comprimé sécable
par 1 comprimé
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fosinopril sodique | 20 mg |
hydrochlorothiazide | 12,5 mg |
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Traitement de l’hypertension artérielle en cas d’échec thérapeutique d’une monothérapie par un inhibiteur de l’enzyme de conversion.
- Chaque comprimé contient 20 mg de fosinopril et 12,5 mg d’hydrochlorothiazide.
- — Fonction rénale normale :
La posologie habituelle est de un comprimé en une prise quotidienne.- — Insuffisance rénale :
. Lorsque la clairance de la créatinine est supérieure ou égale à 30 ml/min, la posologie est inchangée. Chez ces malades, la pratique normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique.- . Clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min ou créatininémie supérieure à 250 µmol/l (cf Contre-indications).
- . Sujet âgé : la posologie est inchangée.
- — Fonction rénale normale :
Absolue(s) :
- Allaitement
- Hypersensibilité aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion
- Oedème de Quincke lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion, antécédent (d’)
- Grossesse, 6 derniers mois (de la)
- Hypersensibilité aux sulfamides
- Hypersensibilité aux dérivés thiazidiques
- Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
- Encéphalopathie hépatique
- Intolérance génétique au galactose
- Déficit en lactase
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Sténose artérielle rénale bilatérale
- Sténose artérielle rénale sur rein unique
- Hyperkaliémie
- Grossesse, 3 premiers mois (de la)
- Patient traité à posologie élevée
Lié au fosinopril :
Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées. - Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements.
- Insuffisance rénale
— Liée au fosinopril :
– Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant. - Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements.
- Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
- – Chez les malades atteints d’insuffisance rénale légère à modérée, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration). Aucune adaptation posologique n’est nécessaire.
- — Liée à l’hydrochlorothiazide :
Une hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie. - Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
- — Liée à l’association :
– Chez certains hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan biologique témoigne d’une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants. - – L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n’exclut pas la survenue d’une hypokaliémie, notamment chez les patients insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.
- Connectivite
Liée au fosinopril :
Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant. - Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements.
- Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
- Déficit immunitaire
Lié au fosinopril :
Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant. - Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements.
- Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
- Risque d’oedème de Quincke
Lié au fosinopril :
Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, fosinopril inclus. Dans de tels cas, le fosinopril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes. - L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
- La prescription d’un IEC ne doit pas être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
- Antécédent d’oedème de Quincke
Lié au fosinopril :
Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion. - Patient en hémodialyse
Lié au fosinopril :
– Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par des inhibiteurs de I’enzyme de conversion. Il est recommandé d’éviter cette association. - – Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
- Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
- Hépatopathie
Liée à l’hydrochlorothiazide :
En cas d’atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l’administration de ce médicament doit être immédiatement interrompue. - Risque de photosensibilisation
Lié à l’hydrochlorothiazide :
Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l’utilisation des diurétiques thiazidiques (cf Effets secondaires). - En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d’interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement et indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
- Ne pas s’exposer directement au soleil ou aux rayonnements UV
Lié à l’hydrochlorothiazide :
Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l’utilisation des diurétiques thiazidiques (cf Effets secondaires). - En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d’interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement et indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
- Risque de toux
Lié au fosinopril :
Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans les cas où la prescription d’un IEC s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée. - Enfant de moins de 15 ans
Lié au fosinopril :
L’efficacité et la tolérance du fosinopril chez l’enfant n’ont pas été établies. - Déplétion hydrosodée
Liée au fosinopril :
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
- Sténose artérielle rénale
Liée au fosinopril :
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
- Insuffisance cardiaque congestive
Liée au fosinopril :
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
- Cirrhose hépatique décompensée
— Liée au fosinopril :
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
- — Liée à l’hydrochlorothiazide :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les cirrhotiques avec oedèmes et ascite. En effet, dans ce cas, l’hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de trouble du rythme. - Dans tous les cas, des contrôles fréquents de la kaliémie sont nécessaires.
- Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Sujet âgé
— Lié au fosinopril :
La fonction rénale (créatininémie) et la kaliémie devront être appréciées avant le début du traitement (cf Posologie/Mode d’administration). La dose de départ sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale. - — Lié à l’hydrochlorothiazide :
– La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets indésirables et Surdosage). - – La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués. En effet, dans ce cas, l’hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
- Dans tous les cas, des contrôles fréquents de la kaliémie sont nécessaires.
- Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- – Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
- Chez le sujet âgé, la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l’âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft, par exemple :
Clcr = (140 – âge) x poids/0,814 x créatininémie
(avec l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en µmol/l). - Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
- Une hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie.
- Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
- Néphropathie glomérulaire
Liée au fosinopril :
Chez les malades atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration). Aucune adaptation posologique n’est nécessaire. - Insuffisance coronarienne
— Liée au fosinopril :
– Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique, en débutant le traitement à faible posologie. - – Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
- — Liée à l’hydrochlorothiazide :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les coronariens. En effet, dans ce cas, l’hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de trouble du rythme. - Dans tous les cas, des contrôles fréquents de la kaliémie sont nécessaires.
- Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Insuffisance vasculaire cérébrale
Liée au fosinopril :
Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie. - Hypertension rénovasculaire
Liée au fosinopril :
Le traitement de l’hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peut être utile aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec précaution et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement. - Insuffisance cardiaque sévère
Liée au fosinopril :
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. - Diabète insulinodépendant
Liée au fosinopril :
Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à I’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. - Transplantation rénale
Lié au fosinopril :
Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. - Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
- Intervention chirurgicale
Liée au fosinopril :
En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le fosinopril. - Anesthésie
Liée au fosinopril :
En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le fosinopril. - Surveillance de la natrémie avant et pendant le traitement
Liée à l’hydrochlorothiazide :
La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets indésirables et Surdosage). - Cirrhose
Liée à l’hydrochlorothiazide :
La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets indésirables et Surdosage). - Sujet dénutri
Lié à l’hydrochlorothiazide :
La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (cf Effets indésirables et Surdosage). - Patient polymédiqué
Lié à l’hydrochlorothiazide :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués. En effet, dans ce cas, l’hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de trouble du rythme. - Dans tous les cas, des contrôles fréquents de la kaliémie sont nécessaires.
- Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Insuffisance cardiaque
Liée à l’hydrochlorothiazide :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l’hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de trouble du rythme. - Dans tous les cas, des contrôles fréquents de la kaliémie sont nécessaires.
- Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Allongement de l’espace QT
Lié à l’hydrochlorothiazide :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les patients présentant un espace QT long, d’origine congénitale ou médicamenteuse, l’hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d’une bradycardie. - Dans tous les cas, des contrôles fréquents de la kaliémie sont nécessaires.
- Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Risque d’hypercalcémie
Lié à l’hydrochlorothiazide :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l’excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, interrompre le traitement avant d’explorer la fonction parathyroïdienne. - Diabète
— Lié à l’hydrochlorothiazide :
L’effet hyperglycémiant des diurétiques thiazidiques et apparentés est modeste. Néanmoins, chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique. - — Lié à l’association :
L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n’exclut pas la survenue d’une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué. - Hyperuricémie
Liée à l’hydrochlorothiazide :
La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l’élimination urinaire d’acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations d’acide urique. - Risque d’augmentation de l’urémie
Lié à l’hydrochlorothiazide :
L’hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie. - Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
- Risque d’augmentation de la créatininémie
Lié à l’hydrochlorothiazide :
L’hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie. - Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
- Sportif
Lié à l’hydrochlorothiazide :
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - Pathologie digestive intercurrente
Liée à l’association :
Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l’occasion d’un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients. - Risque d’hypotension artérielle
Lié à l’association :
Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d’une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique. - Une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement d’une volémie et d’une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.
- Interaction phytothérapique : ricin
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré d’hypokaliémie. - – Conduite à tenir :
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique. - Interaction phytothérapique : séné
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré d’hypokaliémie. - – Conduite à tenir :
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique. - Interaction phytothérapique : rhubarbe
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré d’hypokaliémie. - – Conduite à tenir :
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique. - Interaction phytothérapique : cascara
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré d’hypokaliémie. - – Conduite à tenir :
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique. - Interaction phytothérapique : bourdaine
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré d’hypokaliémie. - – Conduite à tenir :
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique. - Interaction phytothérapique : boldo
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré d’hypokaliémie. - – Conduite à tenir :
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- — Liée au fosinopril :
Les études animales ne rapportent pas d’effet tératogène mais une foetotoxicité sur plusieurs espèces.- Chez la femme enceinte traitée par inhibiteurs de l’enzyme de conversion :
– il n’y a pas d’étude épidémiologique disponible,
– des observations isolées de grossesses exposées au premier trimestre sont a priori rassurantes sur le plan malformatif,
– l’administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre, et notamment si elle se poursuit jusqu’à l’accouchement, expose à un risque d’atteinte rénale pouvant entraîner :
. une diminution de la fonction rénale foetale avec éventuellement oligoamnios,
. une insuffisance rénale néonatale, avec hypotension et hyperkaliémie, voire une anurie (réversible ou non),
– quelques rares cas d’anomalies de la voûte crânienne ont été rapportés avec la prise d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion tout au long de la grossesse.- — Liée à l’hydrochlorothiazide :
En règle générale, les diurétiques thiazidiques et apparentés doivent être évités chez la femme enceinte et ne jamais être prescrits au cours des oedèmes physiologiques (et donc ne nécessitant pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d’hypotrophie foetale.- Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées.
- Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d’origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
- En conséquence : ce médicament est déconseillé au cours du 1er trimestre de la grossesse et est contre-indiqué au cours des 2ème et 3ème trimestre de la grossesse.
- Le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. En cas d’exposition fortuite, la découverte d’une grossesse en cours de traitement ne justifie pas une interruption de celle-ci. Néanmoins, la voûte crânienne sera surveillée par échographie.
- En revanche, la découverte d’une grossesse sous cette association impose de modifier le traitement et ce, pendant toute la grossesse.
- Chez la femme enceinte traitée par inhibiteurs de l’enzyme de conversion :
Allaitement :
- Lié au fosinopril :
II n’existe pas de données concernant le passage du fosinopril dans le lait maternel.- Lié à l’hydrochlorothiazide :
– Les thiazidiques sont excrétés en faible quantité dans le lait maternel.- Ont été observés:
– une diminution voire une suppression de la sécrétion lactée,
– des effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie).- Du fait de leur appartenance aux sulfamides, il existe des risques d’allergie et d’ictère nucléaire.
- En conséquence l’utilisation de ce médicament est contre-indiquée au cours de la période d’allaitement.
- Lié à l’hydrochlorothiazide :
- Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.
- Céphalée
- Sensation de vertige
- Lipothymie
- Hypotension orthostatique
- Hypotension artérielle
- Eruption cutanée
- Prurit
- Trouble digestif
- Dysgueusie
- Trouble sexuel
- Hyposialie
- Toux sèche
- Oedème de Quincke (Exceptionnel)
- Encéphalopathie hépatique
- Insuffisance hepatique.
- Insuffisance hepatique.
- Lupus érythémateux aigu disséminé (aggravation)
- Vascularite nécrosante
- Syndrome de Lyell (Exceptionnel)
- Photosensibilisation (Peu fréquent)
- Nausée (Rare)
- Constipation (Rare)
- Vertige (Rare)
- Asthénie (Rare)
- Paresthésie (Rare)
- Pancréatite (Exceptionnel)
- Vision (modification) (Exceptionnel)
- Debut de traitement.
- Debut de traitement.
- Urémie (augmentation)
- Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
- Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
- Créatininémie (augmentation)
- Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
- Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
- Protéinurie
- Glomerulonephrite.
- Glomerulonephrite.
- Hyperkaliémie
- Anémie
- Hemodialyse, Transplanté rénal.
- Hemodialyse, Transplanté rénal.
- Hypokaliémie
- Diurese intensive.
- Diurese intensive.
- Hyponatrémie
- Hypovolémie
- Déshydratation
- Confusion mentale
- Alcalose métabolique
- Hyperuricémie
- Hyperglycémie
- Hyperlipidémie
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Thrombopénie
- Leucopénie
- Agranulocytose
- Aplasie médullaire
- Anémie hémolytique
- Hypercalcémie (Exceptionnel)
-
Classement ATC :
C09BA09 / FOSINOPRIL ET DIURETIQUES
-
Classement Vidal :
Inhibiteur de l’enzyme de conversion + diurétique thiazidique : fosinopril + hydrochlorothiazide
Liste I
-
CIP : 3857362 (FOSINOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN 20 mg/12,5 mg cp séc : Plq/30).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
-
CIP : 3896149 (FOSINOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN 20 mg/12,5 mg cp séc : Plaq/90).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Mylan
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
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