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CLOZAPINE PANPHARMA 100 mg cp séc






comprimé sécable
par 1 comprimé
clozapine100 mg
Excipients : magnésium stéarate, silice colloïdale, talc, povidone, amidon de maïs, lactose.

La clozapine est indiqué chez les patients schizophrènes résistants au traitement et chez les patients schizophrènes qui présentent avec les autres agents antipsychotiques, y compris les antipsychotiques atypiques, des effets indésirables neurologiques sévères, impossibles à corriger.

  • La résistance au traitement est définie comme l’absence d’amélioration clinique satisfaisante malgré l’utilisation d’au moins deux antipsychotiques différents, y compris un agent antipsychotique atypique, prescrits à posologie adéquate pendant une durée suffisante.
  • La clozapine est également indiqué pour le traitement des troubles psychotiques survenant au cours de l’évolution de la maladie de Parkinson, en cas d’échec de la stratégie thérapeutique habituelle.

  • La posologie doit être adaptée individuellement. Pour chaque patient, la dose efficace minimale sera utilisée.
  • L’instauration d’un traitement par la clozapine doit être réservée aux patients ayant une numération leucocytaire > ou = 3500/mm3 et un nombre absolu de PNN > ou = 2000/mm3, situés dans les limites normales standardisées.
  • Un ajustement de la posologie est indiqué en cas de traitement associé avec des médicaments ayant des interactions pharmacodynamiques et/ou pharmacocinétiques avec la clozapine, comme les benzodiazépines ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.
  • Les posologies recommandées sont les suivantes :
    Patients schizophrènes résistants au traitement
    Instauration du traitement
    12,5 mg (un demi-comprimé à 25 mg) une ou deux fois le premier jour, puis un ou deux comprimés à 25 mg le deuxième jour. Si la tolérance est bonne, la dose journalière peut ensuite être augmentée lentement, par paliers de 25 à 50 mg, de façon à atteindre au maximum 300 mg/jour en l’espace de 2 à 3 semaines. Par la suite, si nécessaire, la posologie journalière peut être encore augmentée, par paliers de 50 à 100 mg, à raison de deux fois ou, de préférence, une fois par semaine.
  • Utilisation chez les sujets âgés
    II est recommandé d’instaurer le traitement à une dose particulièrement faible (une prise de 12,5 mg le premier jour), chaque palier d’augmentation posologique ultérieur étant limité à 25 mg/jour.
  • Utilisation chez l’enfant
    La tolérance et l’efficacité de la clozapine n’ont pas été établies chez l’enfant de moins de 16 ans. Ce médicament ne doit pas être prescrit à ce groupe de patients avant l’obtention de données supplémentaires.
  • Posologie moyenne efficace
    Chez la plupart des patients, la dose antipsychotique efficace se situe entre 200 et 450 mg/jour en prises fractionnées. La posologie journalière totale peut être répartie de manière inégale, la dose la plus importante devant être administrée au coucher. Les doses d’entretien sont indiquées ci-dessous.
  • Posologie maximale
    Un petit nombre de patients peut nécessiter de plus fortes doses pour obtenir un plein effet thérapeutique. Dans ce cas, des augmentations judicieuses (c’est-à-dire n’excédant pas 100 mg) sont autorisées jusqu’à un maximum de 900 mg/jour. Il faut prendre en considération la possibilité d’une augmentation des effets indésirables (en particulier de crises comitiales) qui surviennent à des doses dépassant 450 mg/jour.
  • Posologie d’entretien
    Après avoir obtenu le bénéfice thérapeutique maximum, de nombreux patients peuvent être maintenus efficacement avec des doses plus faibles. Il est donc recommandé de réduire prudemment la posologie. Le traitement doit être poursuivi pendant au moins 6 mois. Si la dose journalière n’excède pas 200 mg, une seule prise quotidienne le soir peut convenir.
  • Arrêt du traitement
    Si l’on envisage d’arrêter le traitement par la clozapine, une réduction progressive de la dose sur une période de une à deux semaines est recommandée. Si un arrêt brutal du traitement s’impose, le patient devra être étroitement surveillé quant à l’apparition de réactions de sevrage (cf. Précautions d’emploi).
  • Reprise du traitement après une interruption
    Chez les patients dont l’intervalle de temps depuis la dernière prise de la clozapine est supérieur à 2 jours, le traitement doit être réinstauré à la posologie de 12,5 mg (un demi-comprimé à 25 mg), une ou deux fois le premier jour. Si cette dose est bien tolérée, la posologie pourra être augmentée jusqu’au niveau thérapeutique à un rythme plus rapide que celui recommandé pour un traitement initial.
  • Néanmoins, cela doit être réalisé avec une extrême prudence chez les patients qui avaient eu précédemment un arrêt respiratoire ou cardiaque lors de l’ajustement posologique initial (cf. Précautions d’emploi) mais qui avaient tout de même pu recevoir avec succès la dose thérapeutique.
  • Passage au CLOZAPINE PANPHARMA chez les patients qui étaient traités par un autre antipsychotique
    En règle générale, il est recommandé de ne pas administrer la clozapine en association avec d’autres antipsychotiques. Si le traitement par CLOZAPINE PANPHARMA doit être instauré chez un sujet recevant déjà un traitement antipsychotique par voie orale, il est recommandé d’interrompre d’abord celui-ci en réduisant progressivement sa posologie.
  • Troubles psychotiques survenant au cours de l’évolution de la maladie de Parkinson, en cas d’échec de la stratégie thérapeutique habituelle
    La posologie initiale ne doit pas excéder 12,5 mg/jour (un demi comprimé à 25 mg), administrés le soir. Par la suite, la posologie journalière doit être augmentée par paliers de 12,5 mg, avec un maximum de deux augmentations par semaine, pour atteindre un maximum de 50 mg, par jour dose à laquelle il ne faut pas parvenir avant la fin de la deuxième semaine. La dose journalière totale doit être administrée de préférence en une seule prise vespérale.
  • La dose efficace moyenne se situe habituellement entre 25 et 37,5 mg/jour. Si le traitement pendant au moins une semaine à la dose de 50 mg/jour ne procure pas une réponse thérapeutique satisfaisante, la posologie peut être augmentée prudemment par paliers de 12,5 mg par semaine.
  • La posologie de 50 mg/jour ne doit être dépassée que dans des cas exceptionnels et la dose maximale de 100 mg/jour ne doit jamais être dépassée.
  • Les augmentations posologiques doivent être limitées ou différées en cas de survenue d’hypotension orthostatique, de sédation excessive ou de confusion. La pression artérielle doit être surveillée pendant les premières semaines de traitement.
  • Après l’obtention d’une rémission complète des symptômes psychotiques pendant au moins deux semaines, une augmentation de la posologie du traitement antiparkinsonien peut être tentée si l’état moteur du sujet le nécessite. Si cette tentative provoque la réapparition des symptômes psychotiques, la posologie de CLOZAPINE PANPHARMA peut être augmentée par paliers de 12,5 mg par semaine, jusqu’à atteindre un maximum de 100 mg/jour, administrés en une ou deux prises (voir plus haut).
  • Arrêt du traitement : Une réduction progressive de la posologie par paliers de 12,5 mg, sur une période d’au moins une semaine (de préférence deux) est recommandée.
  • Le traitement doit être arrêté immédiatement si une neutropénie ou une agranulocytose survient, comme cela est indiqué au paragraphe Précautions d’emploi. Dans cette situation, une étroite surveillance psychiatrique du patient est indispensable car les symptômes peuvent réapparaître rapidement.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Patient ne pouvant être soumis à des analyses de sang régulières
    • Neutropénie, antécédent (de)
    • Neutropénie, risque (de)
    • Agranulocytose, antécédent (d’)
    • Agranulocytose, risque (d’)
    • Insuffisance médullaire
    • Epilepsie non contrôlée
    • Psychose alcoolique
    • Psychose toxique
    • Coma
    • Etat de choc
    • Dépression du système nerveux central
    • Néphropathie sévère
    • Cardiopathie sévère susceptible d’être décompensée par la clozapine
    • Hépatopathie sévère
    • Iléus paralytique
    • Intolérance génétique au galactose
    • Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
    • Déficit en lactase

    • Risque d’agranulocytose
      Le traitement par la clozapine peut entraîner une agranulocytose. L’incidence de l’agranulocytose et le taux de mortalité chez les sujets développant une agranulocytose ont fortement diminué depuis l’institution d’une surveillance régulière de la numération formule leucocytaire et du nombre absolu de PNN (polynucléaires neutrophiles). Les mesures de précaution décrites ci-après sont par conséquent obligatoires et doivent être réalisées conformément aux recommandations officielles.
    • Respecter l’indication officielle
      La clozapine peut provoquer une agranulocytose. Son utilisation doit être limitée aux patients :
      – atteints de schizophrénie, qui ne répondent pas ou qui sont intolérants au traitement par des médicaments antipsychotiques et, aux patients parkinsoniens présentant des troubles psychotiques lorsque d’autres stratégies thérapeutiques ont échouées (voir « Indications Thérapeutiques »)
      – qui, initialement, présentent une numération – formule leucocytaire normale (nombre de globules blancs > ou = 3500/mm3 et un nombre absolu de polynucléaires neutrophiles PNN > ou = 2000/mm3) et
      – chez lesquels le nombre de globules blancs (GB) et le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (PNN) pourront être déterminés régulièrement aux intervalles suivants : une fois par semaine pendant les 18 premières semaines de traitement et, ensuite, au moins toutes les 4 semaines durant toute la durée du traitement. Cette surveillance doit être poursuivie tout au long du traitement et pendant les 4 semaines qui suivent l’arrêt complet du CLOZAPINE PANPHARMA.
    • Les médecins prescripteurs doivent respecter strictement les mesures de sécurité requises. A chaque consultation, il convient de rappeler aux patients traités par la clozapine qu’ils doivent
      contacter immédiatement leur médecin traitant si une infection quelle qu’elle soit commence à se développer. Une attention particulière doit être accordée aux symptômes pseudo-grippaux,
      comme une fièvre ou une angine, et aux autres signes d’infection, qui peuvent être révélateurs d’une neutropénie.
    • Surveillance de la formule sanguine avant la mise en route du traitement
      Avant d’instaurer le traitement par la clozapine, il convient d’effectuer une numération formule sanguine (voir « Agranulocytose »), un examen clinique et un recueil des antécédents du patient.
    • Evaluation individuelle du bénéfice attendu
      Les patients ayant des antécédents d’atteinte primitive de la moelle osseuse ne doivent être traités que si les bénéfices attendus du traitement l’emportent sur les risques. Avant le début du traitement par la clozapine, ils doivent être soigneusement évalués par un hématologue.
    • Les patients présentant une neutropénie bénigne d’origine ethnique doivent faire l’objet d’une attention particulière et ne pourront être mis sous traitement par la clozapine qu’avec l’accord d’un
      hématologue.
    • Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement puis pendant 4 semaines après l’arrêt du traitement
      Surveillance des nombres de GB et de PNN
      Une numération formule leucocytaire doit être effectuée dans les 10 jours précédant l’instauration du traitement par CLOZAPINE PANPHARMA pour s’assurer que seuls des patients ayant un nombre normal de GB et de PNN (nombre de GB > ou = 3500/mm3 et nombre absolu de PNN > ou = 2000/mm3) recevront le médicament. Après le début du traitement par clozapine, les nombres de GB et de PNN doivent être contrôlés une fois par semaine pendant les 18 premières semaines et au moins toutes les quatre semaines par la suite.
    • Cette surveillance hématologique doit être poursuivie tout au long du traitement et pendant les 4 semaines suivant l’arrêt complet du CLOZAPINE PANPHARMA ou jusqu’à une normalisation
      hématologique (voir ci-dessous « Baisse des nombres de GB et de PNN »). A chaque consultation, il convient de rappeler aux patients qu’ils doivent contacter immédiatement leur médecin traitant dès l’apparition d’une infection quelle qu’elle soit, de fièvre, d’angine ou d’autres symptômes pseudo-grippaux.
    • Une numération formule leucocytaire doit être réalisée immédiatement en cas de survenue de tout signe ou symptôme d’infection.
    • Baisse des nombres de GB et de PNN
      Si, au cours du traitement par la clozapine, le nombre de GB baisse jusqu’à une valeur comprise entre 3500/mm3 et 3000/mm3 ou le nombre absolu de PNN entre 2000/mm3 et 1500/mm3, les analyses de sang doivent être effectuées au moins deux fois par semaine jusqu’à ce que le nombre de GB se stabilise entre 3000 et 3500/mm3 et le nombre absolu de PNN entre 1500 et 2000/mm3, ou plus.
    • L’arrêt immédiat du traitement par la clozapine est impératif si le nombre de GB baisse à moins de 3000/mm3 ou si le nombre absolu de PNN baisse à moins de 1500/mm3 à quelque moment que ce soit durant un traitement par la clozapine. Il convient alors d’effectuer des numérations formules leucocytaires quotidiennes et de surveiller étroitement le patient à la recherche de symptômes pseudo-grippaux ou d’autres symptômes évocateurs d’infection. Il est conseillé de confirmer les valeurs hématologiques en réalisant deux numérations formules sanguines deux jours consécutifs ; cependant, le traitement par la clozapine doit être arrêté après la première numération.
    • Après l’arrêt du traitement par la clozapine, les analyses de sang doivent être poursuivies jusqu’à la normalisation hématologique.
    • Si le nombre de GB est > ou = 3500/mm3 et nombre absolu de PNN est > ou = 2000/mm3, on continue le traitement par clozapine.
    • Si le nombre de GB est compris entre 3000 et 3500/mm3 et nombre absolu de PNN est compris entre 1500 et 2000/mm3, on continue le traitement par clozapine et on contrôle la NFS deux fois par semaine jusqu’à ce que les numérations se stabilisent ou augmentent.
    • Si le nombre de GB est < à 3000/mm3 et le nombre absolu de PNN < à 1500, on arrête immédiatement le traitement par la clozapine, et on contrôle la NFS tous les jours jusqu’à normalisation hématologique et surveiller les signes d’infection. Ne pas réexposer le patient à la clozapine.
    • Si, malgré l’arrêt du traitement par la clozapine, le nombre de GB continue à baisser et atteint moins de 2000/mm3 ou le nombre absolu de PNN moins de 1000/mm3, la prise en charge doit être assurée par un hématologue expérimenté.
    • Arrêt du traitement pour des raisons hématologiques
      Les patients chez lesquels la clozapine a été arrêtée à cause d’une baisse en GB ou en PNN (voir plus haut) ne doivent pas être réexposés à la clozapine.
    • Les médecins prescripteurs sont encouragés à conserver tous les résultats de NFS de leurs patients et à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter qu’à l’avenir ils reçoivent accidentellement à nouveau un traitement par clozapine.
    • Antécédent de cardiopathie
      Les patients ayant des antécédents de maladie cardiaque ou d’anomalies cardiaques découvertes lors de l’examen clinique, doivent être adressés à un spécialiste pour d’autres examens qui peuvent inclure un ECG. Le patient ne doit être traité que si les bénéfices escomptés l’emportent clairement sur les risques. Le médecin traitant doit envisager de réaliser un ECG avant traitement.
    • Les médecins prescripteurs doivent respecter strictement les mesures de sécurité requises.
    • Surveillance de l’électrocardiogramme avant la mise en route du traitement
    • Surveillance clinique avant et pendant le traitement
      CLOZAPINE PANPHARMA doit être délivré sous strict contrôle médical selon les recommandations officielles.
    • Les médecins prescripteurs doivent respecter strictement les mesures de sécurité requises.
    • Avant l’instauration du traitement, les médecins doivent s’assurer, dans la mesure du possible, que, le patient n’a pas présenté sous clozapine d’effet indésirable hématologique dans le passé ayant imposé l’arrêt du traitement. CLOZAPINE PANPHARMA ne doit pas être prescrit pour une durée supérieure à l’intervalle séparant deux numérations formules sanguines.
    • L’arrêt immédiat du CLOZAPINE PANPHARMA est impératif si le nombre de GB baisse à moins de 3000/mm3 ou le nombre absolu de PNN à moins de 1500/mm3 à quelque moment que ce soit durant un traitement par CLOZAPINE PANPHARMA. Les patients chez lesquels la clozapine a été arrêtée suite à une baisse soit en GB soit en PNN ne devront jamais être réexposés à la clozapine.
    • A chaque consultation, il convient de rappeler aux patients traités par CLOZAPINE PANPHARMA qu’ils doivent contacter immédiatement leur médecin traitant si une infection quelle qu’elle soit commence à se développer. Une attention particulière doit être accordée aux symptômes pseudo-grippaux, comme une fièvre ou une angine, et aux autres signes d’infection, qui peuvent être révélateurs d’une neutropénie. Il faut aussi informer les patients et leur entourage qu’en cas de survenue de l’un de ces symptômes, une numération formule sanguine (NFS) doit être réalisée immédiatement. Les médecins prescripteurs sont encouragés à conserver tous les résultats des NFS de leurs patients et à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter qu’à l’avenir le sujet ne soit accidentellement réexposé à la clozapine.
    • Arrêt du traitement pour d’autres raisons
      Chez les patients qui ont été traités par la clozapine pendant plus de 18 semaines et dont le traitement a été interrompu pendant plus de 3 jours mais moins de 4 semaines, les nombres de GB et de PNN doivent être contrôlés une fois par semaine pendant 6 semaines supplémentaires. Si aucune anomalie hématologique n’est observée, les contrôles à intervalles n’excédant pas 4 semaines peuvent être repris. Si le traitement par la clozapine a été interrompu pendant 4 semaines ou plus, un contrôle hebdomadaire est requis pendant les 18 semaines suivant la reprise à posologie progressive du traitement (voir Posologie et mode d’administration).
    • Risque d’éosinophilie
      En cas d’éosinophilie, l’arrêt de la clozapine est recommandé si le nombre d’éosinophiles augmente à plus de 3000/mm3 ; le traitement ne doit être repris qu’après que le nombre d’éosinophiles soit redescendu au-dessous de 1000/mm3.
    • Risque de thrombopénie
      En cas de thrombopénie, il est recommandé d’arrêter le traitement par la clozapine si le nombre de plaquettes diminue au-dessous de 50000/mm3.
    • Risque d’hypotension orthostatique
      Une hypotension orthostatique, avec ou sans syncopes peut survenir lors d’un traitement par la clozapine. Rarement le collapsus circulatoire peut être sévère et être accompagné d’un arrêt cardiaque et/ou respiratoire. Ces manifestations sont davantage susceptibles de se produire en cas de coadministration de benzodiazépines ou d’un autre psychotrope et en cas d’augmentation rapide des doses pendant la phase d’ajustement initial de la posologie ; en de très rares occasions, elles peuvent même survenir après la première prise. Par conséquent, les patients qui débutent un traitement par la clozapine doivent faire l’objet d’une étroite surveillance médicale. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, il est nécessaire de contrôler la pression artérielle en position orthostatique et en décubitus pendant les premières semaines de traitement.
    • Risque de cardiomyopathie
      La clozapine est associée à un risque accru de myocardite qui, dans de rares cas, a été fatale.
    • Le risque accru de myocardite est plus important pendant les deux premiers mois de traitement. De rares cas de cardiomyopathie avec évolution fatale ont également été rapportés.
    • Une myocardite ou une cardiomyopathie doivent être suspectées chez les patients qui présentent une tachycardie persistante au repos, en particulier pendant les deux premiers mois de traitement, et/ou des palpitations, des arythmies, des douleurs thoraciques et d’autres signes et symptômes d’insuffisance cardiaque (ex : fatigue inexpliquée, dyspnée, tachypnée), ou des symptômes qui miment un infarctus du myocarde.
    • Si une myocardite ou une cardiomyopathie sont suspectées, le traitement par la clozapine doit être interrompu immédiatement et le patient doit être adressé immédiatement à un cardiologue.
    • Les patients qui ont présenté une myocardite ou une cardiomyopathie induite par la clozapine ne doivent pas être réexposés à la clozapine.
    • L’analyse des bases de données de sécurité d’emploi suggère que l’utilisation de la clozapine est associée à un risque accru de myocardite, en particulier, mais pas uniquement, pendant les deux premiers mois de traitement. Certains cas de myocardite ont eu une issue fatale. Des cas de péricardite/d’épanchement péricardique et de cardiomyopathie, dont certains d’évolution fatale, ont également été rapportés en association avec la clozapine. Une myocardite ou une cardiomyopathie doivent être suspectées chez les patients qui présentent une tachycardie persistante au repos, en particulier pendant les deux premiers mois de traitement, et/ou des palpitations, des arythmies, des douleurs thoraciques et d’autres signes et symptômes de décompensation cardiaque (ex : fatigue inexpliquée, dyspnée, tachypnée), ou des symptômes qui miment un infarctus du myocarde. D’autres symptômes peuvent également être présents tels des symptômes pseudo-grippaux. Si une myocardite ou une cardiomyopathie sont suspectées, le traitement par la clozapine doit être interrompu immédiatement et le patient doit être adressé d’urgence à un cardiologue.
    • Les patients qui ont présenté une myocardite ou une cardiomyopathie induite par la clozapine ne doivent pas être réexposés à la clozapine.
    • Antécédent d’épilepsie
      Les patients ayant un antécédent d’épilepsie doivent être surveillés étroitement au cours du traitement par la clozapine, car des convulsions dose-dépendantes ont été rapportées sous clozapine. Dans ce cas, il convient de réduire la posologie (cf. Posologie et mode d’administration) et, si nécessaire, d’instaurer un traitement anticonvulsivant.
    • Surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement
      Les patients atteints de troubles hépatiques stables préexistants peuvent recevoir la clozapine, mais nécessitent une surveillance régulière des tests fonctionnels hépatiques. Les tests fonctionnels hépatiques doivent aussi être contrôlés si le patient présente des symptômes évoquant une atteinte hépatique (comme des nausées, des vomissements et/ou une anorexie) au cours du traitement par la clozapine. Si l’élévation des valeurs des tests fonctionnels hépatiques atteignent un seuil cliniquement significatif (plus de 3 fois la limite supérieure de la normale) ou si un ictère apparaît, le traitement par la clozapine doit être arrêté. Il ne pourra être réinstauré (voir l’alinéa « Reprise du traitement après une interruption » en Posologie) qu’après la normalisation des tests fonctionnels hépatiques. Dans de tels cas, la fonction hépatique devra être étroitement surveillée après la réintroduction du médicament.
    • Hypertrophie bénigne de la prostate
      La clozapine a une activité anticholinergique qui peut induire des effets indésirables. Une surveillance attentive s’impose en présence d’une hypertrophie de la prostate.
    • Glaucome à angle fermé
      La clozapine a une activité anticholinergique qui peut induire des effets indésirables. Une surveillance attentive s’impose en présence d’un glaucome à angle fermé.
    • Risque de constipation
      Probablement en raison de ses propriétés anticholinergiques, la clozapine a été associée à des perturbations variables du péristaltisme intestinal, allant de la constipation à l’iléus paralytique en passant par l’occlusion intestinale et le fécalome (voir Effets indésirables). Ces cas ont eu une issue fatale dans de rares occasions. Une vigilance particulière est nécessaire chez les patients recevant parallèlement des médicaments connus pour provoquer une constipation (en particulier les médicaments ayant des propriétés anticholinergiques comme certains antipsychotiques, certains antidépresseurs et certains antiparkinsoniens) et chez les patients ayant des antécédents de colopathie ou d’intervention chirurgicale abdominale basse, qui risquerait d’aggraver la situation. Il est vital de dépister et de traiter activement la constipation.
    • Risque d’iléus paralytique
    • Risque d’occlusion intestinale
    • Risque de fécalome
    • Risque de syndrome malin des neuroleptiques
      Au cours du traitement par la clozapine, les patients peuvent présenter des élévations transitoires de la température à plus de 38°C, particulièrement pendant les trois premières semaines de traitement.
    • Cette fièvre est généralement bénigne. Occasionnellement, elle peut être associée à une diminution ou une augmentation du nombre de GB. Les patients fébriles doivent être évalués attentivement pour éliminer la possibilité d’une infection sous-jacente ou le développement d’une agranulocytose. En présence d’une fièvre élevée, l’éventualité d’un syndrome malin des neuroleptiques (SMN) doit être envisagée.
    • Risque d’intolérance au glucose
      De rares cas de diminution de la tolérance au glucose et/ou de développement ou d’exacerbation d’un diabète sucré ont été rapportés sous traitement par la clozapine. Le mécanisme de cette association possible n’a pas encore été déterminé. La survenue d’une hyperglycémie sévère avec acido-cétose ou coma hyperosmolaire, ayant parfois conduit au décès, a été observée très rarement chez des patients sans antécédent d’hyperglycémie. Dans les cas où des données relatives à l’évolution étaient disponibles, l’arrêt de la prise de clozapine a le plus souvent permis une résolution de l’intolérance au glucose et la réintroduction du médicament l’a fait réapparaître. L’arrêt du traitement par la clozapine doit être envisagé en cas d’échec de la prise en charge médicale active de l’hyperglycémie.
    • Risque d’accident thromboembolique
      Comme le traitement par la clozapine peut être associé à des troubles thromboemboliques, l’immobilisation des patients devrait être évitée.
    • Risque de syndrome de sevrage
      Des réactions aiguës de sevrage ont été rapportées à la suite d’un arrêt brutal de la clozapine, par conséquent, un arrêt progressif du traitement est recommandé. Si un arrêt brutal du traitement est nécessaire (par exemple pour cause de leucopénie), le patient devra être étroitement surveillé quant à la récidive des troubles psychotiques et la survenue de symptômes dus à un effet retard cholinergique, tels que : sueurs profuses, céphalées, nausées, vomissements et diarrhées.
    • Sujet âgé
      Chez les personnes âgées, il est recommandé d’instaurer le traitement à une plus faible dose (cf. Posologie et mode d’administration).
    • Une hypotension orthostatique peut se manifester lors d’un traitement par la clozapine et des cas d’épisodes de tachycardie, parfois assez prolongés, ont été rapportés. Les patients âgés peuvent être plus sensibles à ces effets du médicament, en particulier ceux dont la fonction cardio-vasculaire est altérée.
    • Les patients âgés peuvent aussi être particulièrement sensibles aux effets anticholinergiques de la clozapine, comme la rétention urinaire et la constipation.
    • Femme susceptible d’être enceinte
      Le fait de remplacer d’autres antipsychotiques par CLOZAPINE PANPHARMA peut entraîner un retour à la normale des menstruations. Les femmes en âge de procréer doivent donc adopter des mesures contraceptives adéquates.
    • Interaction alimentaire : aliments et boissons contenant de la caféine
      Comme les concentrations plasmatiques de la clozapine augmentent en cas de prise de caféine et baissent d’environ 50 % au bout de 5 jours d’abstinence de caféine, il peut être nécessaire de
      modifier la posologie de clozapine lorsque le patient modifie sa consommation habituelle de caféine.
    • Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
      La prise d’alcool est déconseillée car il peut potentialiser l’effet sédatif.
    • Interaction alimentaire : alcool
      La prise d’alcool est déconseillée car il peut potentialiser l’effet sédatif.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
  • Les données animales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
  • Les données cliniques, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d’une augmentation d’un risque malformatif.
  • En conséquence, et en raison du bénéfice maternel attendu, l’utilisation de clozapine est envisageable au cours de la grossesse quel qu’en soit le terme, dans le strict respect des indications, des posologies et en l’absence d’alternative.
  • La surveillance de la patiente enceinte tiendra compte des troubles de la glycorégulation parfois signalés chez les patients traités par clozapine.
  • Si le traitement est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses, la surveillance du nouveau-né tiendra compte du profil d’effets indésirables de la molécule. En effet, bien qu’aucun cas n’ait été décrit, le nouveau-né pourrait, en théorie, présenter notamment une leucopénie, une sédation et des signes atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, retard à l’émission de méconium, distension abdominale) (cf. Effets indésirables).
  •  Allaitement :

    Les résultats des expérimentations animales suggèrent que la clozapine est excrétée dans le lait maternel et a un effet chez l’enfant nourri au sein ; par conséquent, les mères traitées par la clozapine ne doivent pas allaiter.

    Comme la clozapine est susceptible de provoquer une sédation et d’abaisser le seuil épileptogène, les activités telles que la conduite d’un véhicule ou la manipulation de machines doivent être évitées, surtout pendant les premières semaines de traitement.

    • Effets secondaires généraux
    • Atteinte hématologique
    • Trouble métabolique
    • Trouble neurologique
    • Atteinte cardiovasculaire
    • Trouble respiratoire
    • Trouble digestif
    • Trouble hépatique
    • Néphropathie
    • Trouble sexuel
    • Leucopénie (Fréquent)
    • Neutropénie (Fréquent)
    • Eosinophilie (Fréquent)
      Debut de traitement.
    • Leucocytose (Fréquent)
    • Agranulocytose (Peu fréquent)
    • Anémie (Rare)
    • Thrombopénie (Très rare)
    • Thrombocytose (Très rare)
    • Poids (augmentation) (Peu fréquent)
    • Intolérance au glucose (Rare)
    • Diabète (Rare)
    • Acidocétose (Très rare)
    • Coma hyperosmolaire (Très rare)
    • Hyperglycémie (Très rare)
    • Hypertriglycéridémie (Très rare)
    • Hypercholestérolémie (Très rare)
    • Nervosité (Rare)
    • Agitation (Rare)
    • Somnolence (Très fréquent)
    • Sédation (Très fréquent)
    • Sensation de vertige (Très fréquent)
    • Vision floue (Fréquent)
    • Céphalée (Fréquent)
    • Tremblement (Fréquent)
    • Rigidité musculaire (Fréquent)
    • Akathisie (Rare)
    • Convulsions (Fréquent)
    • Myoclonie (Fréquent)
    • Confusion mentale (Rare)
    • Délire (Rare)
    • Electroencéphalogramme (anomalie)
    • Epilepsie (Fréquent)
    • Dyskinésie tardive (Très rare)
    • Tachycardie (Très fréquent)
    • Electrocardiogramme (anomalie) (Fréquent)
    • Collapsus cardiovasculaire (Rare)
    • Arythmie (Rare)
    • Myocardite (Rare)
    • Péricardite (Rare)
    • Epanchement péricardique (Rare)
    • Cardiomyopathie (Très rare)
    • Arrêt cardiaque (Très rare)
    • Hypertension artérielle (Fréquent)
    • Hypotension orthostatique (Fréquent)
    • Syncope (Fréquent)
    • Accident thromboembolique (Rare)
    • Fausse route (Rare)
    • Dépression respiratoire (Très rare)
    • Constipation (Très fréquent)
    • Sialorrhée (Très fréquent)
    • Nausée (Fréquent)
    • Vomissement (Fréquent)
    • Anorexie (Fréquent)
    • Hyposialie (Fréquent)
    • Dysphagie (Rare)
    • Hypertrophie parotidienne (Très rare)
    • Occlusion intestinale (Très rare)
    • Iléus paralytique (Très rare)
    • Fécalome (Très rare)
    • Enzymes hépatiques (augmentation) (Fréquent)
    • Hépatite (Rare)
    • Ictère cholestatique (Rare)
    • Pancréatite aiguë (Rare)
    • Nécrose hépatique (Très rare)
    • Dermatose (Très rare)
    • Incontinence urinaire (Fréquent)
    • Rétention urinaire (Fréquent)
    • Néphropathie interstitielle aiguë (Très rare)
    • Priapisme (Très rare)
    • Asthénie (Fréquent)
    • Fièvre (Fréquent)
    • Hypersudation (Fréquent)
    • Syndrome malin des neuroleptiques (Peu fréquent)
    • Mort subite (Très rare)
    • CPK (augmentation) (Rare)

    • Classement ATC : 
          N05AH02 / CLOZAPINE
    • Classement Vidal : 
          Neuroleptique : clozapine

    Liste I
    • CIP : 3577094 (CLOZAPINE PANPHARMA 100 mg cp séc : Plq/14).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
    • CIP : 3577102 (CLOZAPINE PANPHARMA 100 mg cp séc : Plq/28).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
    • CIP : 5610080 (CLOZAPINE PANPHARMA 100 mg cp séc : Plq/30).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Panpharma


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