronate doit être prescrit avec prudence chez les patientes ayant une affection gastro-intestinale haute évolutive, telle que dysphagie, maladie oesophagienne, gastrite, duodénite, ulcères, ou ayant des antécédents récents (dans l’année écoulée) d’affection gastro-intestinale majeure, tels qu’ulcère gastroduodénal ou saignement gastro-intestinal en évolution ou une intervention chirurgicale du tube digestif supérieur, autre qu’une pyloroplastie (cf Contre-indications).
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- Des réactions oesophagiennes (parfois sévères et nécessitant l’hospitalisation), telles que des oesophagites, des ulcères oesophagiens et des érosions oesophagiennes, rarement suivies de sténoses oesophagiennes, ont été rapportées chez des patientes traitées avec l’alendronate. Les médecins doivent par conséquent être vigilants quant à l’existence de tout signe ou symptôme indiquant une possible réaction oesophagienne et donner des instructions aux patientes d’arrêter l’alendronate et de consulter si elles présentent des symptômes d’irritation oesophagienne tels qu’une dysphagie, une odynophagie, une douleur rétrosternale, l’apparition ou l’aggravation de brûlures rétrosternales.
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- Le risque d’effets indésirables sévères oesophagiens semble être plus important chez les patientes qui ne suivent pas correctement les instructions sur le mode d’administration de l’alendronate et/ou qui continuent à prendre l’alendronate après avoir eu des symptômes évocateurs d’une irritation oesophagienne. Il est très important que toutes les instructions concernant l’administration d’alendronate soient données à la patiente et comprises par elle (cf Posologie/Mode d’administration). Les patientes doivent être informées du risque plus élevé d’apparition d’effets indésirables au niveau de l’oesophage si elles ne suivent pas strictement les instructions d’administration.
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- Bien qu’aucune augmentation du risque n’ait été observée au cours des larges études cliniques, de rares cas d’ulcères gastriques ou duodénaux ont été rapportés depuis la commercialisation, dont certains cas sévères s’accompagnant de complications.
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- Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale (y compris une ostéomyélite), a été rapportée chez des patients cancéreux recevant un traitement par des bisphosphonates principalement administrés par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patients recevait aussi une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients traités pour ostéoporose recevant des bisphosphonates par voie orale.
- Un examen dentaire avec soins dentaires préventifs appropriés doit être envisagé avant un traitement par bisphosphonates chez les patients ayant des facteurs de risques concomitants (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticoïdes, mauvaise hygiène buccodentaire, maladie parodontale).
- Pendant le traitement, ces patients doivent éviter, si possible, les interventions dentaires invasives. La chirurgie dentaire peut aggraver l’état des patients développant une ostéonécrose de la mâchoire pendant un traitement par bisphosphonate. Pour les patients nécessitant une intervention dentaire, il n’y a pas de données disponibles suggérant qu’une interruption du traitement par bisphosphonate réduise le risque d’ostéonécrose de la mâchoire. Le jugement clinique du médecin traitant doit guider la conduite à tenir pour chaque patient basée sur l’évaluation du rapport bénéfice/risque individuel.
- Chez les patientes prenant des bisphosphonates, des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires ont été rapportées. Depuis la mise sur le marché, ces symptômes ont rarement été graves et/ou handicapants (cf Effets indésirables). Le délai d’apparition se situait entre un jour et plusieurs mois après le début du traitement. Chez la plupart des patientes, les symptômes ont disparu après l’arrêt du traitement. Chez certaines d’entre elles, les symptômes ont réapparu lors d’un autre traitement avec le même médicament ou un autre bisphosphonate.
- Des fractures de stress (aussi connues sous le nom de fractures par insuffisance osseuse) de l’extrémité proximale de la diaphyse fémorale ont été rapportées chez des patientes traitées au long cours par acide alendronique (dans la majorité des cas, le délai d’apparition a varié de 18 mois à 10 ans). Des fractures sont survenues après un traumatisme minime ou sans traumatisme et quelques patientes ont souffert de douleurs aux cuisses souvent associées à des images caractéristiques de fractures de stress, des semaines voire des mois avant qu’une fracture fémorale complète ne survienne. Les fractures ont souvent été bilatérales, et le fémur controlatéral doit donc être examiné chez les patientes traitées par bisphosphonate et ayant souffert d’une fracture de la diaphyse fémorale. Des consolidations de mauvaise qualité de ces fractures ont aussi été rapportées. Chez les patientes ayant des fractures de stress, l’arrêt du traitement par bisphosphonate doit être envisagé en fonction de l’évaluation de la patiente basée sur le rapport bénéfice/risque individuel.
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- Les patientes doivent être averties que si elles oublient une dose de Fosamax 70 mg, elles doivent la prendre le lendemain matin du jour où elles s’en aperçoivent. Elles ne doivent pas prendre deux comprimés le même jour, mais doivent revenir à la prise hebdomadaire du comprimé en se basant sur le jour choisi initialement.
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- L’alendronate ne doit pas être administré chez les patientes qui présentent une insuffisance rénale lorsque le taux de filtration glomérulaire est < 35 ml/min (cf Posologie/Mode d’administration).
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- Les causes d’ostéoporose autres qu’un déficit en estrogènes et l’âge doivent être prises en considération.
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- L’hypocalcémie doit être corrigée avant de commencer le traitement avec l’alendronate (cf Contre-indications). De même les autres troubles du métabolisme osseux (tels que les déficits en vitamine D et l’hypoparathyroïdisme) doivent être efficacement corrigés. Chez les patientes présentant ces troubles, la calcémie et les symptômes d’hypocalcémie doivent être surveillés lors du traitement par Fosamax.
- En raison des effets positifs de l’alendronate sur la masse osseuse, une diminution de la calcémie et de la phosphorémie peut survenir. Elle est habituellement faible et asymptomatique. Cependant, il y a eu des cas d’hypocalcémie symptomatique, parfois sévères et souvent survenus chez des patientes ayant un terrain prédisposé (par exemple hypoparathyroïdisme, déficit en vitamine D et malabsorption du calcium).
- Le fait d’assurer un apport adéquat en calcium et vitamine D est donc particulièrement important chez les patientes recevant des corticoïdes.
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Excipients :
- Ce médicament contient du lactose. Les patientes ayant un problème héréditaire rare d’intolérance au galactose, une galactosémie congénitale, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Interactions médicamenteuses :
- En cas d’administration concomitante, il est probable que les aliments et les boissons (y compris l’eau minérale), les médicaments contenant du calcium, les antiacides, ainsi que d’autres médicaments administrés par voie orale interfèrent avec l’absorption d’alendronate. Par conséquent, les patientes doivent attendre au moins 30 minutes après la prise de l’alendronate avant de prendre tout autre médicament par voie orale (cf Posologie/Mode d’administration, Pharmacocinétique).
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- Aucune autre interaction médicamenteuse ayant une signification clinique n’est attendue. Au cours des études cliniques, un certain nombre de patientes ont reçu des estrogènes (par voie vaginale, cutanée, ou orale) alors qu’elles étaient traitées par l’alendronate. Aucun effet indésirable lié à cette association n’a été observé.
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- Bien qu’aucune étude d’interaction spécifique n’ait été réalisée, l’alendronate a été administré de façon concomitante dans des études cliniques avec une gamme étendue de médicaments couramment utilisés sans interaction indésirable clinique patente.
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Grossesse :
Il n’existe pas de données adéquates sur l’administration de l’alendronate chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’indiquent pas d’effets directement néfastes sur la grossesse, le développement embryofoetal, ou le développement post-natal. L’alendronate administré au cours de la grossesse chez le rat a provoqué une dystocie liée à une hypocalcémie (cf Sécurité préclinique). En raison de son indication, l’emploi de l’alendronate ne doit pas être envisagé pendant la grossesse.
Allaitement :
Il n’y a pas de données sur le passage de l’alendronate dans le lait maternel. En raison de son indication, l’emploi de l’alendronate ne doit pas être envisagé chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
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Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.
Dans une étude clinique d’une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose, les profils globaux de sécurité d’emploi avec Fosamax 70 mg (n = 519) et l’alendronate 10 mg/jour (n = 370) ont été similaires.
Dans deux études cliniques d’une durée de 3 ans chez des femmes ménopausées (alendronate 10 mg : n = 196, placebo : n = 397) avec un protocole pratiquement identique, les profils globaux de sécurité d’emploi avec l’alendronate 10 mg/jour et un placebo ont été similaires.
Les événements indésirables rapportés par les investigateurs comme possiblement, probablement ou définitivement liés au médicament sont présentés ci-dessous s’ils sont survenus chez >= 1 % des patientes traitées dans l’un ou l’autre des groupes thérapeutiques de l’étude de 1 an, ou chez >= 1 % des patientes traitées par l’alendronate 10 mg/jour avec une incidence supérieure à celle des patientes sous placebo dans les études de 3 ans :
Effets indésirables | Étude sur 1 an | Étude sur 3 ans |
Fosamax 70 mg (n=519) % | Alendronate 10 mg/j (n=370) % | Alendronate 10 mg/j (n=196) % | Placebo (n=397) % |
Gastro-intestinaux : |
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– douleurs abdominales
| 3,7 | 3,0 | 6,6 | 4,8 |
– dyspepsie
| 2,7 | 2,2 | 3,6 | 3,5 |
– régurgitation acide
| 1,9 | 2,4 | 2,0 | 4,3 |
– nausées
| 1,9 | 2,4 | 3,6 | 4,0 |
– ballonnement abdominal
| 1,0 | 1,4 | 1,0 | 0,8 |
– constipation
| 0,8 | 1,6 | 3,1 | 1,8 |
– diarrhée
| 0,6 | 0,5 | 3,1 | 1,8 |
– dysphagie
| 0,4 | 0,5 | 1,0 | 0,0 |
– flatulence
| 0,4 | 1,6 | 2,6 | 0,5 |
– gastrite
| 0,2 | 1,1 | 0,5 | 1,3 |
– ulcère gastrique
| 0,0 | 1,1 | 0,0 | 0,0 |
– ulcère oesophagien
| 0,0 | 0,0 | 1,5 | 0,0 |
Musculosquelettiques : |
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– douleurs ostéoarticulaires ou musculaires
| 2,9 | 3,2 | 4,1 | 2,5 |
– crampes musculaires
| 0,2 | 1,1 | 0,0 | 1,0 |
Neurologiques : |
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– céphalées
| 0,4 | 0,3 | 2,6 | 1,5 |
Les événements indésirables suivants ont également été rapportés au cours des études cliniques et/ou depuis la commercialisation :
Fréquent (>= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100) ; rare (>= 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (<= 1/10 000) incluant les cas isolés.
Affections du système immunitaire :
- Rare : réactions d’hypersensibilité dont urticaire et angio-oedème.
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Troubles du métabolisme et de la nutrition :
- Rare : hypocalcémie symptomatique, en général sur un terrain prédisposé (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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Affections du système nerveux :Affections oculaires :
- Rare : uvéite, sclérite, épisclérite.
-
Affections gastro-intestinales :
- Fréquent : douleurs abdominales, dyspepsie, constipation, diarrhée, flatulence, ulcère oesophagien*, dysphagie*, ballonnement abdominal, régurgitation acide.
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- Peu fréquent : nausée, vomissements, gastrite, oesophagite*, érosions oesophagiennes*, méléna.
-
- Rare : sténose oesophagienne*, ulcérations oropharyngées*, PUS (perforation, ulcères, saignement) de la partie haute du tractus gastro-intestinal (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
-
*
Cf Posologie/Mode d’administration et Mises en garde/Précautions d’emploi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
- Peu fréquent : rash, prurit, érythème.
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- Rare : rash avec photosensibilité.
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- Très rare et cas isolés : cas isolés de réactions cutanées sévères, y compris syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique.
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Affections musculosquelettiques, systémiques et des os :
- Fréquent : douleurs ostéoarticulaires ou musculaires.
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- Rare : des cas d’ostéonécroses de la mâchoire ont été rapportés chez des patients traités par bisphosphonates. La majorité de ces cas concerne des patients cancéreux, mais certains d’entre eux ont également été rapportés chez des patients traités pour ostéoporose. L’ostéonécrose de la mâchoire est généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale (y compris une ostéomyélite). Un cancer, une chimiothérapie, une radiothérapie, des corticoïdes et une mauvaise hygiène buccodentaire sont aussi considérés comme des facteurs de risque.
Douleurs ostéoarticulaires ou musculaires sévères (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
- Rare : symptômes transitoires de type réaction aiguë (myalgies, malaise et rarement fièvre), généralement observés en début de traitement.
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Depuis la commercialisation, les effets indésirables suivants ont été rapportés (fréquence inconnue) :
- Affections du système nerveux : étourdissements.
- Affections de l’oreille et du labyrinthe : vertiges.
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- Affections de la peau et du tissu sous-cutané : alopécie.
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- Affections musculosquelettiques, systémiques et des os : gonflement des articulations, fractures de stress de l’extrémité proximale de la diaphyse fémorale (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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- Troubles généraux et anomalies au site d’administration : asthénie, oedème périphérique.
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Effets biologiques :
- Au cours des études cliniques, des diminutions asymptomatiques, légères et transitoires de la calcémie et de la phosphorémie ont été respectivement observées chez environ 18 et 10 % des patientes prenant de l’alendronate 10 mg/jour par rapport à environ 12 et 3 % des patientes prenant du placebo. Cependant, les incidences des diminutions de la calcémie à un taux < 8,0 mg/dl (2,0 mmol/l) et de la phosphorémie à un taux <= 2,0 mg/dl (0,65 mmol/l) ont été similaires dans les deux groupes de traitement.
Une hypocalcémie, une hypophosphorémie et des événements indésirables de la partie haute du tractus gastro-intestinal, tels que mauvaise digestion, brûlures d’estomac, oesophagite, gastrite ou ulcère, peuvent se produire en cas de surdosage par voie orale.
On ne dispose pas de données spécifiques sur la conduite à tenir en cas de surdosage par l’alendronate. Du lait ou des antiacides devraient être administrés afin de chélater l’alendronate. Pour éviter le risque d’irritation oesophagienne, il faut éviter d’induire des vomissements et la patiente doit rester en position verticale.
Classe pharmacothérapeutique : bisphosphonate, pour le traitement des maladies osseuses (code ATC : M05BA04).
Le principe actif de Fosamax, l’alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes, sans effet direct sur la formation de l’os. Les études précliniques ont montré une localisation préférentielle de l’alendronate aux sites actifs de résorption. L’activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l’alendronate, la qualité de l’os formé est normale.
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Traitement de l’ostéoporose postménopausique :
- L’ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écarts-type en dessous de la valeur moyenne d’une population normale jeune, ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
- L’équivalence thérapeutique de Fosamax 70 mg (n = 519) et de l’alendronate 10 mg/jour (n = 370) a été démontrée dans une étude multicentrique d’une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis à 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1 % (IC 95 % : 4,8 % à 5,4 %) dans le groupe Fosamax 70 mg et de 5,4 % (IC 95 %: 5 % à 5,8 %) dans le groupe alendronate 10 mg/jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3 % et de 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l’augmentation de la DMO aux autres sites du squelette.
- Les effets de l’alendronate sur la masse osseuse et sur l’incidence des fractures chez la femme ménopausée ont été analysés au cours de deux études d’efficacité initiales selon un protocole identique (n = 994) ainsi que dans l’étude FIT (Fracture Intervention Trial ; n = 6459).
- Dans les études d’efficacité initiales, l’alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur et du trochanter, respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l’alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l’extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d’augmenter et la DMO du col du fémur et du corps entier se sont maintenues.
- L’essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l’alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires) :
- FIT 1 : une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l’administration quotidienne d’alendronate a réduit l’incidence d’au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate 7,9 % et placebo 15 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l’incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
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- FIT 2 : une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l’analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l’ostéoporose ci-dessus), a été observée une différence significative de l’incidence des fractures de la hanche (alendronate 1 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l’incidence d’au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
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Absorption :
- Par rapport à une dose de référence administrée par voie intraveineuse, la biodisponibilité absolue de l’alendronate chez la femme, par voie orale, est d’environ 0,64 % pour des doses allant de 5 à 70 mg lorsqu’on l’administre à jeun après une nuit, et deux heures avant un petit déjeuner normal. Lorsque l’alendronate est administré une heure ou une demi-heure avant un petit déjeuner normal, la biodisponibilité est diminuée de façon identique (valeur estimée à 0,46 % et 0,39 %). Dans les études réalisées dans l’ostéoporose, l’alendronate a été efficace lorsqu’on l’a administré 30 minutes au moins avant les premiers aliments ou boissons de la journée.
- La biodisponibilité a été quasi nulle lorsque l’alendronate a été administré au cours d’un petit déjeuner normal ou dans les deux heures qui ont suivi. L’administration concomitante d’alendronate avec du café ou du jus d’orange a réduit sa biodisponibilité d’environ 60 %.
- Chez le sujet sain, l’administration de 20 mg de prednisone par voie orale (3 fois par jour pendant 5 jours) n’a pas produit de changement cliniquement significatif de la biodisponibilité orale de l’alendronate (augmentation moyenne comprise entre 20 % et 44 %).
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Distribution :
- Les études chez le rat à la dose de 1 mg/kg par voie intraveineuse montrent que l’alendronate, initialement réparti dans les tissus mous, est ensuite rapidement redistribué au niveau de l’os ou excrété dans les urines. Le volume moyen de distribution à l’équilibre est au moins de 28 l chez l’homme.
- Après administration d’alendronate per os à doses thérapeutiques, les concentrations plasmatiques sont trop faibles pour permettre une détection analytique (< 5 ng/ml). La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 78 %.
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Métabolisme :
- Aucun métabolisme de l’alendronate n’a été mis en évidence, ni chez l’homme, ni chez l’animal.
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Excrétion :
- Après administration par voie intraveineuse d’une dose unique d’alendronate marqué au C14, environ 50 % de la radioactivité est excrété dans les urines dans les 72 heures. Peu ou pas de radioactivité n’est retrouvée dans les fèces. A la suite d’une dose intraveineuse de 10 mg, la clairance rénale de l’alendronate est de 71 ml/min et la clairance systémique ne dépasse pas 200 ml/min. Les concentrations plasmatiques diminuent de plus de 95 % dans les 6 heures qui suivent l’administration par voie intraveineuse.
- On estime que la demi-vie terminale chez l’homme est supérieure à 10 ans, reflétant ainsi la libération de l’alendronate à partir du squelette.
- Chez le rat, l’alendronate n’est pas excrété par les systèmes rénaux de transport acides ou basiques. L’alendronate n’est donc pas susceptible d’interférer avec d’autres substances sur ce système d’excrétion chez l’homme.
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Caractéristiques des patients :
- Les études précliniques montrent que la fraction du médicament qui ne se dépose pas dans l’os est rapidement excrétée dans les urines. Chez l’animal, aucune preuve d’une saturation de la captation osseuse n’a été mise en évidence dans une étude à long terme après administration intraveineuse de doses répétées allant jusqu’à une dose totale de 35 mg/kg. Bien qu’aucune donnée ne soit disponible, il est vraisemblable que, comme chez l’animal, l’élimination d’alendronate par le rein soit diminuée chez les patientes ayant une insuffisance rénale. En conséquence, on pourrait s’attendre à une accumulation quelque peu supérieure d’alendronate dans l’os chez les patientes ayant une insuffisance rénale (cf Posologie/Mode d’administration).
Les données non cliniques ne montrent pas de risque particulier pour l’homme, sur la base des études conventionnelles de sécurité pharmacologique, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité, et du pouvoir carcinogène. Des études chez le rat ont montré que le traitement par l’alendronate pendant la grossesse a été associé à une dystocie chez les descendants à la mise bas, liée à une hypocalcémie. Dans les études, l’administration de doses élevées chez le rat a montré une augmentation de l’incidence d’une ossification foetale incomplète. Le risque chez l’homme est inconnu.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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LISTE I
AMM | 3400935956378 (2002 rév 17.09.2009) 4 cp. |
| 3400935956668 (2002 rév 17.09.2009) 12 cp. |
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Prix : | 34.08 euros (4 comprimés). |
| 87.46 euros (12 comprimés). |
Remb Séc soc à 65 % dans l’indication Traitement de l’ostéoporose postménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales et de hanche :
- chez les patientes ayant fait une fracture par fragilité osseuse ;
- en l’absence de fracture, chez les femmes ayant une diminution importante de la densité osseuse (T score < – 3) ou ayant un T score <= – 2,5 associé à d’autres facteurs de risque de fracture, en particulier : un âge > 60 ans, une corticothérapie systémique ancienne ou actuelle à une posologie >= 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone, un indice de masse corporelle < 19 kg/m2, un antécédent de fracture de l’extrémité du col du fémur chez un parent du premier degré (mère), une ménopause précoce (avant l’âge de 40 ans).
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Collect. |
Laboratoires MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET
3, av Hoche. 75114 Paris cdx 08
Tél : 01 47 54 87 00
Info médic : Tél : 01 47 54 88 00
Site web : http://www.msd-france.com
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