logo news copy.webp
Search
Close this search box.

CERVAGÈME®

géméprost

FORMES et PRÉSENTATIONS

Ovule :  Sachet aluminium + déshydratant (silicagel), boîte unitaire.


  • COMPOSITION

     p ovule
    Géméprost (DCI) 
    1 mg
    Excipients : éthanol absolu, glycéride semi-synthétique (Witep-sol S 52).

  • INDICATIONS

    En gynécologie :
    Dans la préparation du col utérin aux explorations et interventions endo-utérines.
    En obstétrique :
    • au cours du premier trimestre de la grossesse, dans la préparation préopératoire du col utérin dans l’interruption volontaire de grossesse, les rétentions après interruption volontaire de grossesse et les fausses couches spontanées ;
    • au cours du deuxième trimestre de la grossesse, dans l’expulsion du contenu utérin dans les ruptures de membrane, les grossesses arrêtées (mort in utero), les interruptions thérapeutiques de grossesse.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    • En gynécologie et en obstétrique dans les indications du premier trimestre de la grossesse :
      1 ovule est mis en place dans le cul-de-sac vaginal postérieur trois heures avant l’intervention. En raison de la méconnaissance des effets potentiels du géméprost sur le développement du foetus humain, il faut impérativement vérifier ou réaliser l’interruption effective de la grossesse dès lors qu’un ovule a été mis en place.
    • En obstétrique dans les indications du second trimestre de la grossesse :
      1 ovule est mis en place dans le cul-de-sac vaginal postérieur, puis cette application est renouvelée toutes les 6 heures jusqu’à l’obtention de l’expulsion, avec un nombre maximal de 5 ovules. Si, au bout d’une période de 30 heures après l’administration du premier ovule, il n’existe pas de signe d’expulsion imminente, il faudra envisager l’utilisation d’une autre méthode pour l’obtention de l’expulsion.
    Avant utilisation, les ovules doivent être gardés, dans leur emballage fermé, quelques minutes à température ambiante pour assurer leur réchauffement.

  • CONTRE-INDICATIONS

    • Antécédent d’hypersensibilité aux prostaglandines.
    • Insuffisance cardiaque décompensée, hypertension artérielle sévère.
    • Antécédents vasculaires (en particulier coronariens).
    Contre-indications obstétricales :
    • Déclenchement de l’accouchement à terme avec enfants viables.
    • Dans les indications du second trimestre de la grossesse, en cas de fragilité utérine liée à un utérus cicatriciel, un placenta prævia, une grande multiparité, une grossesse gémellaire.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Des accidents cardiovasculaires graves potentiellement mortels (fibrillation ventriculaire, infarctus du myocarde et/ou spasmes coronariens et hypotension sévère), ont été rapportés avec des prostaglandines, y compris géméprost et analogues de prostaglandines injectables.

    Il est important de surveiller les paramètres cardiaques et vasculaires, bien que bradycardie et hypotension soient rares. En cas de chute pathologique de la fréquence cardiaque, utiliser les bêtamimétiques et, en cas d’hypotension (sans hypovolémie), l’adrénaline. Compenser l’hypovolémie dans les plus brefs délais.

    Les facteurs de risques cardiovasculaires (âge, tabagisme chronique et/ou récent, hyperlipidémie, diabète, hérédité) seront pris en considération.

    Le rapport bénéfice/risque doit être pris en compte chez les patientes de plus de 35 ans et chez les fumeuses, notamment pour les interruptions de grossesse jusqu’à 12 semaines en raison de la possibilité d’alternative instrumentale comportant un faible niveau de risque.

    Des cas de rupture utérine ont été rapportés avec géméprost.

    En conséquence :
    • dans les indications des premier et deuxième trimestres de la grossesse, éviter l’utilisation de géméprost en cas de fragilité utérine liée à un utérus cicatriciel, un placenta praevia, une grande multiparité ;
    • en cas d’utilisation pour une interruption de grossesse (thérapeutique ou pour mort foetale in utero), spécialement au cours du second trimestre ou en cas de 2e administration, il est nécessaire d’effectuer une surveillance étroite de la dilatation du col et des contractions utérines.

    Ceci est particulièrement important en cas de : multiparité, utérus cicatriciel, sténose cervicale, saignements vaginaux d’origine inconnue, grossesse gémellaire.

    Précautions d’emploi :
    • En cas d’infection cervicovaginale, un traitement adapté devra être préalablement institué et le produit devra être utilisé avec prudence.
    • Utiliser également le produit avec prudence en cas de glaucome ou pressions intra-oculaires élevées, asthme ou antécédents d’asthme.
    Précautions d’emploi obstétricales :
    En cas de grossesse môlaire, des pertes sanguines importantes ont parfois été observées.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • L’ocytocine peut potentialiser l’action du géméprost dans les modèles expérimentaux. Il est recommandé d’éviter l’injection d’ocytocine pendant la durée d’action du géméprost jusqu’à l’expulsion ou l’obtention de la vacuité utérine.
    • Ne pas utiliser simultanément d’antalgiques du groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens qui pourraient diminuer l’action du géméprost.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les données animales ne permettent pas de conclure. En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de géméprost lorsqu’il est administré pendant la grossesse.



    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Comme avec tout ocytocique, des cas de rupture utérine sont rapportés et peuvent survenir en cas d’hypertonie utérine durable ou d’une douleur utérine anormale.
    • Douleurs par contractions utérines cédant aux anti-spasmodiques et/ou antalgiques habituellement utilisés sur ce terrain.
    • Pertes sanguines.
    • Diarrhées, nausées, vomissements.
    • Quelques symptômes vagaux, tels que bouffées de chaleur, frissons, céphalées et vertiges ont été rapportés.
    • Hyperthermie dans quelques cas.
    • Des cas de spasme coronarien ayant entraîné un infarctus du myocarde ont été rapportés.
    • Autres effets rapportés : faiblesse musculaire, douleurs lombaires, dyspnée, douleurs thoraciques, palpitations.

    SURDOSAGE

    Aucun accident de surdosage par géméprost n’a été notifié à ce jour.
    La dose toxique de géméprost n’a pas été établie chez la femme.
    Cependant, le non-respect du délai de 6 heures entre deux administrations et/ou de la dose totale maximale de 5 mg en 30 heures est associé à la plupart des cas de ruptures utérines.
  • Par ailleurs, le surdosage observé avec d’autres analogues de prostaglandine E1 s’associe à : une hyperthermie pouvant entraîner une rhabdomyolyse, un déséquilibre acido-basique, une tachycardie et des crampes abdominales.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : ocytociques (code ATC : G02AD03).

    Le géméprost est un analogue synthétique de la prostaglandine E1.

    Chez l’animal :
    Le géméprost a une puissante activité sur la contractilité du muscle utérin de la femelle gestante ou non.
    Cette action est prolongée, d’intensification progressive, et elle est d’autant plus marquée que l’âge gestationnel est avancé.
    Cette activité est sélective, et l’effet abortif du géméprost est indépendant d’une action lutéolytique.
    Le géméprost entraîne une dilatation du col utérin.
    Il est efficace par la voie vaginale.
    Chez la femme enceinte :
    Le géméprost entraîne, 2 à 4 heures après administration vaginale, des contractions utérines amples (50 à 100 mm Hg), régulières ou non.
    Chez la femme enceinte au cours des 1er et 2e trimestres de la grossesse, et en dehors de la grossesse :
    Il entraîne une dilatation et un ramollissement du col utérin.
    Les contractions du corps et la dilatation du col de l’utérus sont, au cours de la grossesse, d’autant plus marquées que l’âge gestationnel est avancé.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Pharmacocinétique humaine :

    Après mise en place d’un ovule à 1 mg, le taux sanguin de géméprost atteint 6 ng/ml en une heure, reste en plateau jusqu’à 2 heures, puis décroît rapidement.

    Étudiée après injection intraveineuse de produit marqué, la métabolisation est importante, avec une hydrolyse rapide en dérivé acide stable, puis bêta et oméga-oxydation, et réduction de la fonction cétonique. La radioactivité correspondant à 55 % de produit injecté est retrouvée dans les urines de 24 heures.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Les ovules de Cervagème doivent être conservés au congélateur à une température inférieure à – 15 °C.

    Ils ne doivent pas être recongelés.

    A utiliser dans les 12 heures qui suivent la sortie du congélateur. Au-delà, les ovules doivent être jetés.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400932730469 (1984 rév 20.07.2004).
    Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    RYTHMOL®

    propafénone FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé pelliculé sécable à 300 mg (blanc) :  Étui de 30, sous

    Read More »

    DAX

    DAX Boue thermale naturelle (péloïde de Dax) : Mélange onctueux et

    Read More »

    IOPIDINE® 1 %

    apraclonidine FORMES et PRÉSENTATIONS Collyre en solution à 1 % m/V (jaune pâle) :  Récipients unidoses de

    Read More »