logo news copy.webp
Search
Close this search box.

UN-ALFA® capsule, solution buvable


alfacalcidol

FORMES et PRÉSENTATIONS

Capsule à 0,25 µg (blanche), à 0,50 µg (rose) et à 1 µg (brune) :  Boîtes de 30, sous plaquettes thermoformées.
  • Solution buvable à 0,10 µg/goutte :  Flacon compte-gouttes de 10 ml, soit 200 gouttes.


  • COMPOSITION

    Capsule :p capsule
    Alfacalcidol
     
    0,25 µg
    ou0,50 µg
    ou1 µg
    Excipients (communs) : huile de sésame, tout-rac-alpha-tocophérol. Enveloppe de la capsule : gélatine, glycérol, sorbate de potassium, dioxyde de titane E 171 (caps à 0,25 µg et à 0,50 µg), oxyde de fer rouge (caps à 0,50 µg), oxyde de fer E 172 (caps à 1 µg).
  • Solution buvable :p goutte
    Alfacalcidol
     
    0,10 µg
    Excipients : dl-alpha-tocophérol, méthylparahydroxybenzoate, glycérol, polyéthylèneglycol oxystéarate, acide citrique, citrate de sodium, sorbitol, éthanol, eau purifiée.
  • Un flacon contient 22 mg de sodium, soit 0,11 mg/gte.

    Un flacon contient 1,13 g d’éthanol, soit 5 mg/gte.


    INDICATIONS

    • Ostéodystrophie rénale :
      • Traitement curatif de l’ostéodystrophie rénale chez l’urémique (adulte et enfant) avant ou au stade de la dialyse (clairance de la créatinine < 30 ml/min/1,73 m2).
      • L’ostéodystrophie rénale doit être radiologiquement évidente et/ou avec élévation des phosphatases alcalines et hypocalcémie < 95 mg/l (2,5 mmol/l).
      • Traitement préventif de l’ostéodystrophie rénale :
        • chez l’enfant insuffisant rénal non hémodialysé ;
        • chez l’adulte insuffisant rénal non hémodialysé : uniquement en cas d’hyperparathyroïdisme authentifié (augmentation franche de la PTH à deux fois la limite supérieure de la normale, cette dernière étant fonction du degré de l’insuffisance rénale), et après correction préalable de l’hyperphosphorémie (>= 1,5 mmol/l) par les sels alcalins de calcium, sans induire d’hypercalcémie.
    • Rachitismes pseudocarentiels.
    • Rachitismes et ostéomalacies par hypophosphatémie vitaminorésistante en association avec un supplément de phosphate (et de 24,25 [OH]2 vitamine D3).
    • Hypoparathyroïdismes et pseudo-hypoparathyroïdismes.
    • Prévention de l’hypocalcémie post-parathyroïdectomie en cas d’hyperparathyroïdisme primaire ou tertiaire.
    • Hypocalcémie néonatale tardive.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    Ostéodystrophie rénale :
    Traitement curatif :
    • Adulte : 1 à 2 µg/jour ;
      Coût du traitement journalier : 0,51 euro(s) (1 µg/jour) à 1,49 euro(s) (2 µg/jour).
    • 1 µg/jour chez l’enfant de moins de 20 kg.
    • Coût du traitement journalier : 0,47 euro(s) (1 µg/jour).
    Il est néanmoins prudent de commencer le traitement par :
    • 0,5 à 1 µg/jour chez l’adulte et l’enfant de plus de 20 kg ;
    • 0,05 µg/kg/jour chez l’enfant de moins de 20 kg ;
    • la dose est ensuite éventuellement ajustée pour obtenir un produit phosphocalcique normal.
    Traitement préventif :
    • 0,5 à 1 µg/jour chez l’adulte et l’enfant de plus de 20 kg ;
      Coût du traitement journalier : 0,37 euro(s) (0,5 µg/jour) à 0,75 euro(s) (1 µg/jour).
    • enfant de moins de 20 kg : 0,05 µg/kg/jour.
      Coût du traitement journalier : 0,35 à 0,71 euro(s).
    Rachitisme pseudocarentiel :
    • traitement d’attaque : 2 à 4 µg/jour ;
    • traitement d’entretien : 0,75 à 2 µg/jour ;
    • 5 à 8 µg/jour dans la forme avec alopécie en associant avec un supplément de phosphates.
    Rachitisme et ostéomalacie par hypophosphatémie vitaminorésistante :
    1 à 6 µg/jour en associant avec un supplément de phosphates.
    Hypoparathyroïdismes et pseudo-hypoparathyroïdismes :
    1 à 3 µg/jour chez l’adulte comme chez l’enfant.
    Hypocalcémie néonatale tardive :
    Adapter en fonction de la surveillance quotidienne de la calcémie, habituellement 2 à 4 µg par jour répartis en 2 prises.

    Mode d’administration :

    Voie orale.

    Capsules :
    Avaler les capsules avec un peu d’eau, sans les sucer, ni les mâcher, ni les croquer.
    Solution buvable :
    Le flacon en verre jaune assure une protection vis-à-vis de la lumière. Le compte-gouttes est serti au flacon afin d’éviter la prise massive par un enfant.
    Les gouttes peuvent être prises avec un peu d’eau ou de lait.
    Conserver le flacon à l’abri de la lumière entre + 2 °C et + 8 °C (au réfrigérateur), en évitant le gel.

    CONTRE-INDICATIONS

    Hypercalcémie (> 2,6 mmol/l).
  • Hyperphosphorémie (sauf celle des hypoparathyroïdies) dont le seuil de diagnostic est variable avec l’âge :
    • 45 mg/l (1,5 mmol/l) chez l’adulte et l’enfant de plus de 10 ans,
    • 60 mg/l ou 2 mmol/l pour l’enfant de moins de 1 an, 54 mg/l ou 1,8 mmol/l pour l’enfant de 1 à 3 ans, et 51 mg/l ou 1,7 mmol/l pour l’enfant de 4 à 10 ans,
    • chez l’adulte hémodialysé, la phosphorémie prédialytique optimale est de 45 à 51 mg/l (1,5 à 1,7 mmol/l) et en DPCA (< 1 à 1,5 mmol/l).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    L’hyperparathyroïdisme autonomisé (primaire ou tertiaire) et les ostéomalacies par intoxication à l’aluminium ne sont pas justiciables d’un traitement par l’alfacalcidol.

    En raison de la présence de sorbitol, la solution buvable est contre-indiquée en cas d’intolérance au fructose.

    Précautions d’emploi :

    La conduite du traitement impose la surveillance régulière (hebdomadaire au début) de la calcémie et de la phosphorémie afin de contrôler le produit phosphocalcique.

    Il convient également de doser mensuellement la créatinine, le magnésium, les phosphatases alcalines sériques et la calciurie chez le sujet non dialysé.

    La surveillance sera plus fréquente :

    • pendant la période d’établissement de la posologie utile ;
    • au moment où l’efficacité du traitement se traduit par une diminution des phosphatases alcalines ou une amélioration radiologique nette : les doses requises pour le traitement des troubles osseux doivent alors généralement être diminuées.

    Dans tous les cas, il convient d’éviter l’apparition d’une hypercalcémie, d’une hyperphosphorémie et d’une hypercalciurie.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    La vitamine D, lorsqu’elle est hydroxylée, ne peut être administrée pendant la grossesse que dans le cadre d’un traitement curatif (cf Indications).


    Allaitement :

    En raison de l’absence de données, il est préférable de n’utiliser ce produit chez la femme en cours d’allaitement qu’après avoir mis en balance les avantages attendus d’une part, et l’éventuel risque thérapeutique d’autre part.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Chez l’insuffisant rénal : le risque majeur de l’alfacalcidol est l’hypercalcémie et l’hyperphosphorémie entraînant des calcifications des tissus mous (cornée, conjonctives, peau, vaisseau, reins) pouvant mettre en jeu le pronostic fonctionnel et vital.
    • Chez l’hypoparathyroïdien et l’hypophosphatémique vitaminorésistant non insuffisant rénal : le risque est, ici, celui de l’hypercalcémie et de l’hypercalciurie. Il peut être prévenu par l’arrêt de l’alfacalcidol quand la calciurie dépasse 6 mg/kg/24 h.

    SURDOSAGE

    Si une hypercalcémie légère survient, elle peut être rapidement corrigée par simple arrêt du traitement. La normalisation de la calcémie demande environ une semaine. L’hypercalcémie sévère en cas de surdosage massif impose l’hospitalisation dans une unité de soins intensifs.

  • PHARMACODYNAMIE

    Vitamine D et analogues (code ATC : A11CC03).

    Dérivé di-hydroxylé de la vitamine D/Hémodialyse (H : hormones et métabolisme calcique).

    L’alfacalcidol (1-alpha hydroxycholécalciférol) est un composé de synthèse précurseur du calcitriol car se transformant en 1,25 (OH)2 colécalciférol ou 1,25 (OH)2 vitamine D3 par hydroxylation en 25 au niveau du foie.

    Ses propriétés pharmacodynamiques sont donc celles du calcitriol.

    Le calcitriol est le métabolite actif de la vitamine D, responsable direct de ses effets :

    • au niveau de l’intestin où il stimule l’absorption intestinale du calcium, du phosphore et du magnésium,
    • au niveau du rein où il stimule la réabsorption tubulaire du calcium et du phosphore,
    • au niveau de l’os où il potentialise l’action ostéolytique de la PTH,
    • au niveau des glandes parathyroïdes où il diminue la synthèse de la PTH en diminuant la transcription de son gène.

    Ainsi le calcitriol favorise la rétention par l’organisme du calcium, du phosphore et du magnésium, entraînant une élévation de ces ions dans le plasma. Cette élévation est d’autant plus importante que la fonction rénale est diminuée car tous ces ions sont d’abord filtrés pour être excrétés dans les urines.

    La fenêtre thérapeutique chez l’insuffisant rénal est ainsi relativement étroite, surtout chez l’adulte dont le remodelage osseux (et donc le pouvoir tampon de l’os vis-à-vis des fluctuations de ces ions) est beaucoup plus faible que celui de l’enfant (3 % contre 25 %).

    Au total, l’alfacalcidol normalise l’absorption intestinale du calcium et du phosphore.

    Il élève à la fois la calcémie et la phosphorémie. Il n’abaisse les taux élevés de l’hormone parathyroïdienne que si l’hyperphosphorémie est prévenue par l’augmentation des doses d’hydroxyde d’aluminium.

    L’action pharmacologique se manifeste rapidement et proportionnellement à la dose.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    L’alfacalcidol est le premier précurseur de synthèse du métabolite actif de la vitamine D3.

    Dans l’organisme, la vitamine D3 est normalement transformée en 25 (OH) D3, principalement au niveau hépatique, puis en 1-alpha-25 (OH)2 D3 (métabolite actif) par la 1-alpha-hydroxylase rénale.

    La molécule d’alfacalcidol comportant l’hydroxyle en position 1-alpha est directement convertie en 1-alpha-25 (OH)2 D3, même dans les cas où la 1-alpha-hydroxylase rénale est inopérante.

    Son absorption par voie orale est complète. La conversion métabolique est totale dans un délai de 12 heures. La demi-vie d’élimination plasmatique du 1-alpha-25 (OH)2 D3 est d’environ 24 heures.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Capsules :
    Durée de conservation :
    2 ans.
    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
    Solution buvable :
    Durée de conservation :
    3 ans.
    Ce médicament est sensible à la lumière, le conserver dans son emballage extérieur. A conserver entre + 2 °C et + 8 °C. Ne pas congeler.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934841453 (1979, RCP rév 11.05.2010) caps 0,25 µg.
    3400934761638 (1998, RCP rév 11.05.2010) caps 0,50 µg.
    3400934841514 (1979, RCP rév 11.05.2010) caps 1 µg.
    3400932608423 (1983, RCP rév 09.05.2000) sol buv.
      
    Prix :7.06 euros (30 capsules à 0,25 µg).
    11.18 euros (30 capsules à 0,50 µg).
    15.32 euros (30 capsules à 1 µg).
    9.39 euros (solution buvable à 0,10 µg/gte).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    LEO Pharma
    2, rue René-Caudron. 78960 Voisins-le-Bretonneux
    Tél : 01 30 14 40 00

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    STELARA®

    ustekinumab FORMES et PRÉSENTATIONS Solution injectable SC (limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune

    Read More »