immunoglobuline de lapin
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ml | |
Immunoglobuline de lapin antilymphocytes T humains | 20 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
En règle générale, la dose quotidienne recommandée d’immunoglobulines de lapin anti-lymphocytes T humains est :
- Traitement prophylactique du rejet :
- De 0,1 à 0,25 ml (= 2 à 5 mg) d’immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains/kg. La dose quotidienne recommandée est de 3 à 4 mg/kg en association avec des glucocorticostéroïdes, de l’azathioprine et/ou de la ciclosporine A pour induire l’immunosuppression.
- La durée requise du traitement est de 5 à 21 jours ; elle dépend de l’état du patient et des autres médicaments prescrits. Le traitement commence le jour de la transplantation.
- Traitement du rejet aigu corticorésistant :
- De 0,15 à 0,25 ml (= 3 à 5 mg) d’immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains/kg. La dose quotidienne recommandée est de 3 à 4 mg/kg, lorsque la réponse au traitement par la méthylprednisolone n’est pas satisfaisante.
- La durée du traitement varie en fonction de l’état du greffon et du protocole immunosuppressif ; elle est en moyenne de 5 à 14 jours.
Mode d’administration :
Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains doivent être diluées dans 250 à 500 ml d’une solution de chlorure de sodium à 0,9 %, puis administrées par voie intraveineuse sur une période d’au moins 4 heures. Le patient doit être étroitement surveillé par le personnel médical lors de la mise en route de la perfusion.
Lors d’une administration périphérique, une veine de gros calibre doit être utilisée. Il a été montré que la tolérance locale et générale est améliorée si des hydrocorticostéroïdes et/ou des antihistaminiques sont administrés avant la perfusion. En cas d’utilisation d’héparine standard, celle-ci ne doit pas être ajoutée directement dans la perfusion, ni administrée par la même voie veineuse, car l’acidité de la solution engendrerait une turbidité.
CONTRE-INDICATIONS |
- Allergie aux protéines de lapin (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Thrombocytopénie sévère (inférieure à 50 000 plaquettes/µl) ; l’administration d’immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains peut aggraver la thrombocytopénie et donc augmenter le risque hémorragique.
- Infection bactérienne, virale ou fongique, non contrôlée thérapeutiquement.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
INTERACTIONS |
- Vaccination avec virus vivants atténués.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Autres médicaments immunosuppresseurs (corticostéroïdes, azathioprine, ciclosporine A) : augmentation du risque d’infection, de thrombocytopénie et d’anémie. Les patients recevant une thérapie associée de ce type nécessitent une étroite surveillance. Une adaptation de la posologie de ces médicaments associés est recommandée.
A prendre en compte :
- Les autres vaccinations peuvent avoir une efficacité moindre.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseur (code ATC : L04AA04).
Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains sont une préparation à haute concentration d’immunoglobulines antilymphocyte T, à activité immunosuppressive.
Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains sont isolées à partir de sérum de lapins immunisés contre des lymphocytes T humains provenant de la lignée cellulaire Jurkat. Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains, comme tout anticorps polyclonal anticellule T, ont un effet direct sur les cellules T cytotoxiques. Leur administration entraîne donc une déplétion des cellules T.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains sont administrées par voie intraveineuse et sont donc biodisponibles à 100 %. Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains subissent le métabolisme des protéines comme toute autre macroprotéine. On ne leur connaît pas de métabolites non physiologiques.
La demi-vie des immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains est approximativement de 14 jours (étudiée avec une posologie de 4 mg/kg/jour durant 7 jours).
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les tests de toxicité aiguë ont été effectués chez le lapin et le singe rhésus.
Une administration intraveineuse de 900 mg/kg n’a entraîné aucune manifestation pathologique, tant sur le plan clinique que sur la formule sanguine, chez le lapin.
Avec une dose de 100 mg/kg chez le singe rhésus, et seulement pendant les 3 premiers jours, il fut observé une légère inhibition de la motricité, une modification des granulocytes neutrophiles de l’hémogramme et une baisse temporaire des réticulocytes et des plaquettes.
La détermination de la toxicité subaiguë (chronique) a été étudiée sur le singe rhésus. Une administration intraveineuse de 300 mg/kg/jour aboutit à la mort de l’animal le 7e jour, la mort survenant le 5e jour pour une administration de 500 mg/kg/jour. La mort survient suite à un choc anaphylactique accompagné d’un collapsus circulatoire.
Une baisse du taux de lymphocytes a été observée pour toutes les doses étudiées, en comparaison au groupe témoin. Les données histologiques et autres paramètres hématologiques se situent cependant dans les valeurs normales.
Aucune activation des organes lymphoïdes n’a pu être mise en évidence expérimentalement chez l’animal.
Un éventuel effet des immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains sur le système nerveux central a pu être exclu par des essais chez le chat conscient. Les études chez le chat anesthésié n’ont pas mis en évidence d’effets secondaires sur le système cardiovasculaire.
Les résultats de 3 tests in vitro avec et sans activation métabolique n’ont pas montré d’effet mutagène des immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains.
INCOMPATIBILITÉS |
Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains ne doivent pas être diluées avec une solution glucosée, du sang, des dérivés sanguins et une solution contenant des lipides ou de l’héparine.
Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains ne doivent pas être mélangées dans le même flacon de perfusion avec un autre produit et doivent donc toujours être administrées par une ligne de perfusion séparée.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 2 ans.
- A conserver à une température comprise entre + 2 °C à + 8 °C (au réfrigérateur), dans un endroit sec et à l’abri de la lumière.
- Après ouverture :
- Une utilisation immédiate est recommandée.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Ne pas utiliser de solutions présentant un aspect non homogène (particules) ou contenant un dépôt.
Les immunoglobulines de lapin antilymphocytes T humains doivent être diluées dans 250 à 500 ml d’une solution de chlorure de sodium à 0,9 %, puis administrées par voie intraveineuse sur une période d’au moins 4 heures. Le patient doit être étroitement surveillé par le personnel médical lors de la mise en route de la perfusion.
Lors d’une administration périphérique, une veine de gros calibre doit être utilisée. Il a été montré que la tolérance locale et générale est améliorée si des hydrocorticostéroïdes et/ou des antihistaminiques sont administrés avant la perfusion. En cas d’utilisation d’héparine standard, celle-ci ne doit pas être ajoutée directement dans la perfusion, ni administrée par la même voie veineuse, car l’acidité de la solution engendrerait une turbidité.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Réservé à l’usage hospitalier. | |
AMM | 3400956088706 (1998, RCP rév 03.03.2009). |
Collect.
Titulaire de l’AMM : Fresenius Biotech GmbH, Am Haag 6-7, 82166 Gräfelfing, Allemagne.
FRESENIUS Medical Care France
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47, av des Pépinières. 94832 Fresnes cdx
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