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ALFALASTIN®


alpha-1 antitrypsine humaine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre et solvant pour solution injectable IV à 33,33 mg/ml :  Flacon de poudre de 1 g + flacon de 30 ml de solvant, avec un système de transfert muni d’un évent à filtre stérilisant et une aiguille-filtre, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

    Poudre : p flacon*
    Alpha-1 antitrypsine humaine 
    1 g
    Excipients : chlorure de sodium, trométamol, glycine.
  • Solvant : eau ppi.
  • Teneur en sodium : 3,4 mmol (ou 78 mg) par flacon.


    * de solution reconstituée.

  • INDICATIONS

    Ce médicament est indiqué dans le traitement substitutif des formes graves de déficit primitif en alpha-1 antitrypsine chez les sujets de phénotype PiZZ ou PiSZ avec emphysème pulmonaire.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Le traitement est à mettre en oeuvre le plus tôt possible à partir du moment où se manifestent les premiers signes d’emphysème.
  • Ce traitement est à poursuivre :
    • soit de façon continue surtout en cas d’emphysème très évolutif ;
    • soit par cures discontinues lors des poussées infectieuses bronchopulmonaires.
    L’exposition continue ou récurrente à des aérocontaminants susceptibles d’accroître la charge protéasique intrapulmonaire est le seul facteur connu de développement de l’emphysème. L’arrêt du tabac est donc impératif et la protection du sujet à l’égard d’éventuels aérocontaminants professionnels est fortement recommandée.
  • Posologie :

    Une dose de 60 mg/kg d’Alfalastin, injectée une fois par semaine, par voie intraveineuse, permet d’obtenir un taux plasmatique d’alpha-1 antitrypsine comparable à celui des sujets non déficitaires.

    Des dosages d’alpha-1 antitrypsine doivent être effectués chez le malade traité une fois par mois pendant les six premiers mois du traitement puis ultérieurement tous les trois à quatre mois. Les doses à injecter seront éventuellement corrigées de façon à obtenir le maintien d’un taux plasmatique minimum de 11 µmol/l (0,50 g/l) à 15 µmol/l (0,70 g/l).


    Mode d’administration :

    Alfalastin est une poudre à reconstituer extemporanément avec de l’eau pour préparations injectables, selon les modalités décrites dans le paragraphe « Modalités de manipulation ».

    Alfalastin doit être injecté exclusivement par voie intraveineuse, en une seule fois, immédiatement après reconstitution, sans dépasser un débit de 4 ml/min.


    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité à l’un des constituants de la préparation.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Le traitement substitutif des déficits constitutionnels avec Alfalastin doit être pris en charge ou surveillé par un pneumologue.
  • Il est conseillé de surveiller le patient pendant une heure et demie après l’injection.
  • L’administration d’Alfalastin peut provoquer la survenue de réactions allergiques.
  • Les malades doivent être informés des signes des réactions d’hypersensibilité tels qu’oedème, urticaire, urticaire généralisée, oppression thoracique, respiration sifflante, hypotension et anaphylaxie.
  • Dans ce cas, l’administration doit être interrompue immédiatement. En cas de choc anaphylactique, le traitement symptomatique de l’état de choc devra être instauré.
  • Alfalastin contient du sodium. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict (cf Composition).
  • Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d’agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d’infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma ainsi que la mise en oeuvre dans le procédé de fabrication d’étapes efficaces pour l’inactivation/élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d’agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types d’agents infectieux. Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC.
  • Les mesures prises peuvent être d’efficacité limitée vis-à-vis des virus non enveloppés tels que le VHA et le parvovirus B19. L’infection par le parvovirus B19 peut être sévère chez le foetus et chez les personnes atteintes de certains types d’anémies ou d’un déficit immunitaire.
  • Une vaccination appropriée (hépatites A et B) des patients recevant régulièrement Alfalastin est recommandée.

  • INTERACTIONS

    Aucune interaction médicamenteuse avec Alfalastin n’est connue à ce jour. Néanmoins, le mélange préalable avec d’autres produits et/ou médicaments est formellement déconseillé.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    L’innocuité d’Alfalastin chez la femme enceinte n’a pas été évaluée par des essais cliniques contrôlés. L’expérimentation animale est insuffisante pour établir la sécurité vis-à-vis de la reproduction, du déroulement de la grossesse, du développement de l’embryon ou du foetus et du développement postnatal.
  • Par conséquent, Alfalastin ne sera prescrit qu’en cas de nécessité absolue au cours de la grossesse et de l’allaitement.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Rien ne suggère qu’Alfalastin diminue l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La fréquence des effets indésirables a été définie selon les critères suivants : très fréquent (>= 1/10) ; fréquent (>= 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000 à < 1/100) ; rare (>= 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; inconnu (ne peut être calculé à partir des données disponibles).
    • Affections cardiaques :
      Fréquence inconnue : dyspnée.
    • Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
      Fréquence inconnue : éruption cutanée, urticaire.
    • Affections du système immunitaire :
      Fréquence inconnue : hypersensibilité.
    • Affections du système nerveux :
      Fréquence inconnue : céphalée, somnolence.
    • Affections musculosquelettiques et systémiques :
      Fréquence inconnue : myalgie.
    • Affections vasculaires :
      Fréquence inconnue : hypotension, hypertension.
    • Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
      Fréquence inconnue : oedème localisé, oedème généralisé, douleur au point d’injection.

    SURDOSAGE

    Aucun cas de surdosage n’a été rapporté.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur de protéase, alpha-1 antitrypsine humaine (code ATC : B02AB02).

    L’alpha-1 antitrypsine est l’inhibiteur physiologique de l’élastase (90 % de l’activité anti-élastasique), ainsi que de la trypsine, la chymotrypsine, la thrombine et les protéases bactériennes. Elle contrôle la dégradation des tissus et son rôle est donc fondamental dans le maintien des structures anatomiques normales du poumon.

    Alfalastin agit comme l’alpha-1 antitrypsine endogène.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Sa demi-vie est d’environ 4 jours.

    Une dose de 60 mg/kg/semaine permet d’obtenir la stabilisation du taux d’alpha-1 antitrypsine circulant entre 11 µmol/l et 15 µmol/l soit 0,5 et 0,7 g/l pour des patients présentant un taux initial de 2,2 µmol/l à 4,4 µmol/l soit 0,1 à 0,2 g/l.

    Ce taux plasmatique obtenu s’accompagne, au niveau du parenchyme pulmonaire, d’une activité anti-élastasique suffisante pour protéger la structure conjonctive interalvéolaire.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Chez l’animal, le test de toxicité à dose unique n’est pas pertinent, car des doses plus importantes conduiraient à des surcharges, de même les tests de toxicité à doses réitérées ne peuvent être pratiqués en raison de la spécificité d’espèce.

    Les données précliniques ne laissent supposer aucune potentialité mutagène de ce médicament.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    A conserver au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C) et à l’abri de la lumière.

    Ne pas congeler.

    Après reconstitution :
    Une utilisation immédiate est recommandée. Toutefois la stabilité physicochimique de la solution a été démontrée pendant 3 heures à + 25 °C.

    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Reconstitution :
    Respecter les règles d’asepsie habituelles.
    Ne jamais utiliser les flacons dès la sortie du réfrigérateur.
    • Amener les deux flacons (poudre et solvant) à température ambiante.
    • Retirer la capsule protectrice du flacon de solvant (eau pour préparations injectables) et du flacon de poudre.
    • Désinfecter la surface de chaque bouchon.
    • Retirer le capuchon protecteur translucide du système de transfert et insérer à fond le biseau ainsi dégagé au centre du bouchon du flacon de solvant en opérant simultanément un mouvement de rotation.
    • Retirer le deuxième capuchon protecteur de l’autre extrémité du système de transfert.
    • Maintenir les deux flacons dans une position horizontale (évent vers le haut) et enfoncer rapidement l’extrémité libre du biseau au centre du bouchon du flacon de poudre. Veiller à ce que le biseau soit toujours immergé dans le solvant pour éviter un cassage précoce du vide.
    • Placer immédiatement l’ensemble dans une position verticale, flacon de solvant bien au-dessus du flacon de poudre, de façon à permettre le transfert du solvant vers la poudre.
    • Pendant le transfert, diriger le jet de solvant sur toute la surface de la poudre. Veiller à ce que la totalité du solvant soit transférée.
    • A la fin du transfert, le vide est automatiquement cassé (air stérile).
    • Retirer le flacon vide (solvant) avec le système de transfert.
    • Agiter modérément par un mouvement de rotation doux pour éviter la formation de mousse, jusqu’à dissolution complète de la poudre.
    La mise en solution est généralement instantanée et doit être totale en moins de 10 minutes.
    La solution est claire ou légèrement opalescente. Ne pas utiliser de solution trouble ou contenant un dépôt.
    Administration :
    • Aspirer le produit dans une seringue stérile à l’aide de l’aiguille-filtre fournie.
    • Retirer l’aiguille-filtre de la seringue et la remplacer par une aiguille intraveineuse ou une aiguille épicrânienne.
    • Expulser l’air de la seringue et piquer la veine après désinfection.
    • Injecter lentement par voie intraveineuse en une seule fois, immédiatement après reconstitution, sans dépasser un débit de 4 ml/min.
    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Médicament soumis à prescription hospitalière.
    AMM3400956611898 (2005, RCP rév 15.11.2010).
    Collect.

    Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD :UCD 9275715 (flacon) : 493.55 euros.
    Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 %. Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS.


    LFB BIOMEDICAMENTS
    3, av des Tropiques. BP 305
    Les Ulis. 91958 Courtaboeuf cdx
    Tél : 01 69 82 70 10. Fax : 01 69 07 19 03
    Info médicopharma et pharmacovigilance :
    Tél : 01 69 82 70 04
    Site web :  http://www.lfb.fr

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