FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | ||
Acide acétylsalicylique | 300 mg | |
Paracétamol (DCI) | 250 mg | |
Codéine chlorhydrate | 10 mg | |
(soit en codéine base anhydre : 8,05 mg/cp) |
INDICATIONS |
- des affections douloureuses,
- des affections fébriles.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Maladies ulcéreuses gastroduodénales, antécédents d’hypersensibilité aux salicylés, maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise, insuffisance hépatocellulaire, enfants de moins de 15 ans.
- Buprénorphine, nalbuphine, pentazocine.
- Dernier trimestre de la grossesse : cf Grossesse/Allaitement.
- Maladies ulcéreuses gastroduodénales, antécédents d’hypersensibilité aux salicylés, maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise, insuffisance hépatocellulaire, enfants de moins de 15 ans.
- Relatives :
-
- Ticlopidine, uricosuriques.
- Femme qui allaite : cf Grossesse/Allaitement.
- Ticlopidine, uricosuriques.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Utiliser le produit avec prudence en cas : d’hémorragie digestive, d’asthme, de traitement anticoagulant, de ménorragies.
- Surveiller par principe la fonction rénale en cas d’administration prolongée ou d’insuffisance rénale, bien qu’aucune néphrotoxicité due au paracétamol n’ait été montrée chez l’homme dans les conditions normales d’emploi.
- L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
INTERACTIONS |
- Potentialisation possible : avec les antivitamines K et l’héparine, avec les sulfamides hypoglycémiants, avec le méthotrexate (> 15 mg par semaine).
- Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique.
- Alcool.
- Antagonisme avec des substances uricosuriques (benzbromarone, probénécide, sulfinpyrazone).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Insulines et chlorpropamide : majoration de l’effet hypoglycémiant.
- Glucocorticoïdes : diminution de la salycémie.
- Diurétiques.
- Interféron alpha.
- Pentoxifylline : augmentation du risque hémorragique.
A prendre en compte :
- Dépresseurs du SNC.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Liés à la présence d’aspirine :
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine.
Aspect malformatif (1er trimestre) :
Aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l’aspirine, prise au cours du premier trimestre.
Aspirine en traitement chronique :
- L’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif particulier de l’aspirine administrée en traitement chronique à faibles doses, c’est-à-dire aux alentours de 150 mg. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
- Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’aspirine lorsqu’elle est administrée en traitement chronique au-delà de 150 mg/jour pendant le premier trimestre de la grossesse.
Aspect foetotoxique (2e et 3e trimestres) :
Aspirine en traitement chronique à faibles doses (aux alentours de 150 mg/jour) : l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet foetotoxique particulier, à l’exception de l’effet anti-agrégant plaquettaire qui persiste en moyenne 8 à 10 jours après la dernière prise.
Aspirine au-delà de 150 mg/jour :
- Pendant les 4e et 5e mois, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n’a apparemment révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
- A partir du 6e mois de la grossesse, l’aspirine à doses antalgiques antipyrétiques ou anti-inflammatoires (>= 500 mg/prise/jour), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer :
- le foetus à une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire, et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
- la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement. Cet effet anti-agrégant peut se manifester même à très faibles doses.
- le foetus à une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire, et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
En conséquence :
- Pendant les cinq premiers mois de la grossesse :
- l’aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin ;
- l’utilisation de l’aspirine en traitement chronique à faibles doses, c’est-à-dire aux alentours de 150 mg/jour, ne doit être envisagée que si nécessaire ;
- par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’aspirine en traitement chronique au-delà de 150 mg par jour.
- l’aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin ;
- A partir du 6e mois de la grossesse : en dehors d’utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d’aspirine est contre-indiqué à partir du 6e mois.
Allaitement :
L’aspirine passant dans le lait maternel, il est déconseillé d’administrer cette spécialité chez la femme qui allaite. De plus, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, qui sont habituellement la marque d’un surdosage.
- Douleurs abdominales, ulcérations gastriques, hémorragies digestives patentes ou occultes responsables d’une anémie ferriprive.
- Syndromes hémorragiques.
- Accidents de sensibilisation (oedème, urticaire, asthme, accidents anaphylactiques).
SURDOSAGE |
- Le paracétamol en surdosage massif provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible.
- L’aspirine en surdosage provoque une intoxication grave, parfois mortelle, notamment chez l’enfant et le sujet âgé, qui impose une hospitalisation immédiate.
PHARMACODYNAMIE |
Analgésique, antipyrétique, anti-inflammatoire à dose élevée.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400934046957 (1981). |
Non remb Séc soc. GP. |
Laboratoire PHARMASTRA
2c, rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
67460 Souffelweyersheim
Tél : 03 88 20 02 12
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