quinagolide
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé à 75 µg (blanc) : Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.
Comprimé à 150 µg (blanc) : Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.
COMPOSITION |
Comprimés à 25 µg et 50 µg : | p cp rose | p cp bleu |
Quinagolide (DCI) | 0,025 mg | 0,05 mg |
(sous forme de chlorhydrate : 0,027 mg/cp rose ; 0,055 mg/cp bleu) |
Comprimé à 75 µg : | p cp |
Quinagolide (DCI) | 0,075 mg |
(sous forme de chlorhydrate : 0,082 mg/cp) |
Comprimé à 150 µg : | p cp |
Quinagolide (DCI) | 0,15 mg |
(sous forme de chlorhydrate : 0,164 mg/cp) |
INDICATIONS |
Hyperprolactinémie liée à la présence d’un microadénome ou d’un macroadénome hypophysaire et leurs manifestations cliniques :
- Chez la femme : galactorrhée, oligo ou aménorrhée, infertilité.
- Chez l’homme : gynécomastie, impuissance.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Coût du traitement journalier : 1,15 euro(s) (cp 25 µg et 50 µg) ; 1,03 euro(s) (cp 75 µg) ; 1,74 euro(s) (cp 150 µg).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité au quinagolide.
- Altération des fonctions rénales ou hépatiques.
- Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine), neuroleptiques antiémétiques : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
La prise de boissons alcoolisées peut réduire la tolérance au traitement.
INTERACTIONS |
- Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique, mais utiliser un anticholinergique.
- Neuroleptiques antiémétiques : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Absence de potentiel embryotoxique ou tératogène, d’après les données expérimentales.
L’expérience clinique est encore limitée. Chez les femmes souhaitant une grossesse, il est recommandé d’interrompre le traitement par quinagolide, sauf indication précise à la poursuite du traitement.
En cas d’adénome hypophysaire chez une femme enceinte, et si le traitement a été interrompu, une surveillance attentive de l’adénome tout au long de la grossesse est indispensable. L’interruption du traitement n’a pas entraîné d’augmentation de l’incidence des avortements.
En cas de signes d’expansion tumorale (altération du champ visuel ou céphalées), le quinagolide peut être réadministré et un traitement chirurgical peut être envisagé.
Allaitement :
En raison de son effet inhibiteur sur la sécrétion de prolactine, le quinagolide rend l’allaitement maternel impossible.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Effets très fréquents : nausées, vomissements, céphalées, sensations vertigineuses et fatigue. Ils surviennent habituellement les tout premiers jours de traitement, ne nécessitent pas son interruption et disparaissent généralement avec sa poursuite.
- Effets fréquents : anorexie, douleur abdominale, constipation, insomnie, congestion nasale, hypotension. Une hypotension orthostatique peut se traduire par un malaise ou une syncope (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- De rares cas de somnolence ont été rapportés.
- Des cas isolés de syndromes psychotiques aigus ont été signalés (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d’hypersexualité et d’augmentation de la libido ont été rapportés depuis la mise sur le marché (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Inhibiteur de la prolactine (code ATC : G02CB04).
Le quinagolide est un agoniste dopaminergique D2 sélectif. Il ne s’agit pas d’un dérivé de l’ergot de seigle.
Le quinagolide, par son action dopaminergique, est un puissant inhibiteur de la sécrétion de prolactine, in vitro et in vivo.
Excepté son effet inhibiteur sur la sécrétion d’hormone de croissance, le quinagolide ne réduit pas la sécrétion des autres hormones antéhypophysaires.
Le quinagolide, en une prise par jour, est efficace, cliniquement, vis-à-vis des manifestations de l’hyperprolactinémie.
En traitement prolongé, il peut réduire la taille ou limiter l’expansion des adénomes à prolactine.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Après administration par voie orale, l’absorption du quinagolide, molécule racémique, est rapide et pratiquement complète.
La demi-vie terminale d’élimination du produit inchangé est voisine de 12 heures après administration unique de produit radiomarqué. Une demi-vie de 17 heures est observée à l’état d’équilibre.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 90 % et est non spécifique.
Dans le sang, le quinagolide et son analogue N-déséthylé sont les entités chimiques biologiquement actives, quoique minoritaires. Leurs dérivés sulfo et glycuroconjugués, inactifs, représentent les métabolites circulants majoritaires.
Dans l’urine, les principaux métabolites sont les dérivés sulfo et glycuroconjugués du quinagolide et de ses analogues N-déséthylé et N,N-bidéséthylé.
Dans les fèces, les formes non conjuguées de ces trois produits ont été retrouvées.
La voie urinaire et la voie biliaire participent à parts égales à l’élimination du produit.
Aux doses thérapeutiques, on observe une réduction significative des taux plasmatiques de prolactine. L’effet apparaît au cours des 2 premières heures suivant l’administration orale, atteint un maximum entre la 4e et la 6e heure et persiste environ 24 heures.
Une augmentation des doses se traduit par une prolongation de la durée de cet effet, sans augmentation significative de son amplitude.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
- Toxicité aiguë :
- La DL50 du quinagolide a été déterminée chez plusieurs espèces animales après une administration orale unique : souris 357 à > 500 mg/kg ; rat > 500 mg/kg ; lapin > 150 mg/kg.
- Toxicité chronique et cancérogenèse :
- Les anomalies observées lors des études de toxicité chronique et de cancérogenèse sont le reflet de l’action pharmacodynamique du quinagolide qui module non seulement la sécrétion de prolactine mais aussi celle de l’hormone lutéinisante (surtout chez le rat mâle) et qui interfère sur le rapport progestérone/oestrogène chez les rongeurs femelles.
- Ainsi, les organes endocrines – et plus particulièrement les testicules et ovaires – mais aussi, à un moindre degré, le métabolisme du cholestérol, se sont révélés être les cibles potentielles des fortes doses de quinagolide.
- Les études à long terme ont révélé des adénomes des cellules de Leydig chez le rat et des tumeurs du mésenchyme utérin chez la souris. Cependant, il a été démontré que ces observations n’étaient pas transposables à l’homme à cause des différences fondamentales dans la régulation du système endocrinien entre les rongeurs et l’espèce humaine.
- Par ailleurs, le quinagolide ne présente pas de potentiel mutagène ou clastogène, pas plus que de potentiel tératogène ou embryotoxique.
- L’hypoprolactinémie induite par le quinagolide a inhibé la lactation des rats femelles, provoquant une augmentation de la mortalité des rats nouveau-nés.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933864774 (1995 rév 07.04.2008) 25 et 50 µg. |
3400933865085 (1995 rév 07.04.2008) 75 µg. | |
3400933865146 (1995 rév 07.04.2008) 150 µg. |
Prix : | 6.90 euros (3 cp à 25 µg et 3 cp à 50 µg). |
30.75 euros (30 cp à 75 µg). | |
52.07 euros (30 cp à 150 µg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Fabricant : Ferring GmbH, Kiel (Allemagne).
FERRING SAS
7, rue Jean-Baptiste-Clément. 94250 Gentilly
Tél (prix appel local) : 08 11 11 19 50
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