logo news copy.webp
Search
Close this search box.

OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal







gaz pour inhalation

oxygène (sous une pression de 200 bar) : qs. Une bouteille de 2 L contient l’équivalent de 0,42 m3 de gaz sous une pression de 1 bar à 15°C.

– Correction des hypoxies d’étiologies diverses nécessitant une oxygénothérapie normobare ou hyperbare,
– Alimentation des respirateurs en anesthésie-réanimation,
– Vecteur des médicaments pour inhalation administrés par nébuliseur.

  • – Traitement des crises d’algie vasculaire de la face.

  • La posologie est fonction de l’état clinique du patient.
  • L’oxygénothérapie a pour but, dans tous les cas de maintenir une pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) supérieure à 60 mmHg (soit 7,96 kPa) ou une saturation du sang artériel en oxygène supérieure ou égale à 90 %.
  • Si l’oxygène est administré dilué à un autre gaz, sa concentration dans l’air inspiré (FiO2) minimale doit être de 21%, elle peut aller jusqu’à 100%.
  • – Oxygénothérapie normobare :
    * en ventilation spontanée :
    . chez le patient insuffisant respiratoire chronique : l’oxygène doit être administré à un faible débit de 0,5 à 2 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie.
  • . chez le patient en insuffisance respiratoire aiguë : l’oxygène doit être administré à un débit de 0,5 à 15 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie.
  • * dans le traitement des crises d’algie vasculaire de la face :
    . l’oxygène doit être administré à un débit de 7 à 10 litres/mn pendant 15 mn à 30 mn.
  • . l’administration doit commencer dès le début de la crise.
  • * en ventilation assistée :
    . la Fi02 minimale est de 21 % et peut aller jusqu’à 100%.
  • – Oxygénothérapie hyperbare :
    la durée des séances en caisson hyperbare à une pression de 2 à 3 atmosphères (soit 2,026 à 3,039 bar), est de 90 minutes à 2 heures. Ces séances peuvent être répétées 2 à 4 fois par jour en fonction de l’indication et de l’état clinique du patient.Mode d’administration :
    Voie inhalée
    – Oxygénothérapie normobare : elle consiste à faire respirer au patient un mélange gazeux plus riche en oxygène que l’air ambiant, soit avec une FiO2 supérieure à 21 %, à une pression partielle d’oxygène comprise entre 0,21 et 1 atmosphère (soit 0,213 à 1,013 bar).
  • . Chez les patients ne présentant pas de trouble de la ventilation : l’oxygène peut être administré en ventilation spontanée à l’aide de lunettes nasales, d’une sonde nasopharyngée, d’un masque. Ceux-ci devront être adaptés au débit de l’oxygène.
  • . Chez les patients présentant des troubles de la ventilation ou lors d’une anesthésie, l’ oxygène est administré par ventilation assistée,
    – Oxygénothérapie hyperbare : elle consiste à faire respirer au patient de l’oxygène sous une pression partielle supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).
  • . l’oxygène est administré en caisson pressurisé ou chambre permettant une atmosphère en oxygène supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).
  • . dans le traitement des crises d’algie vasculaire de la face : l’administration se fait en ventilation spontanée à l’aide d’un masque naso-buccal.Modalités de manipulation
    Les bouteilles d’oxygène médicinal sont réservées exclusivement à l’usage thérapeutique.
  • Le personnel doit être formé à la manipulation et à l’utilisation des gaz à usage médicinal.
  • La sécurité d’utilisation de ce médicament sous pression présenté en bouteille réutilisable repose sur la lecture attentive de l’ensemble des mentions portées sur l’étiquette et sur la notice d’utilisation. Les consignes suivantes doivent être observées pour éviter les risques liés à la haute pression, au coup de feu et à l’incendie.
  • Le coup de feu au niveau du détendeur peut se présenter sous forme d’un dépôt noirâtre, d’étincelles, de crépitements voire de flammes subites à l’ouverture de la bouteille, accompagnées d’un bruit très fort, avec, dans les cas les plus graves, propagation de l’incendie au chapeau de la bouteille ou à l’environnement, jusqu’à épuisement du contenu en oxygène. Le coup de feu, de même que tout incendie, peut se produire si les 3 éléments du triangle du feu sont présents : une source d’énergie (échauffement intense issu de la compression adiabatique par choc de pression de l’oxygène comprimé dans la chambre haute pression du détendeur lors d’une ouverture brusque du robinet), de l’oxygène et des matières inflammables. Il est rappelé que tout incident ou accident doit être déclaré à l’Afssaps, en utilisant notamment la fiche de signalement d’un défaut qualité sur un médicament (fiche disponible sur le site de l’Afssaps).
  • I. INSTRUCTIONS POUR LA MANIPULATION
    • déplacer les bouteilles sans les traîner ni les rouler couchées sur le sol,
    • ne pas soulever la bouteille par son robinet ou son manodétendeur,
    • ne pas manipuler une bouteille dont le robinet n’est pas protégé par un chapeau, à l’exception des bouteilles d’une capacité inférieure à 5 L,
    • arrimer les bouteilles de capacité supérieure à 5 L avec un moyen approprié (chaînes, crochets…), afin de les maintenir en position verticale et d’éviter toute chute,
    • bien arrimer la bouteille au brancard ou au lit, en cas de transport du patient,
    • ne jamais forcer une bouteille dans un support où elle entre difficilement,
    • ne jamais transvaser de gaz sous pression d’une bouteille à l’autre,
    • ne jamais nettoyer les bouteilles d’oxygène et leurs accessoires (robinets, joints, garnitures, …) avec des produits inflammables ou des corps gras,
    • ne pas utiliser de solutions de nettoyage pouvant provoquer la corrosion,
    • ne pas ajouter de mention ou de sur-étiquetage sur les emballages,
    • conserver l’intégrité des étiquetages pharmaceutiques et de sécurité.
  • II. INSTRUCTIONS POUR L’UTILISATION
    A. Avant utilisation
    1. Instructions générales :
    • lire l’étiquetage pour identifier et vérifier la nature et la composition du gaz contenu dans la bouteille; ne pas utiliser la couleur de la bouteille pour identifier le gaz,
    • lire la pression dans la bouteille :
    o directement sur le cadran du manomètre actif du manodétendeur intégré,
    o ou après avoir raccordé le manodétendeur (robinets classiques à visser ou à fixer sur étrier) et ouvert lentement le robinet,
    • en cas de phénomène anormal à l’ouverture de la bouteille (étincelles, crépitement, flammes, détonation,…), refermer le robinet de la bouteille dans la mesure du possible, ne pas l’utiliser et retourner la bouteille au fabricant de gaz médicinal en signalant le dysfonctionnement. Tout début d’inflammation, tel qu’un dépôt noirâtre à l’intérieur de la tubulure d’oxygénothérapie, doit être considéré comme un coup de feu. Tout incident doit être déclaré à l’Afssaps,
    • ne jamais graisser ou lubrifier l’appareillage, et le dispositif d’administration (lunettes et masque). Le contact de l’oxygène avec des corps gras, tels que ceux qui peuvent être appliqués sur le visage des patients, augmente le risque d’une inflammation du produit gras. Quand le patient nécessite l’usage de corps gras sur le visage, les lunettes sont à privilégier par rapport au masque.
  • • ne jamais introduire d’oxygène dans un appareil pouvant avoir contenu des corps inflammables ou des corps gras.
  • 2. Instructions de montage/réglage :
    – a) pour les bouteilles munies d’un robinet classique avec raccord à visser nécessitant le montage d’un dispositif de détente :
    • vérifier l’état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille ou un détendeur endommagé (marque de choc, …), ou présentant des poussières, de l’huile, de la graisse, ou un joint endommagé au niveau du raccordement,
    • s’assurer de la conformité et de la compatibilité du dispositif de détente avec l’oxygène ; vérifier notamment le bon état du joint du manodétendeur, tout joint détérioré devant être remplacé par un joint d’origine et par un personnel formé et habilité selon les prescriptions du fournisseur du manodétendeur (matériau et qualité du joint) ; vérifier la parfaite propreté des filetages et la validité de la maintenance du dispositif,
    • utiliser un manodétendeur spécifique de l’oxygène (raccord de type F conformément à la norme) pouvant admettre une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service de la bouteille,
    • manipuler les dispositifs de raccordement avec des mains propres et exemptes de corps gras, lors de leur branchement,
    • purger brièvement le raccord de sortie de la bouteille avant le branchement du manodétendeur pour éliminer les poussières éventuelles.
  • • lors du montage, faire coïncider les raccords du manodétendeur avec ceux de la bouteille,
    • visser le manodétendeur à la main jusqu’à la butée sans forcer,
    • ne pas serrer à la pince le manodétendeur sous peine de détériorer le joint,
    • s’assurer que le sélecteur de débit du débitmètre indique la position zéro,
    • ne jamais se placer face à la sortie du manodétendeur ni exposer le patient au flux gazeux lors de l’ouverture du robinet,
    • ouvrir lentement le robinet dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et lire la pression,
    • vérifier que l’autonomie est suffisante, à l’aide des abaques figurant à la fin de ce paragraphe,
    • en cas de sifflement continu évoquant une fuite, une fois le débitmètre fermé,
    o refermer le robinet,
    o ne pas utiliser la bouteille,
    • en cas de changement de joint du manodétendeur, vérifier la compatibilité des matériaux en contact avec l’oxygène, en particulier utiliser des joints de connexion du manodétendeur prévus pour l’oxygène, et manipuler avec des mains propres et exemptes de corps gras,
    • régler ensuite le débitmètre au débit prescrit,
    • vérifier l’absence de compression de la tubulure reliée à la sonde nasale, aux lunettes ou au masque notamment lors du réglage du débit,
    • vérifier les connexions du circuit d’administration et s’assurer d’un débit effectif,
    • ne pas forcer le robinet pour le fermer,
    • ne pas utiliser de raccord intermédiaire,
    • en cas de manodétendeur muni d’une prise médicale, utiliser des flexibles spécifiques de l’oxygène médicinal.
  • – b) cas particulier des bouteilles de centrales d’approvisionnement ou des bouteilles en cadres :
    Les opérations à ce niveau étant exceptionnelles, ne faire intervenir que du personnel spécialisé et formé.
  • • ouvrir lentement la vanne du cadre ; ne jamais forcer le robinet pour l’ouvrir, ne pas l’ouvrir en butée,
    • utiliser des flexibles de raccordement haute pression et spécifiques de l’oxygène médicinal (dispositif médical marqué CE),
    • manipuler les dispositifs de raccordement avec des mains propres, exemptes de corps gras,
    • en cas de fuite, fermer la vanne d’alimentation du circuit présentant un défaut d’étanchéité et vérifier la mise en service du secours, et contacter immédiatement le fabricant de gaz médicinal.
  • – c) pour les bouteilles munies d’un robinet classique pour fixation sur l’étrier du dispositif de détente :
    • vérifier l’état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille ou un détendeur endommagé (marque de choc, …), ou présentant des poussières, de l’huile, de la graisse, ou un joint endommagé au niveau du raccordement,
    • s’assurer de la conformité et de la compatibilité du dispositif de détente avec l’oxygène ; vérifier notamment le bon état du joint du manodétendeur, tout joint détérioré devant être remplacé par un joint d’origine et par un personnel formé et habilité selon les prescriptions du fournisseur du manodétendeur (matériau et qualité du joint), et la validité de sa maintenance,
    • utiliser un manodétendeur spécifique de l’oxygène (raccord du type à étrier avec ergots de sécurité en position 2-5 conformément à la norme) pouvant admettre une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service de la bouteille,
    • manipuler les dispositifs de raccordement avec des mains propres et exemptes de corps gras, lors de leur branchement,
    • purger brièvement le raccord de sortie de la bouteille avant le branchement du manodétendeur pour éliminer les poussières éventuelles. Introduire les ergots de sécurité du manodétendeur dans les trous de sécurité du robinet, et faire correspondre la sortie gaz du robinet de la bouteille avec l’entrée gaz du manodétendeur,
    • visser à la main le volant de l’étrier jusqu’en butée ; ne pas forcer sous peine de risque de détérioration du joint,
    • s’assurer que le sélecteur de débit du débitmètre indique la position zéro,
    • ne jamais se placer face à la sortie du manodétendeur ni exposer le patient au flux gazeux lors de l’ouverture du robinet,
    • ouvrir lentement le robinet dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et lire la pression,
    • vérifier que l’autonomie est suffisante, à l’aide des abaques figurant à la fin de ce paragraphe,
    • en cas de sifflement continu, évoquant une fuite, une fois le débitmètre fermé,
    o refermer le robinet,
    o ne pas utiliser la bouteille,
    • en cas de changement de joint du manodétendeur, vérifier la compatibilité des matériaux en contact avec l’oxygène, en particulier utiliser des joints de connexion du manodétendeur prévus pour l’oxygène, et manipuler avec des mains propres et exemptes de corps gras.
  • • régler ensuite le débitmètre au débit prescrit,
    • vérifier l’absence de compression de la tubulure reliée à la sonde nasale, aux lunettes ou au masque notamment lors du réglage du débit,
    • vérifier les connexions du circuit d’administration et s’assurer d’un débit effectif,
    • ne pas forcer le robinet pour le fermer.
  • – d) pour les bouteilles munies d’un manodétendeur intégré avec débitmètre :
    • le réglage du débit est opérant seulement à la sortie de l’olive servant au branchement du patient; le débit n’est donc pas réglable sur la prise médicale,
    • vérifier l’état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille endommagée (marque de choc, chapeau cassé, olive manquante,…),
    • utiliser :
    o un tuyau souple branché sur la sortie (olive) du débitmètre,
    o ou avec un dispositif médical muni d’un raccord spécifique à l’oxygène conforme à la norme pour branchement sur la prise médicale.
  • • suivre les instructions figurant sur l’étiquetage de la bouteille.
  • o manodétendeur intégré avec débitmètre, sans couplage de vanne et de débitmètre :
    lors de l’ouverture du robinet, tenir la bouteille hors des matières inflammables (par exemple draps, alèses, tissus). En cas de déclenchement d’un coup de feu à l’ouverture de la bouteille, la position couchée de la bouteille ou la présence de matières inflammables à proximité immédiate peuvent aggraver la propagation de la flamme avec risque d’incendie,
    s’assurer que le sélecteur de débit indique la position zéro,
    ouvrir la bouteille lentement en tournant le robinet,
    vérifier que l’autonomie est suffisante, à l’aide des abaques figurant à la fin de ce paragraphe,
    en cas de sifflement continu évoquant une fuite, une fois le débitmètre fermé :
    refermer le robinet,
    ne pas utiliser la bouteille,
    brancher la tubulure d’oxygénothérapie sur l’olive de sortie et/ou le flexible alimentant le respirateur sur la prise médicale,
    sélectionner le débit prescrit,
    vérifier l’absence de compression de la tubulure reliée à la sonde nasale, aux lunettes ou au masque notamment lors du réglage du débit, ne pas positionner le sélecteur de débit entre deux valeurs, le gaz ne serait plus délivré
    ne pas forcer le débitmètre s’il est en butée.
  • • ne jamais se placer face aux sorties de l’olive, de la prise médicale et surtout de la soupape de sécurité lors de l’ouverture du robinet, mais toujours de côté et en retrait,
    • ne pas exposer le patient au flux gazeux lors de l’ouverture du robinet,
    • ne pas brancher à un respirateur avant d’ouvrir le robinet de la bouteille,
    • vérifier les connexions du circuit d’administration et s’assurer d’un débit effectif,
    • ne pas forcer le robinet pour le fermer,
    • ne pas toucher à la prise de remplissage,
    • en cas de défaut de fonctionnement du manodétendeur intégré, ne jamais tenter de le réparer; dans ce cas, ne pas utiliser la bouteille et la retourner au fabricant de gaz médicinal en signalant le dysfonctionnement.
  • B. Pendant l’utilisation :
    • ne pas fumer près de la bouteille et du patient,
    • ne pas approcher d’une flamme, d’une source de chaleur (supérieure à 50°C) ou d’appareils générant des étincelles,
    • ne jamais graisser ou lubrifier l’appareillage, et le dispositif d’administration (lunettes et masque). Le contact de l’oxygène avec des corps gras, tels que ceux qui peuvent être appliqués sur le visage des patients, augmente le risque d’une inflammation du produit gras. Quand le patient nécessite l’usage de corps gras sur le visage, les lunettes sont à privilégier par rapport au masque.
  • • en cas de désinfection de la bouteille, utiliser une compresse imbibée d’antiseptique ne contenant aucun produit inflammable (alcool, corps gras,….) et ne pas faire de pulvérisation directe sur la bouteille,
    • ne jamais effectuer des ouvertures et des fermetures successives rapprochées du manodétendeur,
    • ne pas utiliser de flacons pressurisés (laque, désodorisant,…), de solvant (alcool, essence,…) sur le matériel ni à sa proximité,
    • ventiler le lieu d’utilisation, notamment dans les locaux exigus (véhicules, domicile),
    C. Après utilisation :
    • pour les bouteilles associées à un manodétendeur classique :
    o ne jamais vider complètement la bouteille,
    o fermer le robinet de la bouteille après usage, laisser chuter la pression du manodétendeur à zéro en laissant ouvert le débitmètre (purge) puis le fermer sans forcer,
    o débrancher le flexible ou la tubulure et l’éventuel humidificateur,
    o enlever le manodétendeur (cette manœuvre est impossible si le manodétendeur n’est pas purgé au préalable),
    • pour les manodétendeurs intégrés avec débitmètre sans couplage de vanne et de débitmètre :
    o fermer le robinet,
    o lorsque le gaz ne débite plus, remettre le sélecteur de débit sur la position zéro,
    o débrancher le flexible ou la tubulure et l’éventuel humidificateur.
  • III. AUTONOMIE MAXIMALE THEORIQUE DE LA BOUTEILLE EN FONCTION DU DEBIT ET DE LA PRESSION
    L’autonomie est d’autant plus restreinte que les bouteilles sont de faibles capacités. L’autonomie est approximative. La surveillance du patient s’impose surtout en fin d’administration en cas de volume résiduel faible.
  • Dans les bouteilles de gaz comprimés, la pression d’utilisation décroît quand les bouteilles se vident.
  • Pour calculer la quantité totale de gaz disponible dans les bouteilles de gaz comprimés, on peut utiliser la formule simplifiée suivante :
    Capacité en eau de la bouteille en litres x Pression en bar = Volume de gaz disponible en litres
    La pression d’une bouteille pleine et la capacité en eau sont indiquées sur l’étiquetage.
  • La pression restante (bouteille entamée) est accessible sur le cadran du manomètre
    L’autonomie maximale théorique en minutes est le rapport du volume de gaz disponible en litres précédemment déterminé au débit prescrit en L/min.
  • Exemple : une bouteille de capacité en eau de 50 litres ayant une pression de 60 bar contient encore :
    50 x 60 = 3 000 litres de gaz soit 3 m3.
  • A 5 L/min l’autonomie maximale théorique est donc de 3000/5 soit 600 minutes ou 10 h.
  • A 15 L/min l’autonomie maximale théorique est donc de 3000/15 soit 200 minutes soit 3 h et 20 min.
  • Les durées d’autonomie exploitables en pratique sont présentées, à titre indicatif, dans les tableaux suivants.
  • Elles sont basées sur un volume utile jusqu’à une pression finale à 20 bar (de 200 bar à 20 bar), pour un volume libérable théorique de 1,06 m3 pour une bouteille de 5 litres. En effet, en-dessous de 20 bar, les débits réels sont très inférieurs aux débits affichés. (cf Tableau Monographie Vidal).

    • Risque de pneumopathie
      Dans certaines hypoxies sévères la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité. Ainsi, une
      toxicité notamment pulmonaire et neurologique peut apparaître après 6 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2 ) supérieure à 70 %.
    • Risque de neurotoxicité
      Dans certaines hypoxies sévères la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité. Ainsi, une toxicité notamment pulmonaire et neurologique peut apparaître après 6 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2 ) supérieure à 70 %.
    • Surveillance des gaz du sang pendant le traitement
      Les concentrations importantes doivent être utilisées le moins longtemps possible et contrôlées par l’analyse des gaz du sang artériel, en même temps que la concentration d’oxygène inhalée sera mesurée; il conviendra de toujours utiliser la plus petite dose capable de maintenir la PaO2 à 50-60 mmHg (soit 5,65-7,96 kPa) et au delà de 24 heures d’exposition de veiller à maintenir, dans la mesure du possible, une FiO2 inférieure à 45%.
    • Surveillance clinique avant et pendant le traitement
      La posologie est fonction de l’état clinique du patient.
    • Rechercher la posologie minimale efficace
      Les concentrations importantes doivent être utilisées le moins longtemps possible et contrôlées par l’analyse des gaz du sang artériel, en même temps que la concentration d’oxygène inhalée sera mesurée; il conviendra de toujours utiliser la plus petite dose capable de maintenir la PaO2 à 50-60 mmHg (soit 5,65-7,96 kPa) et au delà de 24 heures d’exposition de veiller à maintenir, dans la mesure du possible, une FiO2 inférieure à 45%.
    • Nourrisson de moins de 30 mois
      Chez le nourrisson nécessitant une FiO2 supérieure à 30% , la PaO2 doit être régulièrement
      contrôlée afin de ne pas dépasser 100 mmHg (soit 13,3 kPa) en raison du risque d’apparition de fibroplasie rétrolentale.
    • Respecter les conditions d’utilisation du médicament
      – Oxygénothérapie hyperbare :
      afin d’éviter les risques de barotraumatismes dans les cavités du corps contenant de l’air et qui sont en communication avec l’extérieur, la compression et la décompression devront être lentes.
    • Incompatibilité avec certains matériaux
      L’oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion.
    • Le degré d’incompatibilité des matériaux avec l’oxygène dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence d’oxygène concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques…) qui peuvent s’enflammer au contact de l’oxygène soit spontanément, soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition, soit sous l’effet de la compression adiabatique.
    • Incompatibilité avec certains produits chimiques ou biologiques
      L’oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion.
    • Le degré d’incompatibilité des matériaux avec l’oxygène dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence d’oxygène concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques…) qui peuvent s’enflammer au contact de l’oxygène soit spontanément, soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition, soit sous l’effet de la compression adiabatique.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

    • Apnée
      Insuffisance respiratoire.
    • Atélectasie
      Fortes doses.
    • Barotraumatisme
    • Rupture de la membrane tympanique
    • Pneumothorax
    • Convulsions
      Administration prolongee, Fortes doses.
    • Lésion pulmonaire
      Fortes doses.
    • Rétinopathie
      Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
    • Fibroplasie rétrolentale
      Nouveau-ne, Prématuré.
    • Décollement de la rétine
      Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
    • Cécité
      Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
    • Crise de claustrophobie

    • Classement ATC : 
          V03AN01 / OXYGENE
    • Classement Vidal : 
          Algie vasculaire de la face : traitement de la crise (oxygène) Neurologie
          Anesthésie Réanimation : oxygénothérapie
          Oxygénothérapie Pneumologie

    • CIP : 3435158 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : 2l (alu ou acier) + raccord).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3435164 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : 2l (alu) + manodétendeur).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3435170 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : 3,5l).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3435187 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : 5l (alu ou acier) + raccord).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3435193 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : 5l (alu) + manodétendeur).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3435218 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : Bout/15l).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3435224 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : Bout/15l (alu) + manodétendeur).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3435230 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : Bout/20l).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3435247 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : Bout/50l).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 3442879 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : 2,5l).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5605593 (OXYGENE MEDICINAL AIR LIQUIDE SANTE FRANCE 200 bar gaz p inhal : 9Bout/50l).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Air Liquide Santé


    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    FONGAREX®

    omoconazole FORMES et PRÉSENTATIONS Ovule :  Boîte de 1, sous plaquette thermoformée.

    Read More »

    ÉQUANIL®

    méprobamate FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé enrobé sécable à 400 mg (bleu) :  Boîte de 10, sous plaquettes

    Read More »

    FRAXODI®

    nadroparine calcique FORMES et PRÉSENTATIONS Solution injectable SC à 11 400 UI anti-Xa/0,6 ml, à 15 200 UI anti-Xa/0,8 ml et à 19 000 UI anti-Xa/ml :  Seringues

    Read More »

    ELLAONE®

    ulipristal acétate FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé à 30 mg (rond, convexe, portant le code « ella »

    Read More »

    COLTRAMYL®

    thiocolchicoside FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé à 4 mg (jaune) :  Boîte de 12, sous plaquette thermoformée.

    Read More »

    AFINITOR®

    évérolimus FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé à 5 mg (ovale ; à bords biseautés et sans barre

    Read More »