FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Sulfaméthizol (DCI) | 100 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Femme qui allaite (si le nouveau-né a moins d’un mois) : cf Grossesse et Allaitement.
- Déficit en G6PD, y compris chez l’enfant allaité : risque de déclenchement d’hémolyse.
- Allergie aux sulfamides.
- Insuffisance hépatique grave et insuffisance rénale sévère.
- Femme qui allaite (si le nouveau-né a moins d’un mois) : cf Grossesse et Allaitement.
- Relatives :
-
- Femme qui allaite : cf Grossesse et Allaitement.
- Phénytoïne : cf Interactions.
- Femme qui allaite : cf Grossesse et Allaitement.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- D’autres antibiotiques de la famille des sulfamides peuvent être à l’origine de manifestations cutanées ou hématologiques. Bien qu’aucun accident de ce type n’ait été décrit avec le sulfaméthizol, leur survenue imposerait l’arrêt immédiat et définitif du traitement.
- Un risque de photosensibilisation existe avec la prise de sulfaméthizol.
Assurer une diurèse abondante.
INTERACTIONS |
- Phénytoïne : augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu’à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme). Utiliser de préférence une autre classe d’anti-infectieux.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Méthotrexate : augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate : augmentation des concentrations sériques de méthotrexate par déplacement de sa liaison aux protéines plasmatiques par certains sulfamides. Dosage des concentrations de méthotrexate. Adaptation posologique si nécessaire pendant l’association et après son arrêt.
- Chlorpropamide, tolbutamide : hypoglycémie sévère. Mécanisme invoqué : déplacement des liaisons aux protéines plasmatiques. Prévenir le malade et renforcer l’autosurveillance sanguine. Adapter éventuellement la posologie des sulfamides hypoglycémiants pendant le traitement anti-infectieux et après son arrêt.
- Warfarine (et, par extrapolation, autres anticoagulants oraux) : augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique. Mécanisme invoqué : déplacement de ses liaisons aux protéines plasmatiques.
- Surveillance du taux de prothrombine et surveillance de l’INR. Adaptation de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement anti-infectieux et 8 jours après son arrêt.
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du sulfaméthizol lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
Les sulfamides passent dans le placenta. Des cas d’ictère nucléaire ont été rapportés avec les sulfamides à demi-vie longue, du fait de l’immaturité des systèmes détoxifiant la bilirubine chez le nouveau-né.
Par ailleurs, chez des enfants présentant un déficit en G6PD, des hémolyses ont été rapportées.
En conséquence, l’utilisation du sulfaméthizol est déconseillée pendant la grossesse.
Dans le cas d’un traitement en fin de grossesse, une surveillance néonatale de quelques jours s’impose.
Allaitement :
Les sulfamides passent dans le lait maternel.
L’utilisation de ce médicament est contre-indiquée en période d’allaitement dans le cas où l’enfant présente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d’hémolyses.
Avec les sulfamides à demi-vie longue, des ictères nucléaires ont été rapportés chez le nouveau-né.
En conséquence, l’allaitement est contre-indiqué lorsque le nouveau-né a moins d’un mois.
Au-delà de cet âge, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par un sulfamide.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Réactions cutanées allergiques.
- Troubles digestifs, nausées, vomissements, diarrhées.
- Agranulocytose.
PHARMACODYNAMIE |
Rufol est un sulfamide antibactérien d’élimination rapide. Rufol possède la capacité de se substituer à l’acide para-aminobenzoïque, précurseur de l’acide folique, essentiel à la multiplication des bactéries. Il est bactériostatique. Il existe une résistance croisée entre le sulfaméthizol et les autres sulfamides ou associations dérivées (exemple : cotrimoxazole).
- Spectre d’activité antibactérienne :
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes : S <= 64 mg/l et R > 256 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- Espèces sensibles :
- Aérobies à Gram – : Escherichia coli (10-60 %).
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- Rufol est rapidement absorbé après administration orale.
- Distribution :
- Le pic sérique est atteint 2 heures après l’absorption orale.
- La demi-vie est de 2 à 3 heures. Après administration par voie orale, le sulfaméthizol est essentiellement retrouvé dans l’urine.
- Le sulfaméthizol traverse la barrière hématoplacentaire et est excrété dans le lait.
- Biotransformation :
- Le taux d’acétylation est de 5 % dans le sang au bout de 24 heures. Le sulfaméthizol et son dérivé acétylé sont solubles dans l’urine, ce qui permet une diminution du risque de cristallurie.
- Excrétion dans les urines :
- 98 %. L’excrétion rénale est due à une filtration glomérulaire. Après une prise unique de 100 mg, 80 % sont éliminés en 2 heures et la presque totalité en 24 heures.
- Après doses réitérées de 100 mg toutes les 2 heures, les concentrations urinaires atteignent 100 mg/l à la 3e prise.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température inférieure à 25 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400930933152 (1960/98 rév 03.07.2001). |
Non remb séc soc : prix libre. |
Exploitant :
Laboratoires URGO
42, rue de Longvic. 21300 Chenôve
Tél : 03 80 54 50 00
Site web : http://www.urgo.fr
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