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ALDACTONE® 50 et 75


spironolactone

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable à 50 mg et à 75 mg (rond ; blanc) :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.
  • Modèles hospitaliers : Boîtes de 100.


  • COMPOSITION

     p cp
    Spironolactone (DCI) micronisée
     
    50 mg
    ou75 mg
    Excipients (communs) : amidon de riz, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, polyméthacrylate de potassium, laurilsulfate de sodium pur (cp 50 mg), laurilsulfate de sodium (cp 75 mg).

  • INDICATIONS

    • Traitement de l’hyperaldostéronisme primaire.
    • Hyperaldostéronisme réactionnel à un traitement diurétique efficace.
    • Hypertension artérielle essentielle.
    • États oedémateux pouvant s’accompagner d’un hyperaldostéronisme secondaire :
      • oedème et ascite de l’insuffisance cardiaque,
      • ascite cirrhotique,
      • syndrome néphrotique,
      • oedème cyclique idiopathique.
    • Thérapeutique adjuvante de la myasthénie : dans cette indication, la spironolactone est une médication permettant de maintenir le capital potassique et de diminuer les besoins exagérés de potassium.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Traitement de l’hyperaldostéronisme :
    Le traitement usuel est de 300 mg par jour. Les doses seront adaptées en fonction de la réponse du malade.
    Coût du traitement journalier : 1,77 euro(s) (30 cp 50 mg) ; 0,91 euro(s) (90 cp 50 mg).
  • 1,71 euro(s) (30 cp 75 mg) ; 0,83 euro(s) (90 cp 75 mg).
  • Hypertension artérielle essentielle :
    La dose initiale est de 50 mg par jour. Après 6 à 8 semaines de traitement, cette posologie sera augmentée si nécessaire à 75 mg par jour, voire, après un nouveau palier de 6 à 8 semaines, à 100 mg par jour. A chaque étape, en cas de contrôle tensionnel insuffisant, comme alternative à l’augmentation posologique, un autre antihypertenseur pourra être associé.
    Coût du traitement journalier : 0,30 à 0,59 euro(s) (50 à 100 mg/jour ; 30 cp 50 mg) ; 0,15 à 0,30 euro(s) (50 à 100 mg/jour ; 90 cp 50 mg).
  • 0,43 euro(s) (75 mg/jour ; 30 cp 75 mg) ; 0,21 euro(s) (75 mg/jour ; 90 cp 75 mg).
  • État oedémateux et ascite de l’insuffisance cardiaque :
    La spironolactone peut être administrée seule ou associée à un autre diurétique. La dose habituelle quotidienne est de 50 à 100 mg en continu.
    Dans les cas sévères, la posologie peut être augmentée jusqu’à 300 mg, la dose d’entretien se situant entre 50 et 150 mg par jour.
    Coût du traitement journalier : 0,30 à 0,59 euro(s) (30 cp 50 mg) ; 0,15 à 0,30 euro(s) (90 cp 50 mg).
    Ascite cirrhotique :
    • Traitement d’attaque : 200 à 300 mg par jour.
    • Traitement d’entretien : 50 à 150 mg par jour.
    Dans les deux cas, les doses seront adaptées à la réponse diurétique et au bilan électrolytique du malade.
    Coût du traitement journalier : 0,30 à 1,77 euro(s) (50 à 300 mg/jour ; 30 cp 50 mg) ; 0,15 à 0,91 euro(s) (50 à 300 mg/jour ; 90 cp 50 mg).
    Syndromes néphrotiques :
    La dose moyenne est de 50 à 150 mg par jour.
    Chez les enfants : 2 mg/kg en moyenne par 24 heures.
    Coût du traitement journalier : 0,30 à 0,89 euro(s) (30 cp 50 mg) ; 0,15 à 0,46 euro(s) (90 cp 50 mg).
    OEdèmes cycliques idiopathiques :
    150 à 300 mg par jour au moment des poussées, puis 50 à 100 mg par jour en traitement d’entretien.
    Coût du traitement journalier : 0,89 à 1,77 euro(s) (30 cp 50 mg) ; 0,46 à 0,91 euro(s) (90 cp 50 mg).
    Myasthénie :
    50 à 300 mg par jour en moyenne.
    Coût du traitement journalier : 0,30 à 1,77 euro(s) (30 cp 50 mg) ; 0,15 à 0,91 euro(s) (90 cp 50 mg).

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Insuffisance rénale sévère ou aiguë, notamment : anurie, dysfonctionnement rénal à évolution rapide.
    • Hyperkaliémie.
    • Stade terminal de l’insuffisance hépatique.
    • Hypersensibilité à la spironolactone.
    • Autres diurétiques hyperkaliémiants, sels de potassium (sauf en cas d’hypokaliémie) : cf Interactions.
    Relatives :
    • Cirrhotique quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/l.
    • Sujets susceptibles de présenter une acidose.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Hyperkaliémie :
    Toute prescription d’un médicament agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone est susceptible de provoquer une hyperkaliémie. Ce risque, potentiellement mortel, est majoré chez les sujets âgés, les insuffisants rénaux et les diabétiques, et/ou en cas d’association de plusieurs médicaments hyperkaliémiants, et/ou lors de la survenue d’événements intercurrents (cf Interactions également).
    Avant d’envisager une association de plusieurs médicaments bloquant le système rénine-angiotensine-aldostérone, il faut évaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque et l’existence d’alternatives éventuelles.
    Les principaux facteurs de risque d’hyperkaliémie à prendre en considération sont :
    • diabète, altération de la fonction rénale, âge (> 70 ans) ;
    • association avec un ou plusieurs autres médicaments bloquant le système rénine-angiotensine-aldostérone et/ou d’autres médicaments hyperkaliémiants et/ou de suppléments potassiques. Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont en effet susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : sels de potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l’angiotensine II (ARA II), anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris inhibiteurs sélectifs de la COX 2), héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
    • événements intercurrents, en particulier : déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, altération de la fonction rénale, altération importante et soudaine de l’état général (par exemple lors de maladies infectieuses), souffrance et lyse cellulaire (par exemple : ischémie aiguë d’un membre, rhabdomyolyse, traumatismes étendus).
    Le suivi des patients, et notamment des patients à risque, devra comporter un ionogramme sanguin, avec en particulier un contrôle de la kaliémie, de la natrémie, et de la fonction rénale :
    • avant l’instauration du traitement, puis une semaine à 15 jours après,
    • de même (avant et après) chaque augmentation de dose ou modification de traitement.
    Puis en traitement d’entretien, les contrôles devront être réalisés régulièrement, ou lors de la survenue d’un événement intercurrent.
    Un bilan hépatique est indispensable chez les malades graves.
    Fonction rénale :
    La valeur de la créatininémie peut être faussement rassurante quant à la fonction rénale ; celle-ci peut être mieux évaluée par un ionogramme ou par une formule comme celle de Cockcroft qui tient compte de l’âge, du poids et du sexe :
    Clcr = [ (140 – âge) × poids ] / [ 0,814 × créatininémie ]
    (avec l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en µmol/l).
    Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
    Sportifs :
    L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    Lactose :
    En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime. L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l’instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
  • Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
  • Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés à d’autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau. Contre-indiquées (sauf s’il existe une hypokaliémie) :
    • Autres diurétiques épargneurs de potassium, seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, triamtérène) : hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l’insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
    • Sels de potassium : hyperkaliémie potentiellement létale, en particulier chez l’insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).

    Déconseillées :
    • Ciclosporine, tacrolimus : hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l’insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
    • Lithium : augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d’un régime désodé (diminution de l’excrétion urinaire du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.
    • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (sauf s’il existe une hypokaliémie ; et sauf pour la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg/jour dans le traitement de l’insuffisance cardiaque) : risque d’hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
    • Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (sauf s’il existe une hypokaliémie) : hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l’insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anti-inflammatoires non stéroïdiens : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices, due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Acétylsalicylique (acide), pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (= 1 g par prise et/ou = 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le cas de l’insuffisance cardiaque (traitée par l’association IEC à faibles doses + diurétique hypokaliémiant à faibles doses). Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses d’IEC < 75 mg en équivalent captopril ou < 10 mg en équivalent énalapril ou lisinopril. Dans le cas du traitement de l’insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d’éjection < 35 % et préalablement traitée par l’association inhibiteur de l’enzyme de conversion + diurétique de l’anse) : risque d’hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association. Vérifier au préalable l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).
    • Metformine : acidose lactique due à la metformine, déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l’anse.
    • Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmol/l) chez l’homme et 12 mg/l (110 µmol/l) chez la femme.
    • Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique du diurétique, si nécessaire.
    • Produits de contraste iodés : en cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d’insuffisance rénale aiguë, en particulier lors d’utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés. Réhydratation avant administration du produit iodé.
    • Diurétiques hypokaliémiants : l’association rationnelle, utile pour certains patients, n’exclut pas la survenue d’hypokaliémie ou, en particulier chez l’insuffisant rénal et le diabétique, d’hyperkaliémie. Surveiller la kaliémie, éventuellement l’ECG et, s’il y a lieu, reconsidérer le traitement.

    A prendre en compte :
    • Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majoré (effet additif).
    • Corticoïdes : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
    • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
    • Antihypertenseurs alphabloquants : majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
    • Amifostine : majoration de l’hypotension par addition d’effets indésirables.
    • Autres hyperkaliémiants : risque de majoration de l’hyperkaliémie potentiellement létale.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ; toutefois, à fortes doses, une féminisation des foetus mâles a été décrite lors de l’administration de spironolactone pendant toute la vie foetale, c’est-à-dire après l’organogenèse.

    En clinique, le risque n’est pas connu ; cependant, à ce jour, aucun cas de féminisation des foetus mâles n’a été rapporté.

    En l’absence de données cliniques, la spironolactone est déconseillée pendant toute la grossesse et ne doit être réservée qu’aux indications où il n’existe aucune alternative thérapeutique.

    En particulier, le traitement des oedèmes, de la rétention hydrosodée ou de l’HTA gravidique ne constituent pas une indication au traitement par diurétiques au cours de la grossesse car ceux-ci peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d’hypotrophie foetale.


    Allaitement :
    La spironolactone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, elle ne doit pas être utilisée en période d’allaitement en raison :
    • d’une diminution, voire d’une suppression, de la sécrétion lactée,
    • de ses effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie).

    EFFETS INDÉSIRABLES

    Au plan clinique :
    Une gynécomastie peut apparaître lors de l’utilisation de la spironolactone : son développement semble être en relation aussi bien avec la posologie utilisée qu’avec la durée de la thérapeutique ; elle est habituellement réversible à l’arrêt de l’administration de la spironolactone ; cependant, dans de rares cas, elle peut persister.
    D’autres effets indésirables, rares et généralement réversibles à l’arrêt de la thérapeutique, ont été rencontrés ; il s’agit de : impuissance chez l’homme, troubles des règles chez la femme, intolérance digestive, éruption cutanée, somnolence, crampes des membres inférieurs.
    Au plan biologique :
    Sous spironolactone, la kaliémie peut augmenter modérément. Des hyperkaliémies plus marquées sont rapportées chez l’insuffisant rénal et chez les patients sous supplémentation potassique ou sous IEC : bien que, dans leur grande majorité, ces hyperkaliémies soient asymptomatiques, elles doivent être rapidement corrigées. En cas d’hyperkaliémie, le traitement par la spironolactone sera arrêté.

    SURDOSAGE

    Symptômes :
    Somnolence, nausées et vomissements, diarrhées.
    Les cas d’hyponatrémie ou d’hyperkaliémie sont rares.
    Traitement :
    • Procéder à un lavage gastrique.
    • Corriger les éventuelles variations des électrolytes.

    PHARMACODYNAMIE

    Diurétique épargneur potassique (C03DA01 : système cardiovasculaire).

    La spironolactone est un diurétique épargneur de potassium, antagoniste de l’aldostérone.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La spironolactone est absorbée au niveau gastro-intestinal.

    Elle est rapidement transformée en métabolites sanguins, dont les deux principaux sont :
    • la canrénone (ou aldadiène),
    • le ß-OH thiométhyl dérivé,

    et plusieurs autres métabolites identifiés.

    L’élimination de la spironolactone se fait par voie urinaire (31 % en moyenne en 5 jours) et dans les fèces (22 % en moyenne en 5 jours).

    Les principaux métabolites urinaires sont :
    • la canrénone (ou aldadiène),
    • l’ester glucuronide de canrénoate,
    • le 6 ß-OH sulfoxyde,
    • le 6 ß-OH thiométhyl dérivé,
    • le 15 alpha-hydroxycanrénone.

    L’effet maximal antiminéralocorticoïde de la spironolactone s’obtient au bout de 24 heures, son effet diurétique se prolonge de 24 à 48 heures.

    La spironolactone ou ses métabolites peuvent traverser la barrière placentaire ou apparaître dans le lait maternel.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    La spironolactone est transformée partiellement dans l’organisme en canrénone ou aldadiène et en de nombreux métabolites, dont les plus actifs sont la spironolactone inchangée, le 7 alpha-thiospironolactone et le 7 alpha-thiométhylspironolactone.

    Les tests de mutagenèse ont fourni des résultats divergents.

    Certaines études de cancérogenèse réalisées avec la canrénone ont montré l’existence d’anomalies sans qu’il soit possible d’extrapoler les résultats à l’espèce humaine. Les études réalisées avec la spironolactone sont négatives.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver à l’abri de la chaleur et de l’humidité.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400935125392 (1999) 30 cp 50 mg.
    3400937233545 (2006) 90 cp 50 mg.
    3400955345749 (1989) 100 cp 50 mg.
    3400935125453 (1999) 30 cp 75 mg.
    3400937296069 (2006) 90 cp 75 mg.
    3400955477891 (1982) 100 cp 75 mg.
    RCP révisés le 31.05.10.
      
    Prix :8.87 euros (30 comprimés à 50 mg).
    13.68 euros (90 comprimés à 50 mg).
    12.81 euros (30 comprimés à 75 mg).
    18.71 euros (90 comprimés à 75 mg).
    Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 5.15 euros  (30 cp 50 mg), 13.68 euros  (90 cp 50 mg), 6.92 euros  (30 cp 75 mg) et 18.71 euros  (90 cp 75 mg). Collect (sauf 90 cp 50 mg).

    Boîtes de 90 cp : Non remb Séc soc dans les indications « État oedémateux pouvant s’accompagner d’un hyperaldostéronisme secondaire » et « Thérapeutique adjuvante de la myasthénie ».

    Modèles hospitaliers : Collect.


    PFIZER
    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
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