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SANDOSTATINE® 50 µg/ml, 100 µg/ml, 500 µg/ml, solution injectable

octréotide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable à 50 µg/ml, 100 µg/ml et 500 µg/ml :  Ampoules de 1 ml, boîtes de 6.


  • COMPOSITION

     p ampoule
    Octréotide (DCI) acétate exprimé en octréotide 
    50 µg
    ou100 µg
    ou500 µg
    Excipients (communs) : acide lactique, mannitol, bicarbonate de sodium, eau pour préparations injectables.

  • INDICATIONS

    Traitement des symptômes cliniques au cours des tumeurs endocrines digestives suivantes :
    • tumeurs carcinoïdes ;
    • vipomes ;
    • glucagonomes (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Traitement de l’acromégalie :
    • lorsque la sécrétion d’hormone de croissance n’est pas normalisée après chirurgie et (ou) radiothérapie ;
    • en cas de macroadénomes expansifs ou invasifs, non opérables.
    Traitement des adénomes thyréotropes primitifs :
    • lorsque la sécrétion n’est pas normalisée après chirurgie et/ou radiothérapie ;
    • chez les patients ne relevant pas d’un traitement chirurgical ou radiothérapique ;
    • chez les patients irradiés, en attente de l’efficacité de la radiothérapie.
    Traitement des adénomes non fonctionnels :
    • traitement symptomatique des troubles visuels liés à une compression des voies optiques : avant la chirurgie, avant ou après la radiothérapie ou lorsqu’aucun geste thérapeutique n’est possible ou efficace.
    Traitement des adénomes corticotropes au cours du syndrome de Nelson et des adénomes gonadotropes fonctionnels :
    • après échec des autres thérapeutiques ;
    • en attente de l’efficacité de la radiothérapie.
    Prévention des fistules pancréatiques après chirurgie d’exérèse (sauf pour le dosage à 500 µg).
  • Traitement d’urgence de la rupture de varice oesocardiale chez le cirrhotique, en attente du traitement endoscopique.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La posologie doit être adaptée pour chaque patient, en milieu spécialisé.
    Dans les indications où l’administration se fait par voie sous-cutanée, les injections seront espacées de 8 h ou de 12 h, selon les cas. Il est conseillé de pratiquer ces injections à distance (1 à 2 h après si possible) des repas de midi et du soir.
  • La tolérance locale peut être améliorée en laissant réchauffer l’ampoule quelque temps à la température ambiante, juste avant l’emploi, en injectant lentement le produit (plus de 20 secondes) et en variant les points d’injection.
  • En fonction des variations posologiques souhaitées, on utilisera l’une des trois présentations : 500 µg/ml, 100 µg/ml ou 50 µg/ml.
    • Tumeurs endocrines digestives :
      La dose initiale recommandée est de 50 µg le matin et le soir, en 2 injections sous-cutanées, à 12 h d’intervalle. Cette posologie peut être augmentée, habituellement jusqu’à 200 à 400 µg (soit 2 injections de 100 ou de 200 µg par jour). Dans quelques cas (tumeurs carcinoïdes), il sera nécessaire d’augmenter les doses en utilisant 3 injections sous-cutanées de 200 à 500 µg (1 injection toutes les 8 h) pour atteindre un maximum de 1 500 µg par jour.
      Coût du traitement journalier : 15,12 euro(s) (2 amp à 50 µg/ml) à 175,93 euro(s) (3 amp à 500 µg/ml).
    • Acromégalie :
      La posologie doit être adaptée en fonction de la réponse jugée sur les concentrations d’hormone de croissance et de somatomédine-C, l’objectif étant de les normaliser. Il est conseillé de commencer le traitement par 3 fois 50 µg/jour par voie sous-cutanée (1 injection toutes les 8 h) et d’augmenter éventuellement par paliers de 50 µg 3 fois par jour tous les mois en fonction des critères conseillés, la dose maximale étant de 500 µg 3 fois par jour.
    • Il convient de ne prescrire que la dose minimale efficace qui, chez la majorité des patients, est de 300 µg par jour (3 fois 100 µg).
      Coût du traitement journalier : 22,68 euro(s) (3 amp à 50 µg/ml) à 175,93 euro(s) (3 amp à 500 µg/ml).
    • Adénomes thyréotropes primitifs :
      Posologie le plus souvent efficace : 100 µg, 3 fois par jour, par voie sous-cutanée. La dose sera adaptée en fonction de la réponse de la TSH et des hormones thyroïdiennes. Cinq jours au moins de traitement sont nécessaires pour juger de l’efficacité.
      Coût du traitement journalier : 40,15 euro(s) (3 amp à 100 µg/ml).
    • Adénomes non fonctionnels :
      Posologie recommandée : 100 µg, 3 fois par jour. Cette dose pourra éventuellement être doublée en cas d’inefficacité immédiate ou secondaire.
      L’initiation du traitement peut se faire en administration cutanée continue pendant quelques jours pour obtenir un effet immédiat sur les troubles visuels.
      Coût du traitement journalier : 40,15 euro(s) (3 amp à 100 µg/ml).
    • Adénomes corticotropes au cours du syndrome de Nelson et adénomes gonadotropes fonctionnels :
      Posologie initiale : 100 µg, 3 fois par jour, par voie sous-cutanée. La posologie sera ensuite adaptée en fonction des résultats observés.
    • Coût du traitement journalier : 40,15 euro(s) (3 amp à 100 µg/ml).
    • Prévention des fistules pancréatiques après chirurgie d’exérèse (sauf pour le dosage à 500 µg) :
      La posologie est de 100 µg, 3 fois par jour pendant 7 jours, par voie sous-cutanée.
    • Coût du traitement journalier : 40,15 euro(s) (3 amp à 100 µg/ml).
    • Rupture de varice oesocardiale chez le cirrhotique, en attente du traitement endoscopique :
      25 µg par heure pendant 48 heures en perfusion intraveineuse continue.
    • Coût du traitement journalier : 72,03 euro(s) (1 amp à 500 µg/ml + 1 amp à 100 µg/ml).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à l’octréotide ou aux autres composants de la solution.
    • Femme enceinte ou qui allaite (cf Grossesse/Allaitement).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • Dans le cas du glucagonome, le traitement par l’acétate d’octréotide ne doit pas faire remettre en cause l’instauration d’une chimiothérapie.
    • L’octréotide peut altérer la glycorégulation en raison d’une action inhibitrice sur la GH, le glucagon et l’insuline.
    • Chez le sujet non diabétique, lors de contrôles systématiques, quelques cas d’élévation passagère de la glycémie ont été signalés, le plus souvent transitoires, n’ayant cependant pas nécessité le recours à l’insulinothérapie.
      Chez le diabétique non insulinodépendant, une surveillance stricte de l’équilibre glycémique doit être instaurée.
      Chez le diabétique insulinodépendant, le traitement par l’acétate d’octréotide peut réduire de 30 à 50 % les besoins en insuline. Les glycémies devront être contrôlées attentivement chez ces patients dès l’instauration du traitement et lors de chaque changement posologique.
    • L’acétate d’octréotide ne doit pas être prescrit avant d’avoir éliminé la présence d’une tumeur intestinale obstructive, notamment dans les syndromes carcinoïdes.
    • Il est conseillé, lors de traitements prolongés, de pratiquer auparavant, et tous les 6 mois, une échographie de la vésicule biliaire (cf Effets indésirables).
    • L’apparition d’une élévation franche et durable de la stéatorrhée justifie la prescription complémentaire d’extraits pancréatiques.
    • En cas d’insuffisance hépatique ou rénale, les fonctions de ces deux organes doivent être contrôlées régulièrement afin d’adapter, si nécessaire, la posologie.
    • En cas de tumeur hypophysaire (acromégalie ou autre adénome), l’utilisation de l’octréotide ne dispense pas de la surveillance du volume tumoral.
    • Dans une étude de fertilité chez le rat ont été notées des anomalies testiculaires chez les animaux mâles, ainsi que des anomalies modérées de la fécondité, de la gestation et de la croissance dans la descendance. Les effets sont en rapport avec l’activité physiopharmacologique exagérée du produit. L’attention des patients traités devra donc être attirée sur les anomalies possibles de leur fertilité et sur l’opportunité de pratiquer une contraception pendant le traitement et pendant les 3 mois qui suivent l’arrêt du traitement.
    • Enfant : on ne dispose pas d’études chez l’enfant.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Ciclosporine (voie orale) : baisse des concentrations circulantes de ciclosporine (diminution de l’absorption intestinale de ciclosporine). Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations sanguines et réduction de la posologie après l’arrêt du traitement par l’octréotide.
    • Insuline : risque d’hypoglycémie : diminution des besoins en insuline par diminution de la sécrétion du glucagon endogène. Prévenir le patient du risque d’hypoglycémie ; renforcer l’autosurveillance glycémique et urinaire, et adapter la posologie de l’insuline pendant le traitement par l’octréotide.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    Toutefois, des anomalies de la fertilité et de la descendance sont retrouvées chez les animaux mâles traités.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce médicament.

    Toutefois, compte tenu de l’activité pharmacologique (antagonisme de l’hormone de croissance) et des effets sur la fertilité observés en expérimentation animale, la grossesse représente une contre-indication à l’utilisation de ce produit.


    Allaitement :

    Contre-indiqué.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Localement, lors de l’administration sous-cutanée, possibilité de réactions aux points d’injection (douleur, plus rarement oedème et éruptions cutanées). Elles sont habituellement de courte durée et d’intensité modérée. Ces phénomènes peuvent être réduits en laissant se réchauffer l’ampoule à température ambiante avant l’injection.
    • Troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, ballonnements, diarrhée, stéatorrhée. Ils sont, le plus souvent, d’intensité modérée et transitoires.
    • L’octréotide peut modifier la tolérance glucidique.
    • Des cas de lithiase vésiculaire peuvent éventuellement s’observer, en utilisation prolongée, pouvant se compliquer, exceptionnellement, de pancréatite aiguë. Par ailleurs, en dehors des lithiases vésiculaires, des cas isolés de pancréatite aiguë ont été rapportés en tout début de traitement et ont rapidement régressé à l’arrêt.
    • Rarement, une chute de cheveux a pu être observée sous octréotide.
    • Au plan biologique ont été signalés quelques cas de perturbations passagères de la glycorégulation (hypo ou hyperglycémie) ainsi que, exceptionnellement, des élévations des enzymes hépatiques et de la bilirubine, réversibles à l’arrêt du traitement.

    SURDOSAGE

    Traitement symptomatique des troubles observés (digestifs, hydroélectrolytiques). Aucun cas menaçant le pronostic vital n’a été jusqu’ici rapporté.

  • PHARMACODYNAMIE

    L’octréotide est un octapeptide de synthèse aux propriétés apparentées à celles de la somato-statine naturelle.

    Isolée initialement au niveau de l’hypothalamus, la somatostatine inhibe la sécrétion de l’hormone de croissance (GH) ainsi que la libération d’hormone thyréotrope (TSH).

    Au niveau du tractus digestif, les actions physiologiques de cette hormone sécrétée par les cellules D du pancréas sont principalement inhibitrices :
    • sur les sécrétions endocrines pancréatiques : insuline, glucagon et polypeptide pancréatique ;
    • sur les sécrétions peptidergiques gastro-intestinales : gastrine, sécrétine, cholécystokinine, entéroglucagon, VIP, motiline ;
    • sur les sécrétions exocrines de l’estomac, de l’intestin, du pancréas et sur les sécrétions biliaires ;
    • sur la motricité gastro-intestinale et biliaire ;
    • sur le flux sanguin splanchnique.
    L’acétate d’octréotide diffère de la somatostatine par :
    • une action beaucoup plus prolongée et plus intense que celle de la somatostatine naturelle, permettant l’administration en 2 ou 3 injections quotidiennes ;
    • une plus grande sélectivité vis-à-vis de la sécrétion de GH et de glucagon ;
    • l’absence d’effet rebond lors de l’arrêt du traitement.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Après injection sous-cutanée, l’acétate d’octréotide est rapidement et complètement résorbé. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 30 minutes. La demi-vie d’élimination est de l’ordre de 100 minutes. La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 65 %.

    La quantité d’octréotide liée aux hématies est négligeable. Le volume de distribution est voisin de 20 l et la clairance totale est voisine de 160 ml/min.

    L’excrétion de l’acétate d’octréotide sous forme inchangée est essentiellement biliaire (80 %).

    Le métabolisme s’effectue au niveau du tractus gastro-intestinal pour conduire à des enchaînements peptidiques de plus faible poids moléculaire.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Toxicité du principe actif :
    • Toxicité aiguë : la toxicité aiguë de l’acétate d’octréotide a été étudiée chez plusieurs espèces animales par diverses voies d’administration. DL 50 chez la souris : IV 72 mg/kg, SC 470 mg/kg ; DL 50 chez le rat : IV 18 mg/kg. Par ailleurs, l’acétate d’octréotide a été bien toléré par le chien recevant jusqu’à 1 mg/kg en bolus IV.
    • Toxicité chronique/cancérogénicité :
      Des fibrosarcomes localisés au point d’injection SC ont été observés, après 52 semaines, chez les rats mâles traités et, à moindre degré, chez les animaux contrôles. Ce phénomène, spécifique à l’espèce rat, a été attribué à l’irritation provoquée par les administrations répétées du solvant à caractère acide.
    • L’étude de cancérogenèse de 116 semaines chez le rat, par voie SC, a révélé également des carcinomes utérins (dont l’incidence n’a atteint la significativité statistique qu’à la plus forte dose testée de 1,25 mg/kg/j) qui ont été attribués à un déséquilibre hormonal spécifique à l’espèce rat et non extrapolable à l’homme.
    • Mutagénicité/fonction de reproduction : l’acétate d’octréotide ne présente pas de potentiel mutagène, pas plus qu’embryotoxique ou tératogène.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C (au réfrigérateur) et à l’abri de la lumière. Toutefois, les ampoules peuvent être conservées à une température ne dépassant pas 30 °C et à l’abri de la lumière pendant deux semaines. Les ampoules doivent être utilisées pendant ces deux semaines.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Prescription initiale hospitalière annuelle.
    AMM3400934244100 (1989 rév 22.01.2008) sol inj 50 µg/ml.
    3400934244278 (1989 rév 22.01.2008) sol inj 100 µg/ml.
    3400934244339 (1990 rév 22.01.2008) sol inj 500 µg/ml.
    Mis sur le marché en 1989 (50 µg/ml et 100 µg/ml) et en 1990 (500 µg/ml).
      
    Prix :45.36 euros (6 amp 50 µg/ml).
    80.29 euros (6 amp 100 µg/ml).
    351.86 euros (6 amp 500 µg/ml).
    Remb Séc soc à 100 %. Collect.


    Novartis Pharma SAS
    2-4, rue Lionel-Terray. 92500 Rueil-Malmaison
    Tél : 01 55 47 60 00
    Information et Communication Médicales :
    Tél : 01 55 47 66 00 E-mail : icm.phfr@novartis.com
    Site web : http://www.novartis.fr

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