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INSULINES NOVO NORDISK BIOGÉNÉTIQUES HUMAINES


FORMES et PRÉSENTATIONS


Actrapid® 100 UI/ml :
Solution injectable SC, IV (aqueuse, limpide et incolore) :  Flacon multidose de 10 ml. Actrapid® Penfill® 100 UI/ml :
Solution injectable SC (aqueuse, limpide et incolore) :  Cartouches de 3 ml, boîte de 5.
Mixtard® 30, 100 UI/ml :
Suspension injectable SC (aqueuse, blanche et opaque) :  Flacon multidose de 10 ml.
Insulatard® 100 UI/ml :
Suspension injectable SC (aqueuse, blanche et opaque) :  Flacon multidose de 10 ml.
Insulatard® Penfill® 100 UI/ml :
Suspension injectable SC (aqueuse, blanche et opaque) :  Cartouches de 3 ml, boîte de 5.
Insulatard® FlexPen® 100 UI/ml :
Suspension injectable SC (aqueuse, blanche et opaque) :  Cartouches de 3 ml, en stylo injecteur multidose prérempli jetable, boîte de 5.
Insulatard® InnoLet® 100 UI/ml :
Suspension injectable SC (aqueuse, blanche et opaque) :  Cartouches de 3 ml, en stylo injecteur multidose prérempli jetable, boîte de 5.


  • COMPOSITION

    Actrapid :p flaconp cartouche
    Insuline humaine, ADNr* 
    1000 UI**300 UI**
    (soit 100 UI par ml)
    Excipients (communs) : chlorure de zinc, glycérol, métacrésol, hydroxyde de sodium et acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), eau ppi.
  • Mixtard 30 :p flacon
    Insuline humaine, ADNr*  
    1000 UI**
    (soit 100 UI par ml)
    Excipients : chlorure de zinc, glycérol, métacrésol, phénol, phosphate disodique dihydraté, hydroxyde de sodium et acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), sulfate de protamine, eau ppi.
  • Mélange d’insuline soluble et d’insuline isophane (NPH). Mixtard 30 se compose de 30 % d’insuline soluble et de 70 % d’insuline isophane.

    Insulatard :p flaconp cartouche ou p stylo
    Insuline humaine, ADNr*  
    1000 UI**300 UI**
    (soit 100 UI par ml)
    Excipients (communs) : chlorure de zinc, glycérol, métacrésol, phénol, phosphate disodique dihydraté, hydroxyde de sodium et acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), sulfate de protamine, eau ppi.
  • Suspension d’insuline isophane (NPH).


    *  Produite par la technique de l’ADN recombinant sur Saccharomyces cerevisiae.

  • **  Une unité internationale (UI) correspond à 0,035 mg d’insuline humaine anhydre.

  • INDICATIONS

    Traitement du diabète.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    • Actrapid est une insuline d’action rapide pouvant être utilisée en association avec des insulines d’action prolongée.
    • Mixtard est une insuline d’action mixte. Sa formulation biphasique contient à la fois une insuline d’action rapide et une insuline d’action prolongée.
      Les insulines prémélangées sont généralement administrées une ou deux fois par jour lorsqu’un effet initial rapide associé à un effet plus prolongé est recherché.
    • Insulatard est une insuline d’action prolongée.
    Posologie :
    • La posologie dépend de chaque individu et est déterminée en fonction des besoins du patient. Les besoins individuels en insuline se situent généralement entre 0,3 et 1,0 UI/kg/jour. Les besoins journaliers en insuline peuvent être plus élevés chez les patients présentant une résistance à l’insuline (par exemple lors de la puberté ou en cas d’obésité) et plus faibles chez les patients présentant une insulinosécrétion endogène résiduelle.
    • Chez les patients diabétiques, un contrôle glycémique optimisé retarde l’apparition des complications diabétiques tardives. C’est pourquoi il est recommandé de surveiller attentivement la glycémie.
    • Actrapid, Mixtard : Une injection doit être suivie dans les 30 minutes d’un repas ou d’un en-cas contenant des glucides.
    • Insulatard : Le médecin détermine si une ou plusieurs injections sont nécessaires quotidiennement. Insulatard peut être utilisé seul ou mélangé avec une insuline d’action rapide. En cas d’insulinothérapie intensive, la suspension peut être utilisée comme insuline basale (injection du soir et/ou du matin) avec administration d’une insuline d’action rapide au moment des repas.
    Ajustement de la posologie :
    Les maladies concomitantes, en particulier les infections et les états fébriles, augmentent généralement les besoins en insuline du patient.
    Les troubles rénaux ou hépatiques peuvent réduire les besoins en insuline.
    Un ajustement de la posologie peut également être nécessaire si le patient modifie son activité physique ou son régime alimentaire.
    Un ajustement de la posologie peut être nécessaire lorsque le patient est transféré d’une préparation d’insuline à une autre (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

    Mode d’administration :
    Actrapid :
    • Flacon : voie sous-cutanée ou intraveineuse.
    • Actrapid peut également être administré par voie intraveineuse, mais uniquement par des professionnels de santé.
    • Penfill : voie sous-cutanée.
    • L’administration intraveineuse d’Actrapid à partir d’un stylo ou d’une cartouche doit rester une exception, uniquement dans les situations où les flacons ne sont pas disponibles. Dans ce cas, Actrapid doit être aspiré dans une seringue à insuline (l’injection d’air est ainsi évitée), ou perfusé via un système de perfusion. Cette procédure doit impérativement être conduite par des professionnels de santé.
    Actrapid est administré par voie sous-cutanée au niveau de la paroi abdominale. Les injections peuvent aussi être réalisées dans la cuisse, dans la région fessière ou dans la région deltoïde.
    Une injection par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale assure une absorption plus rapide que dans les autres sites d’injection.
    L’injection dans un pli cutané diminue le risque d’injection intramusculaire accidentelle.
    Après l’injection, l’aiguille doit demeurer sous la peau pendant au moins 6 secondes pour garantir l’injection de la totalité de la dose.
    Pour éviter les lipodystrophies, les sites d’injection devront être alternés au sein d’une même région corporelle.
    Les flacons doivent être utilisés avec des seringues à insuline portant une graduation adéquate. En cas de mélange de deux types d’insuline, commencer par prélever l’insuline d’action rapide puis l’insuline d’action prolongée.
    Actrapid est accompagné d’une notice, dont les instructions doivent être respectées.
    Mixtard :
    Voie sous-cutanée.
    Les suspensions d’insuline ne doivent jamais être administrées par voie intraveineuse.
    Mixtard est administré par voie sous-cutanée au niveau de la cuisse ou de la paroi abdominale. Les injections peuvent être aussi réalisées dans la région fessière ou dans la région deltoïde.
    Une injection par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale assure une absorption plus rapide que dans les autres sites d’injection.
    L’injection dans un pli cutané diminue le risque d’injection intramusculaire accidentelle.
    Après l’injection, l’aiguille doit demeurer sous la peau pendant au moins 6 secondes pour garantir l’injection de la totalité de la dose.
    Les flacons doivent être utilisés avec des seringues à insuline portant une graduation adéquate.
    Pour éviter les lipodystrophies, les sites d’injection devront être alternés au sein d’une même région corporelle.
    Mixtard est accompagné d’une notice, dont les instructions doivent être respectées.
    Insulatard :
    Voie sous-cutanée.
    Les suspensions d’insuline ne doivent jamais être administrées par voie intraveineuse.
    Insulatard est généralement administré par voie sous-cutanée au niveau de la cuisse. Les injections peuvent être aussi réalisées dans la paroi abdominale, dans la région fessière ou dans la région deltoïde.
    Une injection par voie sous-cutanée dans la cuisse assure une absorption plus lente et moins variable que dans les autres sites d’injection.
    L’injection dans un pli cutané diminue le risque d’injection intramusculaire accidentelle.
    Après l’injection, l’aiguille doit demeurer sous la peau pendant au moins 6 secondes pour garantir l’injection de la totalité de la dose.
    Pour éviter les lipodystrophies, les sites d’injection devront être alternés au sein d’une même région corporelle.
    Les flacons doivent être utilisés avec des seringues à insuline portant une graduation adéquate. En cas de mélange de deux types d’insuline, commencer par prélever l’insuline d’action rapide puis l’insuline d’action prolongée.
    Insulatard est accompagné d’une notice, dont les instructions doivent être respectées.
    Seringues, aiguilles, et stylos à utiliser selon les présentations des insulines :
    Cartouches Penfill (Actrapid et Insulatard) :
    Les cartouches sont conçues pour être utilisées avec les systèmes d’administration Novo Nordisk (dispositifs durables pour utilisations répétées) et les aiguilles NovoFine. Respecter les instructions détaillées qui accompagnent le système d’administration.
    FlexPen (Insulatard) et InnoLet (Insulatard) :
    FlexPen et InnoLet sont conçus pour être utilisés avec les aiguilles NovoFine munies d’une protection courte d’une longueur maximale de 8 mm. Un « S » figure sur la boîte de ce type d’aiguilles.
    FlexPen délivre de 1 à 60 unités par paliers de 1 unité.
    InnoLet délivre de 1 à 50 unités par paliers de 1 unité.
    L’air doit être éliminé du stylo avant chaque injection, jusqu’à ce que le sélecteur de dose revienne à zéro et qu’une goutte d’insuline apparaisse au bout de l’aiguille.
    Pour sélectionner la dose, tourner le sélecteur de dose, qui revient à zéro pendant l’injection.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients (cf Composition).
    • Hypoglycémie.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Une posologie inadaptée ou un arrêt du traitement, en particulier chez les diabétiques de type 1, peut entraîner une hyperglycémie.
  • En général, les premiers symptômes de l’hyperglycémie apparaissent progressivement, en quelques heures ou quelques jours. Il s’agit de soif, mictions plus fréquentes, nausées, vomissements, somnolence, sécheresse et rougeur cutanée, sécheresse buccale, perte d’appétit et odeur acétonique de l’haleine.
  • Dans le diabète de type 1, les épisodes hyperglycémiques non traités peuvent conduire à une acidocétose diabétique, potentiellement létale.
  • Une hypoglycémie peut survenir si la dose d’insuline est trop élevée pour les besoins du patient (cf Effets indésirables, Surdosage).
  • L’omission d’un repas ou un exercice physique important non prévu peut entraîner une hypoglycémie.
  • Les patients dont le contrôle glycémique est nettement amélioré, par exemple dans le cadre d’une insulinothérapie intensifiée, peuvent constater un changement des signes précurseurs habituels d’hypoglycémie et doivent donc être avertis de cette éventualité. Les signes précurseurs habituels peuvent disparaître chez les patients présentant un diabète ancien.
  • En cas de changement de type ou de marque d’insuline, le patient devra faire l’objet d’un suivi médical attentif. Les changements de concentration, de marque (fabricant), de type (insuline d’action rapide, intermédiaire, prolongée, etc.), d’origine (animale, humaine ou analogue de l’insuline humaine) et/ou de méthode de fabrication (ADN recombinant ou insuline d’origine animale) peuvent nécessiter un changement de posologie. Si un ajustement de la posologie s’avère nécessaire lors du passage à l’une de ces insulines, il pourra être effectué dès la première injection ou pendant les premières semaines ou les premiers mois.
  • Comme avec toute insulinothérapie, des réactions au site d’injection peuvent survenir, se traduisant par une douleur, des démangeaisons, une urticaire, un gonflement et une inflammation. Une rotation continue des sites d’injection dans une même région peut aider à diminuer ou éviter ces réactions. Ces réactions disparaissent généralement en l’espace de quelques jours à quelques semaines. Dans de rares cas, les réactions au site d’injection peuvent nécessiter l’arrêt d’Actrapid, de Mixtard ou d’Insulatard.
  • Quelques patients ayant ressenti des réactions hypoglycémiques après transfert d’une insuline animale ont rapporté que leurs signes précurseurs d’hypoglycémie étaient moins prononcés ou différents de ceux provoqués par leur précédente insuline.
  • Il est conseillé aux patients prévoyant d’effectuer un voyage lors duquel ils subiront un décalage horaire de consulter leur médecin car ils pourront avoir besoin de prendre leur insuline et leurs repas à des heures différentes des heures habituelles.
  • Actrapid, Insulatard et Mixtard contiennent du métacrésol qui peut entraîner des réactions allergiques.
  • Actrapid :
    En raison du risque de précipitation dans les cathéters de pompes, Actrapid ne doit pas être utilisé dans les pompes à insuline pour perfusion sous-cutanée continue.
    Insulatard, Mixtard :
    Les suspensions d’insuline ne doivent pas être utilisées dans les pompes à perfusion d’insuline.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Un certain nombre de médicaments sont connus pour interagir avec le métabolisme du glucose. Les interactions possibles doivent donc être prises en compte par le médecin et celui-ci doit toujours demander à ses patients s’ils prennent d’autres médicaments.
    • Substances pouvant réduire les besoins en insuline : antidiabétiques oraux (ADO), inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), bêtabloquants non sélectifs, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC), salicylés, alcool, stéroïdes anabolisants et sulfamides.
    • Substances pouvant augmenter les besoins en insuline : contraceptifs oraux, thiazidiques, glucocorticoïdes, hormones thyroïdiennes et bêta-sympathomimétiques, hormone de croissance et danazol.
    • Les bêtabloquants peuvent masquer les symptômes d’hypoglycémie et retarder la récupération après une hypoglycémie.
    • L’octréotide/le lanréotide peuvent réduire ou accroître les besoins en insuline.
    • L’alcool peut intensifier et prolonger l’effet hypoglycémiant de l’insuline.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Il n’existe aucune restriction au traitement du diabète par l’insuline pendant la grossesse, car l’insuline ne franchit pas la barrière placentaire.

    L’hypoglycémie et l’hyperglycémie, pouvant toutes deux survenir lors d’un traitement mal contrôlé du diabète, accroissent les risques de malformations et de mort in utero. Un contrôle intensif du traitement des femmes enceintes diabétiques est recommandé pendant toute la durée de la grossesse et en cas de projet de grossesse.

    Les besoins en insuline chutent habituellement au cours du 1er trimestre puis augmentent au cours des 2e et 3e trimestres.

    Après l’accouchement, les besoins en insuline reviennent rapidement au niveau antérieur à la grossesse.


    Allaitement :

    L’insulinothérapie de la mère qui allaite ne présente aucun risque pour le bébé. Cependant, il pourra être nécessaire de modifier la posologie des insulines.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les capacités de concentration et les réflexes du patient peuvent être diminués en cas d’hypoglycémie. Ceci pourrait constituer un risque pour le patient dans les situations où ces facultés sont indispensables (par exemple la conduite automobile ou l’utilisation de machines).
  • Les patients doivent être informés des précautions à prendre afin d’éviter toute hypoglycémie pendant la conduite de véhicules. Ceci est particulièrement important chez les patients peu ou mal familiarisés avec les signes précurseurs d’hypoglycémie ou sujets à de fréquents épisodes hypoglycémiques. Dans de telles circonstances, l’aptitude à conduire des véhicules doit être évaluée.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Comme pour les autres insulines, l’effet indésirable le plus fréquent est généralement l’hypoglycémie. Celle-ci survient lorsque la dose d’insuline est trop importante par rapport aux besoins insuliniques. Lors des essais cliniques et depuis la mise sur le marché, la fréquence des hypoglycémies a varié en fonction de la population de patients et des doses utilisées, c’est pourquoi il n’est pas possible de l’évaluer. L’hypoglycémie sévère peut entraîner une perte de connaissance et/ou des convulsions et causer une altération transitoire ou définitive des fonctions cérébrales, voire le décès.
  • Les fréquences des effets indésirables issus des études cliniques, et considérés comme imputables à ces insulines, sont répertoriées ci-dessous. Les fréquences sont définies comme suit : peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100). Les cas spontanés isolés sont considérés comme très rares (< 1/10 000) y compris les cas isolés.
  • Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
  • Affections du système nerveux :
    • Peu fréquent (Actrapid, Mixtard), très rare (Insulatard) : Neuropathie périphérique.
    • Une amélioration rapide du contrôle glycémique peut être associée à un état appelé « neuropathie douloureuse aiguë », qui est habituellement réversible.
    Affections oculaires :
    • Peu fréquent (Actrapid), très rare (Mixtard, Insulatard) : Anomalies de la réfraction.
      Des anomalies de la réfraction peuvent survenir au début de l’insulinothérapie. Ces symptômes sont habituellement transitoires.
    • Peu fréquent (Mixtard, Insulatard), très rare (Actrapid) : Rétinopathie diabétique.
    • L’amélioration du contrôle glycémique à long terme diminue le risque de progression de la rétinopathie diabétique. Cependant, une intensification de l’insulinothérapie avec amélioration soudaine du contrôle glycémique peut être associée à une aggravation transitoire de la rétinopathie diabétique.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Peu fréquent : Lipodystrophie.
    • L’apparition d’une lipodystrophie au niveau du site d’injection est possible lorsque l’alternance des sites d’injection dans une même zone n’est pas respectée.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Peu fréquent :
      • Réactions au site d’injection : Des réactions au site d’injection (rougeur, tuméfaction, démangeaisons, douleur et hématome au site d’injection) peuvent survenir au cours de l’insulinothérapie. Ces réactions sont habituellement transitoires et disparaissent généralement lors de la poursuite du traitement.
      • OEdème : Un oedème peut survenir au début de l’insulinothérapie. Ces symptômes sont habituellement transitoires.
    Affections du système immunitaire :
    • Peu fréquent : Urticaire, rash.
    • Très rare : Réactions anaphylactiques.
    Les symptômes d’hypersensibilité généralisée peuvent inclure des éruptions cutanées généralisées, démangeaisons, sueurs, troubles gastro-intestinaux, oedème angioneurotique, difficultés respiratoires, palpitations, baisse de la pression artérielle et évanouissement/perte de connaissance. Les réactions d’hypersensibilité généralisée peuvent menacer le pronostic vital.

    SURDOSAGE

    Pour les insulines, il n’existe pas de définition spécifique du surdosage. Cependant, une hypoglycémie peut évoluer par étapes successives :
    • Les épisodes d’hypoglycémie modérée peuvent être traités par administration orale de glucose ou de produits sucrés. On conseille donc aux patients diabétiques d’avoir sur eux quelques morceaux de sucre, des bonbons, des biscuits ou des jus de fruit sucrés.
    • Les épisodes d’hypoglycémie sévère, avec perte de connaissance du patient, peuvent être traités par administration intramusculaire ou sous-cutanée de glucagon (0,5 à 1 mg) par une personne formée à cet effet, ou par administration intraveineuse de glucose par le personnel médical. Si le patient ne répond pas au glucagon dans un délai de 10 à 15 minutes, du glucose devra aussi être administré par voie intraveineuse.
    • Dès que le patient a repris connaissance, une prise orale de glucides est recommandée afin de prévenir une rechute.

    PHARMACODYNAMIE

    L’effet hypoglycémiant de l’insuline est dû à la liaison de l’insuline aux récepteurs des cellules musculaires et adipeuses facilitant ainsi l’assimilation du glucose et à l’inhibition simultanée de la production hépatique de glucose.

    Actrapid :
    Classe pharmacothérapeutique : insulines et analogues pour injection, d’action rapide, insuline (humaine). Code ATC : A10AB01.
    Un essai clinique mené dans une seule unité de soins intensifs traitant l’hyperglycémie (glycémie supérieure à 10 mmol/l) chez 204 patients diabétiques et 1344 non-diabétiques subissant une intervention chirurgicale importante a montré que la normoglycémie (glycémie entre 4,4 et 6,1 mmol/l), obtenue par administration d’Actrapid par voie intraveineuse, réduisait la mortalité de 42 % (8 % contre 4,6 %).
    Actrapid est une insuline d’action rapide.
    Actrapid commence à agir dans les 30 minutes qui suivent l’injection, son effet maximum apparaît de 1,5 à 3,5 heures après injection et sa durée d’action est environ de 7 à 8 heures.
    Mixtard :
    Classe pharmacothérapeutique : insulines et analogues pour injection, d’action combinée intermédiaire et rapide, insuline (humaine). Code ATC : A10AD01.
    Mixtard est une insuline d’action mixte.
    Mixtard commence à agir dans les 30 minutes qui suivent l’injection, son effet maximum apparaît dans les 2 à 8 heures après injection et sa durée d’action peut atteindre 24 heures.
    Insulatard :
    Classe pharmacothérapeutique : insulines et analogues pour injection, d’action intermédiaire, insuline (humaine). Code ATC : A10AC01.
    Insulatard est une insuline d’action prolongée.
    Insulatard commence à agir 1 heure et demie après l’injection, son effet maximum apparaît en 4 à 12 heures et sa durée d’action est d’environ 24 heures.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Dans la circulation sanguine, l’insuline a une demi-vie de quelques minutes. Par conséquent, le profil d’action d’une préparation d’insuline est uniquement déterminé par ses caractéristiques d’absorption.

    Ce processus est influencé par plusieurs facteurs (par exemple la dose d’insuline, la voie et le site d’injection, l’épaisseur du tissu adipeux sous-cutané, le type de diabète). Ceci explique les variations intra et interindividuelles considérables observées au niveau de la pharmacocinétique des insulines.

    Absorption :
    • Actrapid : La concentration plasmatique maximale est atteinte 1,5 à 2,5 heures après l’administration sous-cutanée.
    • Mixtard : Le profil d’absorption est dû au fait qu’il s’agit d’un mélange d’insulines à absorption rapide et prolongée respectivement. La concentration plasmatique maximale de l’insuline d’action rapide est atteinte 1,5 à 2,5 heures après l’administration sous-cutanée.
    • Insulatard : La concentration plasmatique maximale de l’insuline est atteinte 2 à 18 heures après l’administration sous-cutanée.
    Distribution :
    Aucune forte liaison aux protéines plasmatiques, à l’exception d’éventuels anticorps anti-insuline présents dans la circulation, n’a été observée.
    Métabolisme :
    L’insuline humaine serait dégradée par une insuline-protéase ou par des enzymes de dégradation de l’insuline et, peut-être, par une protéine disulfure isomérase. Plusieurs sites de clivage (hydrolyse) sur la molécule d’insuline humaine ont été proposés. Aucun des métabolites formés après clivage n’est actif.
    Élimination :
    • La demi-vie terminale est déterminée par la vitesse d’absorption à partir du tissu sous-cutané. La demi-vie terminale (t½) mesure donc l’absorption plutôt que l’élimination de l’insuline du plasma (dans la circulation sanguine, l’insuline a une t½ de quelques minutes).
    • Actrapid :
      Les études ont mis en évidence une demi-vie terminale de 2 à 5 heures environ.
    • Enfants et adolescents : Le profil pharmacocinétique d’Actrapid a été étudié chez un petit nombre (n = 18) d’enfants (âgés de 6 à 12 ans) et d’adolescents (âgés de 13 à 17 ans) diabétiques. Quoique limitées, les données suggèrent que le profil pharmacocinétique observé chez les enfants et les adolescents pourrait être similaire à celui des adultes. Cependant, il y avait des différences entre les groupes d’âge en Cmax, indiquant qu’il est toujours important d’effectuer une titration de dose individuelle.
    • Mixtard, Insulatard : Les études ont mis en évidence une demi-vie terminale de 5 à 10 heures environ.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.


    INCOMPATIBILITÉS

    Les insulines doivent être mélangées uniquement avec des constituants avec lesquels leur compatibilité est connue.

    Actrapid :
    Les médicaments mélangés à la solution d’insuline peuvent entraîner une dégradation de l’insuline, c’est le cas des médicaments contenant des thiols ou des sulfites.
    Mixtard, Insulatard :
    Les suspensions d’insuline ne doivent pas être ajoutées aux solutés de perfusion.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Avant utilisation :
    A conserver au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C). Ne pas conserver à l’intérieur ni trop près du compartiment de congélation ou d’un élément de refroidissement.
    Ne pas congeler.
    En cours d’utilisation :
    Ne pas mettre au réfrigérateur.
    A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C (flacons) ou + 30 °C (cartouches et stylos) pour une durée de 6 semaines maximum.
    Mettre à l’abri de la chaleur excessive et de la lumière.
    Conserver le capuchon sur le stylo à l’abri de la lumière.
    Conserver le flacon ou la cartouche dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    • Les préparations d’insuline qui ont été congelées ne doivent pas être utilisées.
    • Les cartouches et les stylos doivent exclusivement être utilisés avec des produits compatibles garantissant leur fonctionnement sûr et efficace.
    • Penfill, FlexPen et InnoLet sont réservés à l’utilisation par un seul patient. Le contenant ne doit pas être rerempli.
    • Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
    Actrapid :
    • Par voie intraveineuse, les systèmes de perfusion contenant Actrapid à des concentrations en insuline humaine allant de 0,05 UI/ml à 1,0 UI/ml dans des solutés de perfusion à 0,9 % en chlorure de sodium, 5 % en glucose ou 10 % en glucose avec 40 mmol/l de chlorure de potassium restent stables à température ambiante durant 24 heures dans une poche de perfusion en polypropylène. Malgré leur stabilité dans le temps, une certaine quantité d’insuline s’adsorbera dès le départ à la poche de perfusion. Un contrôle du taux de glucose dans le sang est nécessaire pendant la perfusion.
    • Les solutions d’insuline qui ne sont pas limpides et incolores ne peuvent pas être utilisées.
    • Actrapid ne doit pas être utilisé dans les pompes pour perfusion sous-cutanée continue d’insuline.
    Mixtard, Insulatard :
    • Après avoir sorti Mixtard ou Insulatard du réfrigérateur, il est recommandé d’attendre qu’il arrive à température ambiante (sans dépasser 25 °C) avant de remettre l’insuline en suspension comme indiqué dans les instructions concernant la première utilisation.
    • Les suspensions d’insuline qui ne sont pas uniformément blanches et opaques après remise en suspension ne peuvent pas être utilisées.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMMEU/1/02/230/003 ; CIP 3400936120112 (rév 01.10.2009) Actrapid.
    EU/1/02/230/006 ; CIP 3400936118270 (rév 01.10.2009) Actrapid Penfill.
    EU/1/02/231/003 ; CIP 3400936120341 (rév 01.10.2009) Mixtard.
    EU/1/02/233/003 ; CIP 3400936120280 (rév 01.10.2009) Insulatard.
    EU/1/02/233/006 ; CIP 3400936118331 (rév 29.04.2010) Insulatard Penfill.
    EU/1/02/233/014 ; CIP 3400936120921 (rév 29.04.2010) Insulatard FlexPen.
    EU/1/02/233/011 ; CIP 3400936119970 (rév 29.04.2010) Insulatard InnoLet.
      
    Prix :19.68 euros (flacon de 10 ml Actrapid).
    36.17 euros (bte de 5 cart Actrapid Penfill).
    17.36 euros (flacon de 10 ml Mixtard).
    18.58 euros (flacon de 10 ml Insulatard).
    36.17 euros (bte de 5 cart Insulatard Penfill).
    41.79 euros (bte de 5 stylos Insulatard FlexPen).
    41.79 euros (bte de 5 stylos Insulatard InnoLet).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


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