poudre pour solution injectable
par flacon(s)
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ceftazidime pentahydrate | 591 mg |
Soit ceftazidime | 500 mg |
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Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la ceftazidime. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes sensibles à la ceftazidime y compris les méningites, notamment à pseudomonas, mais à l’exclusion de celles à Listeria monocytogenes.
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
- Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes sensibles à la ceftazidime y compris les méningites, notamment à pseudomonas, mais à l’exclusion de celles à Listeria monocytogenes.
- POSOLOGIE :
— Chez les sujets à fonction rénale normale :
– Enfants et nourrissons : 50 mg/kg/jour en moyenne en administration discontinue.- – Nouveau-nés : 25 à 50 mg/kg/jour en administration discontinue.
- La posologie doit être portée de 100 à 200 mg/kg/jour dans les méningites, dans les infections respiratoires à pseudomonas des sujets atteints de mucoviscidose et dans les aplasies médullaires en administration discontinue.
- En administration continue, chez des enfants neutropéniques ou mucoviscidosiques, la posologie sera portée de 100 à 200 mg/kg/jour après une dose de charge en bolus IV de 60 à 100 mg/kg sans dépasser 2 g.
- L’administration continue n’a pas été étudiée dans le traitement des méningites ni chez l’enfant insuffisant rénal.
- – Adultes : 3 g/jour en moyenne (1 g toutes les 8 heures) en administration discontinue.
- La posologie peut être augmentée selon le germe en cause (en particulier Pseudomonas aeruginosa), selon le site de l’infection (en particulier parenchyme pulmonaire) ou selon le terrain (en particulier chez le neutropénique).
- Elle doit être augmentée à 2 g, 3 fois par jour en IV au cours des méningites à bactéries Gram négatif. Elle peut également être portée à 6 g/j en IV en administration discontinue.
- En administration continue, elle sera de 4 à 6 g/24 h, précédée d’une dose de charge de 2 g.
- L’administration continue n’a pas été étudiée dans le traitement des méningites.
- — Chez les sujets insuffisants rénaux adultes :
En cas d’insuffisance rénale, la posologie en administration discontinue doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine.Clcr (ml/min) Administration discontinue Administration continue 30 à 50 1 à 2 g/24 h dose de charge de 2 g suivie de 1 à 3 g/24 h 15 à 30 1 g/24 h dose de charge de 2 g suivie de 1 g/24 h 5 à 15 1 g/36 h non évaluée < 5 0,5 g/48 h non évaluée hémodialyse 1 g à la fin de chaque séance non évaluée
Aucune évaluation n’a été menée dans l’insuffisance rénale sévère (Clcr < 15 ml/min) ni dans l’hémodialyse.- MODE D’ADMINISTRATION :
Voie IM ou IV :
Il est recommandé de diluer la ceftazidime avec de l’eau pour préparations injectables : 2 ml par flacon de 500 mg.- Si nécessaire, des volumes plus importants peuvent être utilisés pour la voie intraveineuse.
- MODALITES DE MANIPULATION :
– Reconstitution :
Tous les flacons sont sous vide partiel.- Lors de la dissolution de la poudre, un dégagement gazeux se produit. Pour une bonne utilisation, il est conseillé d’adopter la technique de reconstitution suivante :
1. Enfoncer l’aiguille de la seringue dans le bouchon du flacon et injecter le volume de solvant recommandé. Le vide peut faciliter l’entrée du solvant. Laisser l’aiguille et la seringue en position jusqu’à ressentir une remontée du piston.- 2. Retirer l’aiguille du bouchon.
- 3. Bien secouer pour dissoudre jusqu’à obtention d’une solution limpide (1 à 2 minutes).
- 4. Renverser le flacon. S’assurer que le piston de la seringue est à bout de course, puis insérer l’aiguille à travers le bouchon du flacon.
- 5. Vérifier que l’aiguille plonge dans la solution et non dans l’espace vide. Aspirer le volume total de la solution dans la seringue suivant le schéma classique en maintenant le piston. La pression dans le flacon doit aider au prélèvement.
- 6. La solution aspirée peut contenir de petites bulles de dioxyde de carbone, ne pas en tenir compte.
- – Ce médicament est compatible avec les solutions pour administration IV suivantes :
. chlorure de sodium à 0,9 %,
. solution glucosée à 5 %,
. solution glucosée à 10 %,
. solution de chlorure de sodium à 0,9 % + solution glucosée à 5 %,
. solution de Ringer,
. solution de Ringer-lactate,
. solution de dialyse intrapéritonéale (lactate) 1,36 %.- Aucune incompatibilité n’a été mise en évidence avec les molécules et les solutions suivantes :
. fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine) ;
. amphotéricine B,
. fluconazole,
. foscarnet,
. émulsions lipidiques,
. solution glucosée à 30 %,
. solutions d’acides aminés,
. chlorure de potassium, chlorure de calcium,
. gluconate de calcium.- En administration continue, lors de l’association avec les cures de chimiothérapie anticancéreuse, utiliser une voie d’administration différente de celle utilisée pour la ceftazidime ou utiliser un cathéter multi-lumières en raison du risque de formation de composés insolubles.
- – Nouveau-nés : 25 à 50 mg/kg/jour en administration discontinue.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité aux céphalosporines
- Hypersensibilité aux bêtalactamines
- Risque de réaction d’hypersensibilité
– La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement. - – La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
- – L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
. l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration. - . l’emploi des céphalosporines et des pénicillines est à proscrire formellement chez le sujet ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines.
- – Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
- Hypersensibilité aux pénicillines
– La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement. - – La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
- – L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
. l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration. - . l’emploi des céphalosporines et des pénicillines est à proscrire formellement chez le sujet ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines.
- – Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
- Risque de sélection de souches résistantes
La sélection en cours de traitement de germes résistants a été décrite, notamment pour Pseudomonas aeruginosa ou certaines entérobactéries, tel Enterobacter cloacae. - Méningite
Lors du traitement des méningites, la dispersion des CMI pour certains germes et la variabilité de la diffusion de la ceftazidime dans le liquide céphalo-rachidien d’un malade à l’autre nécessitent un contrôle de l’activité du produit par dosage dans le liquide céphalo-rachidien, une comparaison des taux retrouvés avec la CMI du germe isolé et l’étude du pouvoir bactéricide du liquide céphalo-rachidien. - Insuffisance rénale
En cas d’insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration) pour éviter les répercussions cliniques dues à des taux élevés d’antibiotique, par exemple : convulsions. - Sujet sous régime hyposodé ou désodé
Ce médicament contient 26 mg de sodium par gramme de ceftazidime : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict. - Compatibilité avec certains solvants
– Ce médicament est compatible avec les solutions pour administration IV suivantes :
. chlorure de sodium à 0,9 %,
. solution glucosée à 5 %,
. solution glucosée à 10 %,
. solution de chlorure de sodium à 0,9 % + solution glucosée à 5 %,
. solution de Ringer,
. solution de Ringer-lactate,
. solution de dialyse intrapéritonéale (lactate) 1,36 %. - – Aucune incompatibilité n’a été mise en évidence avec les solutions suivantes :
. émulsions lipidiques,
. solution glucosée à 30 %,
. solutions d’acides aminés,
. chlorure de potassium, chlorure de calcium,
. gluconate de calcium. - En administration continue, lors de l’association avec les cures de chimiothérapie anticancéreuse, utiliser une voie d’administration différente de celle utilisée pour la ceftazidime ou utiliser un cathéter multi-lumières, en raison du risque de formation de composés insolubles.
- Compatibilité avec certains produits chimiques ou biologiques
Aucune incompatibilité n’a été mise en évidence avec les molécules et les solutions suivantes :
. émulsions lipidiques,
. solutions d’acides aminés,
. chlorure de potassium, chlorure de calcium,
. gluconate de calcium. - En administration continue, lors de l’association avec les cures de chimiothérapie anticancéreuse, utiliser une voie d’administration différente de celle utilisée pour la ceftazidime ou utiliser un cathéter multi-lumières, en raison du risque de formation de composés insolubles.
- Compatibilité avec certains médicaments
Aucune incompatibilité n’a été mise en évidence avec les molécules suivantes :
. fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine) ;
. amphotéricine B,
. fluconazole,
. foscarnet. - Incompatibilité avec certains médicaments
– En administration discontinue :
Le mélange à une solution bicarbonatée n’est pas recommandé (diminution d’activité). - La ceftazidime et la vancomycine, de même que la ceftazidime et les aminosides, ne doivent pas être mélangés dans la même seringue ou dans la même poche à perfusion.
- – En administration continue :
Il a été montré une instabilité intratubulaire de la ceftazidime en présence de : aciclovir, ganciclovir. - De plus, tout médicament dont la solution à perfuser présente un caractère basique marqué (pH > 9) est susceptible d’altérer la ceftazidime. Il ne doit donc pas être administré conjointement.
- Incompatibilité avec certains solvants
– En administration discontinue :
Le mélange à une solution bicarbonatée n’est pas recommandé (diminution d’activité). - – En administration continue :
De plus, tout médicament dont la solution à perfuser présente un caractère basique marqué (pH > 9) est susceptible d’altérer la ceftazidime. Il ne doit donc pas être administré conjointement.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- En raison du bénéfice attendu, l’utilisation de la ceftazidime peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, bien que les données cliniques soient insuffisantes, les données animales n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique de la ceftazidime.
Allaitement :
- Le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l’allaitement en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d’éruption cutanée chez le nourrisson.
- L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges liés à ce médicament.
- Candidose (Peu fréquent)
- Eosinophilie (Fréquent)
- Thrombocytose (Fréquent)
- Leucopénie (Peu fréquent)
- Neutropénie (Peu fréquent)
- Thrombopénie (Peu fréquent)
- Lymphocytose (Très rare)
- Anémie hémolytique (Très rare)
- Agranulocytose (Très rare)
- Céphalée (Peu fréquent)
- Sensation de vertige (Peu fréquent)
- Trouble neurologique (Très rare)
- Forte dose, Insuffisance rénale.
- Forte dose, Insuffisance rénale.
- Phlébite au point d’injection (Fréquent)
- Voie intraveineuse.
- Voie intraveineuse.
- Thrombophlébite au point d’injection (Fréquent)
- Voie intraveineuse.
- Voie intraveineuse.
- Transit intestinal (modification) (Fréquent)
- Nausée (Peu fréquent)
- Vomissement (Peu fréquent)
- Douleur abdominale (Peu fréquent)
- Colite (Peu fréquent)
- Entérocolite pseudomembraneuse
- Transaminases (augmentation) (Fréquent)
- Gamma GT (augmentation) (Fréquent)
- Phosphatases alcalines (augmentation) (Fréquent)
- LDH (augmentation) (Fréquent)
- Ictère (Très rare)
- Eruption maculopapuleuse (Fréquent)
- Urticaire (Fréquent)
- Prurit (Peu fréquent)
- Oedème de Quincke (Très rare)
- Erythème polymorphe (Très rare)
- Syndrome de Stevens-Johnson (Très rare)
- Syndrome de Lyell (Très rare)
- Insuffisance rénale
- Association aux aminosides, Association aux diuretiques.
- Association aux aminosides, Association aux diuretiques.
- Douleur au point d’injection (Fréquent)
- Voie intramusculaire.
- Voie intramusculaire.
- Inflammation au site d’injection (Fréquent)
- Voie intramusculaire.
- Voie intramusculaire.
- Fièvre (Peu fréquent)
- Urémie (augmentation) (Peu fréquent)
- Créatininémie (augmentation) (Peu fréquent)
- Réaction anaphylactique
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Classement ATC :
J01DD02 / CEFTAZIDIME
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Classement Vidal :
Antibiotique : céphalosporine de 3e génération (Ceftazidime)
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 32 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- ESPECES SENSIBLES :
– Aérobies à Gram + : streptococcus, Streptococcus pneumoniae (?).- – Aérobies à Gram – : Branhamella catarrhalis, Burkholderia cepacia, Citrobacter freundii (20 – 30 %), Citrobacter koseri, enterobacter (20 – 40 %), Escherichia coli, Haemophilus influenzae, klebsiella (0 – 20 %), Morganella morganii, neisseria, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, providencia, Pseudomonas aeruginosa (10 – 30 %), salmonella, serratia, shigella, yersinia.
- – Anaérobies : Clostridium perfringens, fusobacterium (30 %), peptostreptococcus (10 – 15 %), prevotella (20 %).
- ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
– Aérobies à Gram + : Acinetobacter baumannii (40 – 80 %), staphylococcus méti-S.- ESPECES RESISTANTES :
– Aérobies à Gram + : entérocoques, listeria, staphylococcus méti-R*.- – Aérobies à Gram – : Stenotrophomonas maltophilia.
- – Anaérobies : Bacteroides fragilis, Clostridium difficile.
- * La fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Liste I
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CIP : 5752503 (CEFTAZIDIME KABI 500 mg pdre p sol inj : Fl pdre/10).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Fresenius Kabi France
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- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
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