miconazole
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Miconazole (DCI) | 50 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Application d’un comprimé buccal muco-adhésif une fois par jour, pendant 7 à 14 jours en fonction de la réponse clinique. Il est préférable d’appliquer le comprimé le matin, après le brossage des dents, le flux salivaire étant moins important la nuit. Loramyc peut être administré avec les aliments et les boissons.
S’il n’y a pas d’amélioration après 7 jours, le traitement doit être poursuivi pendant 7 jours supplémentaires.
En cas de réponse clinique complète (c’est-à-dire la disparition complète des signes et des symptômes de la maladie) après 7 jours de traitement, la prise de Loramyc peut être interrompue.
Coût du traitement journalier : 5,11 euro(s).Mode d’administration :
Loramyc doit être appliqué sur la gencive supérieure, juste au-dessus de l’incisive :
- Une fois le comprimé sorti du flacon, il doit être utilisé immédiatement. Il est à noter que le comprimé a une face bombée et une face plate.
- La face bombée du comprimé doit être appliquée sur la gencive supérieure au-dessus d’une incisive. Maintenir le comprimé en place pendant 30 secondes en exerçant une légère pression du doigt à l’extérieur de la lèvre supérieure.
- Si le comprimé ne colle pas, il doit être repositionné.
- Si le comprimé tombe mais n’est pas avalé dans les 6 premières heures, il doit être remplacé immédiatement.
- Si Loramyc est avalé accidentellement, il est recommandé de boire un verre d’eau. S’il est avalé dans les 6 premières heures après son application, le comprimé ne doit être remplacé qu’une seule fois.
- A chaque nouvelle application de Loramyc, le comprimé doit être appliqué sur le côté opposé de la gencive supérieure par rapport à l’application précédente.
- Personne âgée :
- Loramyc peut être administré aux personnes âgées.
- Enfant :
- Il n’y a pas d’expérience chez l’enfant.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité au miconazole ou à l’un des excipients.
- Hypersensibilité au lait ou produits dérivés.
- Insuffisance hépatique.
- Anticoagulants oraux, sulfamides hypoglycémiants, cisapride, pimozide et alcaloïdes de l’ergot (ergotamine, dihydroergotamine) : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Toutes les situations qui pourraient perturber l’adhésion du comprimé doivent être évitées telles que toucher ou appuyer à l’endroit où le comprimé est placé. Mâcher du chewing-gum doit également être évité.
- Le comprimé ne doit pas être sucé, mâché ou avalé.
- Si le brossage des dents est effectué au cours de la journée, il convient de prendre soin de ne pas toucher le comprimé et de se rincer la bouche avec précaution.
- Si la bouche devient sèche, boire abondamment.
- Si le comprimé tombe ou est avalé accidentellement dans les 6 premières heures, il doit être remplacé immédiatement.
- Une ingestion accidentelle de Loramyc peut survenir. Si Loramyc est avalé accidentellement, il est recommandé de boire un verre d’eau.
INTERACTIONS |
Le miconazole est un inhibiteur des cytochromes CYP2C9 et CYP3A4. Aucune étude d’interaction n’a été réalisée avec Loramyc.
- Anticoagulants oraux : hémorragies imprévisibles, éventuellement graves.
- Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Pimozide : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Alcaloïdes de l’ergot (ergotamine et dihydroergotamine) : risque d’ergotisme avec nécrose des extrémités.
- Sulfamides hypoglycémiants : augmentation de l’effet hypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voire de coma.
Déconseillées :
- Halofantrine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) : augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne pouvant atteindre des valeurs toxiques. Mécanisme invoqué : inhibition du métabolisme hépatique de la phénytoïne. Surveillance clinique étroite.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données suffisamment pertinentes sur l’utilisation du miconazole chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène, mais d’autres effets sur la reproduction ont été observés (cf Sécurité préclinique). Le risque dans l’espèce humaine est inconnu. Le miconazole ne doit être utilisé au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
Il n’existe pas de données sur l’excrétion du miconazole dans le lait maternel. En conséquence, la prudence s’impose en cas de prescription chez la femme en cours d’allaitement.
En cas de prise de cisapride chez le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l’administration du miconazole à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d’interaction chez l’enfant (torsades de pointes).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Fréquent : douleurs abdominales, nausées, gêne dans la bouche.
- Peu fréquent : vomissements.
- Fréquent : dysgueusie.
- Fréquent : prurit.
- Peu fréquent : éruption cutanée, dermatite.
- Fréquent : sensation de brûlure au site d’application du comprimé.
- Peu fréquent : oedème.
SURDOSAGE |
- Symptômes :
- En cas de surdosage accidentel, des vomissements et des diarrhées peuvent survenir.
- Traitement :
- Il n’existe aucun antidote connu du miconazole. Le surdosage doit être traité symptomatiquement.
- En cas d’ingestion accidentelle de grande quantité de Loramyc, une méthode adaptée de lavage gastrique peut être utilisée si nécessaire.
- Aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec Loramyc.
PHARMACODYNAMIE |
Anti-infectieux pour traitement oral local (code ATC : A01AB09).
- Microbiologie :
- Le miconazole possède un large spectre d’activité antifongique sur les espèces de candida, y compris Candida albicans, et aussi les espèces non albicans telles que Candida glabrata, Candida krusei, Candida parapsilosis, Candida tropicalis et Candida pseudotropicalis.
- Le miconazole possède également une activité antibactérienne contre les bactéries à Gram positif (y compris Streptococcus pyogenes, Staphylococcus aureus et Erysipelothrix insidiosa).
- Les espèces de candida le plus fréquemment rencontrées dans les candidoses buccales (Candida albicans, Candida glabrata, Candida krusei et Candida tropicalis) sont sensibles ou modérément sensibles au miconazole.
- Mécanisme d’action :
- Le miconazole exerce son activité antifongique en inhibant la biosynthèse de l’ergostérol dans la membrane cellulaire de l’organisme pathogène. A faible concentration, il interagit avec le cytochrome P450 fongique, ce qui entraîne une inhibition de la 14-alpha-déméthylation, une étape de la biosynthèse de l’ergostérol. La déplétion en ergostérol et l’accumulation concomitante en lanostérol conduisent à des altérations d’un certain nombre de fonctions membranaires. Le miconazole montre un effet fongistatique par l’inhibition de la synthèse de stérol membranaire et un effet fongicide par altération de la fonction de barrière de la membrane fongique.
- Expérience clinique :
- Dans l’étude menée chez des patients atteints d’un cancer de la tête et du cou ayant reçu une radiothérapie (n = 282), le taux de réponse à J14 était de 56 % et le taux de rechute à J30 était de 19 % (IC95 % : [10,7 ; 29,7]).
- En raison du nombre limité de patients VIH-positifs (n = 26) traités par Loramyc au cours de cette étude non comparative et réalisée en ouvert, la démonstration de l’efficacité ne peut être considérée comme robuste. Le taux de réponse à J15 était de 84 % et le taux de rechute à J45 était de 32 % (IC95 % : [14,9 ; 53,5]).
PHARMACOCINÉTIQUE |
La biodisponibilité orale du miconazole est faible (25-30 %) car le miconazole est peu absorbé au niveau du tractus gastro-intestinal. La plus grande partie du miconazole absorbé est métabolisée par le foie. Une proportion inférieure à 1 % de la dose administrée est retrouvée sous forme inchangée dans l’urine.
En cas d’insuffisance rénale, la pharmacocinétique du miconazole n’est pas altérée de façon significative. Il n’y a pas de métabolites actifs et la demi-vie d’élimination est de l’ordre de 20 heures.
Une administration unique de Loramyc contenant 50 mg de miconazole à des sujets sains conduit à une concentration salivaire maximale moyenne de 15 µg/ml, atteinte 7 heures après l’administration du comprimé avec une aire sous la courbe (AUC0-24h) de 55,23 µg.h/ml. Les concentrations salivaires de miconazole au-dessus de 1 µg/ml, limite inférieure de concentration minimale inhibitrice (CMI) de Candida albicans, sont atteintes 1 heure après l’application du comprimé. Après administration d’un comprimé à 50 mg, la durée moyenne d’exposition au miconazole au-dessus de la CMI est de 13 heures.
Les concentrations plasmatiques du miconazole étaient inférieures à la limite de quantification (0,4 µg/ml) chez la majorité des sujets sains confirmant la faible absorption du miconazole à travers les muqueuses buccales et dans le tractus gastro-intestinal après déglutition de la salive.
Les concentrations plasmatiques de miconazole mesurées après 7 jours de traitement chez les patients étaient toutes en dessous de la limite de quantification (0,1 µg/ml).
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Dans les études de toxicité par administration unique et répétée et les études de développement pré et postnatal, des effets toxiques n’ont été observés chez l’animal (souris, rat, lapin, chien) qu’à des doses supérieures (environ de 30 à > 900 fois) à la posologie maximale recommandée chez l’homme (0,7 mg/kg).
Des effets embryotoxiques mais non tératogènes du miconazole ont été observés dans les études de reproduction.
La batterie standard de tests de génotoxicité (Ames, aberration chromosomique, micronucleus) n’a pas révélé de potentiel génotoxique.
Les études de tolérance locale (sur poche jugale de hamster et test de sensibilisation de LLNA chez la souris) n’ont pas révélé de toxicité particulière.
Aucune étude de cancérogenèse n’a été conduite avec le miconazole.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
Conserver le flacon soigneusement fermé, à l’abri de l’humidité.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400937723640 (2006, RCP rév 28.09.2009). |
Prix : | 71.55 euros (14 comprimés). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
THERABEL LUCIEN PHARMA
19, rue Alphonse-de-Neuville. 75017 Paris
Tél : 01 44 40 57 00
Site web : http://www.therabel.com
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