flunisolide
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p dose | |
Flunisolide (DCI) | 25 µg |
(sous forme d’hémihydrate : 25,5 µg/dose) |
INDICATIONS |
- Rhinites allergiques perannuelles.
- Rhinites allergiques saisonnières, en particulier rhume des foins.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adulte :
-
- Dose moyenne : 200 µg/jour à raison de 2 pulvérisations dans chaque narine, 2 fois par jour. En cas de symptômes graves ou d’exacerbation des symptômes : 300 µg/jour (2 pulvérisations par narine, 3 fois par jour).
- Dose d’entretien : abaisser progressivement les doses, la dose d’entretien peut être chez certains patients de 1 pulvérisation par narine et par jour.
- Dose moyenne : 200 µg/jour à raison de 2 pulvérisations dans chaque narine, 2 fois par jour. En cas de symptômes graves ou d’exacerbation des symptômes : 300 µg/jour (2 pulvérisations par narine, 3 fois par jour).
- Coût du traitement journalier : 0,07 à 0,42 euro(s) (50 à 300 µg/jour).
- Enfant (au-delà de 6 ans) :
-
- Dose moyenne : 150 µg/jour (1 pulvérisation par narine, 3 fois par jour) à 200 µg/jour (2 pulvérisations par narine, 2 fois par jour).
- La durée du traitement sera limitée à 3 mois.
- Dose moyenne : 150 µg/jour (1 pulvérisation par narine, 3 fois par jour) à 200 µg/jour (2 pulvérisations par narine, 2 fois par jour).
- Coût du traitement journalier : 0,21 à 0,27 euro(s) (150 à 200 µg/jour).
CONTRE-INDICATIONS |
- tuberculose pulmonaire évolutive ou latente non traitée ;
- ulcère digestif en évolution non traité et non surveillé.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
En raison d’une pénétration rapide dans la muqueuse inflammatoire et d’une absorption digestive, possibilité d’effets systémiques, en particulier chez le sujet âgé.
Précautions d’emploi :Il est nécessaire d’avertir le patient que le produit n’est pas un traitement de la crise et qu’un délai de quelques jours est nécessaire avant de pouvoir en juger les effets.
Chez les patients préalablement traités par corticothérapie générale, la diminution de celle-ci doit se faire par paliers progressifs et le sevrage nécessite une surveillance médicale attentive (à la recherche de l’apparition de signes d’insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l’arrêt des corticoïdes administrés par voie générale.
Toute agression (infection, traumatisme, opération chirurgicale) survenant chez les malades en cours de sevrage ou récemment sevrés exige la reprise temporaire d’une corticothérapie générale parallèle aux autres thérapeutiques nécessaires.
La survenue d’une infection bronchopulmonaire concomitante bactérienne, virale ou mycosique, impose l’arrêt de la corticothérapie locale et l’instauration d’un traitement adéquat.
S’assurer que les fosses nasales sont perméables.
Assécher le nez par mouchage avant l’application.
En cas d’obstruction marquée par oedème, procéder à une courte cure de corticothérapie générale avant la prise de ce produit. Si l’obstruction est due à de gros polypes, procéder à leur ablation.
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
- Chez l’animal :
- L’expérimentation met en évidence un effet tératogène, variable selon les espèces.
- Dans l’espèce humaine :
- Les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire.
- Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
- Il semble justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
EFFETS INDÉSIRABLES |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Anti-inflammatoire stéroïdien.
Le flunisolide possède une activité anti-inflammatoire marquée sur la peau et sur les muqueuses nasales. Par voie nasale et aux posologies recommandées, le flunisolide exerce une activité anti-inflammatoire locale, sans effet systémique.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Après administration par voie intranasale, le flunisolide, en partie absorbé par la muqueuse nasale et en partie dégluti, est métabolisé dans le foie par effet de premier passage hépatique en un métabolite principal, le 6-ß-OH-flunisolide, dont l’activité corticoïde est faible.
Le flunisolide est excrété par voie urinaire (55 %) et fécale (40 %) sous forme de métabolites dont le principal est le 6-ß-OH-flunisolide.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à température inférieure à 30 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933569501 (1992 rév 30.09.1994) fl 12 ml. |
3400933419318 (1991 rév 30.09.1994) fl 24 ml. |
Prix : | 3.87 euros (flacon 12 ml). |
6.85 euros (flacon 24 ml). | |
Remb Séc soc à 35 %. Collect. |
TEVA SANTÉ
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