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AZANTAC® injectable


ranitidine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable IM et IV à 50 mg/2 ml :  Ampoules de 2 ml, boîte de 5.


  • COMPOSITION

     p ampoule
    Ranitidine (DCI) 
    50 mg
    (sous forme de chlorhydrate : 56 mg/amp)
    Excipients : chlorure de sodium, dihydrogénophosphate de potassium, phosphate disodique anhydre, eau pour préparations injectables.

  • INDICATIONS

    • Ulcère gastrique ou duodénal évolutif.
    • Syndrome de Zollinger-Ellison.
    • Hémorragies de la maladie ulcéreuse gastro-duodénale.
    • Lésions gastro-duodénales liées au stress.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    • En injection IM : 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.
    • En injection IV lente (au moins 2 minutes), après dilution d’une ampoule à 50 mg dans 20 ml de solution injectable : 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.
    • Coût du traitement journalier : 1,06 à 4,23 euro(s).
    • En perfusion IV : 0,125 à 0,250 mg/kg/heure.
    Si nécessaire, le relais sera pris par les comprimés dès que possible.
    Les doses peuvent être augmentées dans les états hypersécrétoires (syndrome de Zollinger-Ellison).
    La posologie doit être diminuée du tiers ou de la moitié chez l’insuffisant rénal et en cas d’insuffisance hépatocellulaire sévère.

    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité à la ranitidine.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • L’administration d’antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique par diminution de l’acidité gastrique.
    • Un cas de crise de porphyrie aiguë intermittente a été rapporté avec la prise de ce médicament. Dans le doute, il convient de s’abstenir d’utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
    Précautions d’emploi :
    • En cas d’ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement.
    • En cas d’insuffisance rénale, il convient de réduire la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Chez le sujet âgé et l’insuffisant rénal, interrompre le traitement si un état confusionnel survient.
    • En cas d’insuffisance hépatocellulaire sévère, surtout s’il existe une insuffisance rénale associée, il est préférable de réduire la posologie (cf Posologie/Mode d’administration).

    Une bradycardie lors de l’administration rapide de ranitidine a été rarement rapportée, en général, chez des patients ayant des facteurs prédisposant à des troubles du rythme cardiaque. Les vitesses d’administration recommandées ne doivent pas être dépassées.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    En clinique, l’utilisation de la ranitidine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.

    En conséquence, l’utilisation de la ranitidine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.


    Allaitement :

    Le passage dans le lait maternel des antagonistes des récepteurs H2 est documenté, avec un rapport de concentrations lait/plasma élevé mais les doses ingérées par l’enfant restent faibles (environ 1 % de la dose maternelle).

    Néanmoins, seules des données cinétiques sont disponibles. La tolérance chez l’enfant en cas de traitement maternel, a fortiori s’il est prolongé ou à doses élevées, n’est pas connue.

    En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter ce médicament au cours de l’allaitement.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante : très fréquent (> 1/10) ; fréquent (> 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) ; rare (> 1/10 000, < 1/1000) et très rare (< 1/10 000).
  • Les fréquences des effets indésirables ont été estimées à partir des notifications spontanées après commercialisation.
  • Affections hématologiques et du système lymphatique :
    • Très rare : modifications de la numération formule sanguine (leucopénies et thrombocytopénies) généralement réversibles ; agranulocytose ou pancytopénie, avec parfois hypoplasie ou aplasie médullaire.
    Affections du système immunitaire :
    • Rare : réactions d’hypersensibilité (urticaire, oedème angioneurotique [oedème de Quincke], fièvre, bronchospasme, hypotension et douleur thoracique).
    • Très rare : choc anaphylactique.
    Ces effets ont été rapportés après administration d’une dose unique de ranitidine.
  • Affections psychiatriques :
    • Très rare : confusion mentale réversible, dépression et hallucinations rapportées principalement chez les sujets très malades et âgés ou ayant une insuffisance rénale.
    Affections du système nerveux :
    • Très rare : céphalées (parfois sévères), vertiges et mouvements involontaires réversibles (tremblements, myoclonie ou mouvements oculaires involontaires).
    Affections oculaires :
    • Très rare : vision floue réversible, suggérant dans certains cas une modification de l’accommodation.
    Affections cardiaques :
    • Très rare : bradycardie sinusale et bloc auriculoventriculaire avec pause sinusale et asystolie.
    Affections vasculaires :
    • Très rare : vascularite.
    Affections gastro-intestinales :
    • Très rare : pancréatite aiguë, diarrhée.
    • Nausées et constipation.
    Affections hépatobiliaires :
    • Rare : changements transitoires et réversibles des tests de la fonction hépatique.
    • Très rare : hépatite (cytolytique, cholestatique ou mixte) avec ou sans ictère, habituellement réversible.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Rare : éruption cutanée.
    • Très rare : érythème polymorphe, alopécie.
    Affections musculosquelettiques et systémiques :
    • Très rare : symptômes musculosquelettiques tels que myalgie, arthralgie.
    Affections des reins et des voies urinaires :
    • Très rare : néphrite aiguë interstitielle.
    Affections des organes de reproduction et du sein :
    • Très rare : impuissance réversible, tension mammaire (en association à des traitements connus pour avoir ces effets).
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Asthénie.

    SURDOSAGE

    Des doses orales de 6 g par jour ont été administrées sans effets néfastes dans le syndrome de Zollinger-Ellison.
  • En cas de surdosage, un traitement symptomatique est recommandé.

  • PHARMACODYNAMIE

    Antagoniste des récepteurs H2 (code ATC : A02BA02 ; A : appareil digestif et métabolisme).

    • La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l’histamine.
    • La ranitidine inhibe la sécrétion d’acide gastrique provoquée non seulement par l’histamine, mais également par la pentagastrine, l’insuline, la caféine ou par les aliments.
    • La ranitidine n’altère pas la production de mucus, n’affecte pas la sécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur de l’oesophage.
    • Une étude conduite chez 1200 patients sous ventilation mécanique (Cook et al…) a montré que le traitement par ranitidine 50 mg en bolus IV (toutes les 8 à 12 ou 24 heures selon la clairance de la créatinine) a diminué, par rapport au traitement par sucralfate 1 g (par voie orale ou par sonde nasogastrique toutes les 6 heures), la survenue d’hémorragies digestives durant la période de ventilation.
    • Le traitement de 100 patients a permis d’éviter en moyenne 2,1 hémorragies (p = 0,02) par rapport au sucralfate.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    • L’absorption de la ranitidine après injection intramusculaire est rapide : obtention du pic plasmatique en 15 minutes. La demi-vie d’élimination est d’environ 2,5 heures.
    • L’élimination de la ranitidine se fait essentiellement par voie rénale. Après injection intraveineuse, 75 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines des 24 heures (50 % non métabolisés).
      La ranitidine traverse le placenta.
      La ranitidine passe dans le lait. Le rapport des concentrations lait/plasma est de 1,92 à la 2e heure ; 2,78 à la 4e heure ; 6,7 à la 8e heure.
    • Chez le sujet âgé, la demi-vie d’élimination plasmatique est augmentée : cela est lié à la diminution de la filtration glomérulaire.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A l’abri de la lumière dans l’étui d’origine.

    Il n’est pas nécessaire de protéger de la lumière les flacons pendant la perfusion.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400932682751 (1984 rév 08.01.2007).
    Mis sur le marché en 1985.
      
    Prix :5.29 euros (5 ampoules).
    Remb Séc soc à 15 %. Collect.


    Laboratoire GlaxoSmithKline
    100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
    Tél : 01 39 17 80 00
    Info médic :
    Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
    Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16

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