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IOMÉRON®


ioméprol

FORMES et PRÉSENTATIONS


Ioméron 150 :
Solution injectable :  Flacons de 50 et 100 ml. Ioméron 200 :
Solution injectable :  Flacons de 50 et 100 ml.
Ioméron 250 :
Solution injectable :  Flacons de 50, 100 et 200 ml.
Ioméron 300 :
Solution injectable :  Flacons de 20, 50, 75, 100 et 200 ml, ou flacon de 50 ml + seringue + matériel de perfusion, ou flacons de 150 ml (trousse scanner).
Ioméron 350 :
Solution injectable :  Flacons de 20, 50, 75, 100, 150 et 200 ml, ou flacon de 50 ml + seringue + matériel de perfusion, ou flacons de 150 ml (trousse scanner).
Ioméron 400 :
Solution injectable :  Flacons de 50, 75, 100, 150, 200 ml, ou flacon de 50 ml + seringue + matériel de perfusion, ou flacons de 150 ml (trousse scanner).


  • COMPOSITION

     p ml
    Ioméprol (DCI)
     
    306 mg
    ou408 mg
    ou510 mg
    ou612 mg
    ou714 mg
    ou816 mg

    Teneur en iode par ml : Ioméron 150 : 150 mg ; Ioméron 200 : 200 mg ; Ioméron 250 : 250 mg ; Ioméron 300 : 300 mg ; Ioméron 350 : 350 mg ; Ioméron 400 : 400 mg.

    Excipients (communs) : trométamol, acide chlorhydrique, eau ppi.

    Osmolalité à 37 °C (mOsm/kg H2O) :

    Ioméron 150 : 301 ; Ioméron 200 : 362 ; Ioméron 250 : 435 ; Ioméron 300 : 521 ; Ioméron 350 : 618 ; Ioméron 400 : 726.

    Viscosité à 20 °C (mPa.s) :

    Ioméron 150 : 2,0 ; Ioméron 200 : 3,1 ; Ioméron 250 : 4,9 ; Ioméron 300 : 8,1 ; Ioméron 350 : 14,5 ; Ioméron 400 : 27,5.

    Viscosité à 37 °C (mPa.s) :

    Ioméron 150 : 1,4 ; Ioméron 200 : 2,0 ; Ioméron 250 : 2,9 ; Ioméron 300 : 4,5 ; Ioméron 350 : 7,5 ; Ioméron 400 : 12,6.


    INDICATIONS

    Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
  • Ioméron 150 :
    Urographie intraveineuse, phlébographie périphérique, scanographie du cerveau et du corps, cavernographie, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, cholangiographie par voie endoscopique, urétrocystographie.
    Ioméron 200 :
    Phlébographie périphérique, scanographie du cerveau et du corps, cavernographie, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, cholangiographie par voie endoscopique, arthrographie, hystérosalpingographie, cholangiographie rétrograde, urétérographie rétrograde, pyélo-urétérographie, myélographie.
    Ioméron 250 :
    Urographie intraveineuse, phlébographie périphérique, scanographie du cerveau et du corps, angiographie numérisée par voie intraveineuse, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, myélographie.
    Ioméron 300 :
    Urographie intraveineuse, phlébographie périphérique, scanographie du cerveau et du corps, cavernographie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, angiographie conventionnelle, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, angiocardiographie, artériographie coronaire sélective conventionnelle, cholangiographie par voie endoscopique, arthrographie, hystérosalpingographie, fistulographie, discographie, galactographie, dacryocystographie, sialographie, cholangiographie rétrograde, urétérographie rétrograde, pyélo-urétérographie, myélographie.
    Ioméron 350 :
    Urographie intraveineuse, scanographie du corps, angiographie numérisée par voie intraveineuse, angiographie conventionnelle, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, artériographie coronaire sélective conventionnelle, coronarographie interventionnelle, arthrographie, hystérosalpingographie, fistulographie, galactographie, dacryocystographie, sialographie, cholangiographie rétrograde.
    Ioméron 400 :
    Urographie intraveineuse, scanographie du corps, angiographie numérisée par voie intraveineuse, angiographie conventionnelle, angiocardiographie, artériographie coronaire sélective conventionnelle, coronarographie interventionnelle, fistulographie, galactographie, dacryocystographie, sialographie.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION


    IndicationsDosagesDoses conseillées
    Urographie intraveineuse150Adulte : 250 ml
    Enfant*
    250, 300, 350, 400Adulte : 50 à 150 ml
    Nouveau-né : 3 à 4,8 ml/kg
    Nour : 2,5 à 4 ml/kg (<= 1 an)
    Enfant : 1 à 2,5 ml/kg (> 1 an)
    Phlébographie périphérique150, 200, 250, 300Adulte : 10 à 100 ml, la dose peut être répétée si nécessaire** (10 à 50 ml pour les membres supérieurs, 50 à 100 ml pour les membres inférieurs)
    Scanographie du cerveau150, 200, 250, 300Adulte : 50 à 200 ml
    Enfant*
    Scanographie du corps150, 200, 250, 300, 350, 400Adulte : 100 à 200 ml
    Enfant*
    Cavernographie150, 200, 300Adulte : jusqu’à 100 ml
    Angiographie numérisée par voie intraveineuse250, 300, 350, 400Adulte : 100 à 250 ml
    Enfant*
    Angiographie numérisée par voie intra-artérielle :  
    – cérébrale
    150, 200, 300, 350Adulte : 30 à 60 ml pour une vue générale, 5 à 10 ml en cas d’injection sélective
    Enfant*
    – thoracique
    200, 300Adulte** : 20 à 25 ml (aorte) à répéter si nécessaire, 20 ml (artère bronchiale)
    – crosse aortique
    150, 200, 300, 350Adulte***
    – abdomen
    150, 200, 250, 300Adulte***
    – aortographie
    150, 200, 300, 350Adulte***
    – aortographie translombaire
    150, 200, 300Adulte**
    – artériographie périphérique
    150, 200, 250, 300Adulte : 5 à 10 ml en cas d’injection sélective, jusqu’à 250 ml
    Enfant*
    – interventionnelle
    150, 200, 300Adulte : 10 à 30 ml en cas d’injection sélective, jusqu’à 250 ml
    Enfant*
    Angiographie conventionnelle :  
    – artériographie membres supérieurs
    300, 350Adulte**
    – artériographie membres inférieurs et pelvienne
    300, 350, 400Adulte**
    – artériographie abdominale
    300, 350, 400Adulte**
    – artériographie de l’aorte descendante
    300, 350Adulte**
    – angiographie pulmonaire
    300, 350, 400Adulte : jusqu’à 170 ml
    – angiographie cérébrale
    300, 350Adulte : jusqu’à 100 ml
    – artériographie en pédiatrie
    300Enfant* : jusqu’à 130 ml
    – artériographie interventionnelle
    300, 350, 400Adulte**
    Enfant*
    Angiocardiographie300, 350, 400Adulte**
    Enfant : 3 à 5 ml/kg
    Artériographie coronaire sélective conventionnelle300Adulte : 4 à 10 ml par artère, à répéter si nécessaire
    350, 400Adulte**
    Coronarographie interventionnelle350, 400Adulte : 4 à 10 ml par artère, à répéter si nécessaire
    Cholangiographie par voie endoscopique150, 200, 300Adulte : jusqu’à 100 ml
    Arthrographie200, 300, 350Adulte : jusqu’à 10 ml par inj
    Hystérosalpingographie200, 300, 350Adulte : jusqu’à 35 ml
    Fistulographie300, 350, 400Adulte : jusqu’à 100 ml
    Discographie300Adulte : jusqu’à 4 ml
    Galactographie300, 350, 400Adulte : 0,15 à 1,2 ml par inj
    Dacryocystographie300, 350, 400Adulte : 2,5 à 8 ml par inj
    Sialographie300, 350, 400Adulte : 1 à 3 ml par inj
    Cholangiographie rétrograde200, 300, 350Adulte : jusqu’à 60 ml
    Urétérographie rétrograde200, 300Adulte : 20 à 100 ml
    Pyélo-urétérographie200, 300Adulte : 10 à 20 ml
    Urétrocystographie150Adulte : 100 à 250 ml
    Enfant* : 40 à 210 ml
    Myélographie200Adulte : 13-22 ml
    250Adulte : 10-18 ml
    300Adulte : 8-15 ml

    *  Selon le poids et l’âge.

  • **  Ne pas dépasser 250 ml. Le volume de chaque injection dépend de la région examinée.

  • ***  Ne pas dépasser 350 ml.
  • Par voie artérielle :
    Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d’examen.
    La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 ml/kg en injection itérative, sans dépasser 100 ml par injection. La vitesse d’injection est fonction du type d’examen.
    Par voie veineuse :
    Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale du malade, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.
    Ioméron n’agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n’interfère pas sur le plan physicochimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire). Par conséquent, son utilisation ne doit pas modifier l’usage d’une héparine (non fractionnée ou de bas poids moléculaire) qui pourrait être fait pour prévenir une thrombose, en particulier sur cathéter.
    Par voie intrathécale (Ioméron 200, 250 ou 300) :
    La dose totale d’iode administrée doit être comprise entre 2,5 g et 4 g.
    Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risque d’incompatibilité physicochimique, ne pas injecter d’autre médication avec la même seringue.

  • CONTRE-INDICATIONS

    Ioméron 150, 200, 250, 300, 350 et 400 :
    • Antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (cf Effets indésirables) à l’injection de Ioméron.
    • Thyréotoxicose manifeste.
    • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Ioméron 200, 300 et 350 :
    • Hystérosalpingographie en cas de grossesse.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe.
    Le risque d’intolérance n’est pas univoque quand il s’agit de spécialités administrées localement pour l’opacification de cavités corporelles :
    • L’administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
    • L’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l’urine qu’au plus 5 % de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fèces. Par contre en cas d’altération de la muqueuse, l’absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L’éventuelle survenue d’effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l’état de la muqueuse digestive.
    • Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d’être observé, quelle que soit la voie d’administration.
    Donc, du point de vue de la fréquence et de l’intensité des effets indésirables, s’opposent :
    • les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales,
    • les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l’état normal.
    Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés :
    Mises en garde :
    Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.
    Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence.
    Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
    • toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéines tissulaires ;
    • action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l’inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires ;
    • allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie) :
    • réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
    Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste iodé ont un risque augmenté d’une nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d’un autre, produit de contraste iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.
    Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi : Précautions d’emploi, dysthyroïdie) :
    Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d’une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif à visée thérapeutique. En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à normalisation de l’iodurie.
    Précautions d’emploi :
    Intolérance aux produits de contraste iodés :
    Avant l’examen :
    • Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents. Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel.
    Pendant la durée de l’examen, il convient d’assurer :
    • une surveillance médicale,
    • le maintien d’une voie d’abord veineuse.
    Après l’examen :
    • Après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves survient dans ce délai.
    • Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) : cf Effets indésirables.
    Insuffisance rénale :
    Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :
    • Identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, porteurs d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins d’un an, sujets âgés athéromateux.
    • Hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant.
    • Éviter d’associer des médicaments néphrotoxiques. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l’amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l’ifosfamide.
    • Respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste ou différer tout nouvel examen jusqu’à la restauration de la fonction rénale initiale.
    • Prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par de la metformine, en se fondant sur la créatininémie. Fonction rénale normale : l’administration de metformine est arrêtée dès l’administration du produit de contraste pour une période d’au moins 48 heures ou jusqu’au retour d’une fonction rénale normale. Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée.
      En urgence, si l’examen s’impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d’acidose lactique.
    Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable du service d’hémodialyse.
    Insuffisance hépatique :
    Une attention particulière est nécessaire lorsqu’une insuffisance hépatique s’ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
    Asthme :
    L’équilibrage de l’asthme est recommandé avant injection d’un produit de contraste iodé. Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthme déclarée dans les 8 jours avant l’examen, en raison d’un risque accru de survenue d’un bronchospasme.
    Dysthyroïdie :
    A la suite de l’injection d’un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit d’induction d’une hyperthyroïdie. Il existe également un risque d’hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.
    Maladies cardiovasculaires sévères :
    En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d’hypertension artérielle pulmonaire, de valvulopathie, les risques d’oedème pulmonaire, d’ischémie myocardique et de troubles du rythme ou de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l’administration du produit de contraste iodé.
    Troubles du système nerveux central :
    Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
    • en raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un oedème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice) ;
    • en cas d’utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d’autres substances.
    Phéochromocytome :
    Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l’examen.
    Myasthénie :
    L’administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
    Majoration des effets secondaires :
    Les manifestations des effets indésirables liés à l’administration de produits de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d’excitation, l’anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s’avérer nécessaire, pouvant aller jusqu’à la sédation.
    Mises en garde et Précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable :
    Spécialités administrables par voie intra-utérine (Ioméron 200, 300 et 350) :
    Contre-indications :
    • Grossesse dans l’hystérosalpingographie.
    Précautions d’emploi :
    • Par l’interrogatoire et par des mesures appropriées, rechercher systématiquement chez la femme en âge de procréer l’éventualité d’une grossesse. L’exposition aux rayons X des voies génitales féminines doit faire l’objet d’une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
    • En cas d’inflammation ou d’infection pelvienne aiguë, l’hystérosalpingographie ne peut être réalisée qu’après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
    Spécialités injectables par voie intrathécale (Ioméron 200, 250 et 300) :
    Précautions d’emploi :
    • L’indication d’une myélographie doit être soigneusement pesée chez les malades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques ou présentant une grave insuffisance hépatorénale.
    • Les malades sous traitement anticonvulsivant ne doivent pas interrompre leur traitement.
    • Les manipulations du malade pendant et après l’examen doivent être de faible amplitude. Après l’examen, le malade doit rester allongé, la tête surélevée pendant au moins 8 heures. La surveillance du patient est attentive pendant 24 heures, pendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas se pencher.
    Pancréatographie rétrograde par voie endoscopique (PRE) [Ioméron 150, 200, 300 et 350] :
    En cas de pancréatite aiguë, sauf lorsqu’il y a une indication de sphinctérotomie.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • Metformine chez le diabétique (cf Mises en garde et Précautions d’emploi : Précautions d’emploi, insuffisance rénale).
    • Radiopharmaceutiques (cf Mises en garde et Précautions d’emploi : Mises en garde) : les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l’iode radioactif par le tissu thyroïdien, pouvant entraîner d’une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baisse d’efficacité du traitement par l’iode 131.
    • Lorsqu’une scintigraphie rénale, réalisée par injection de radiopharmaceutique sécrété par le tubule rénal, est prévue, il est préférable de l’effectuer avant l’injection de produit de contraste.
    • Bêtabloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine. Ces médicaments entraînent une baisse de l’efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit être informé avant l’injection de produits de contraste iodés et disposer des moyens de réanimation.
    • Diurétiques : en raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydroélectrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d’insuffisance rénale aiguë.
    • Interleukine 2 : il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l’interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou, plus rarement, hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
    • Autres médicaments : les neuroleptiques, antalgiques, antiémétiques et sédatifs de la famille des phénothiazines sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lors de l’injection intrathécale de produit de contraste.
    Autres formes d’interactions :

    Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l’urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l’examen.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Embryotoxicité :
    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
    Foetotoxicité :
    La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie foetale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l’administration ponctuelle d’un produit de contraste iodé dans le cas où l’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
    Mutagénicité et fertilité :
    Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n’ont pas montré d’effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement foetal et postnatal.

    Allaitement :

    Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte un risque faible d’effets indésirables pour le nourrisson. Il est préférable de suspendre l’allaitement maternel pendant 24 heures après l’administration du produit de contraste iodé.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Un effet indésirable est dit : très fréquent si la fréquence est >= 10 %, fréquent si la fréquence est >= 1 % et < 10 %, peu fréquent si la fréquence est >= 0,1 % et < 1 %, rare si la fréquence est >= 0,01 % et < 0,1 %, très rare si la fréquence est < 0,01 %.
  • Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité :
    Les réactions d’hypersensibilité, incluant les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, pouvant aller jusqu’au décès, regroupent l’un ou plusieurs des effets suivants :
    Cutanéo-muqueux (rares) :
    • Immédiates : prurit, érythème, urticaire localisée ou étendue, oedème de Quincke,
    • Retardées : eczéma, exanthème maculopapuleux, érythème polymorphe et, exceptionnellement, syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell.
    Respiratoires (rares) :
    Crise d’éternuements, toux, sensation de gorge serrée, dyspnée, bronchospasme, arrêt respiratoire.
    Cardiovasculaires (très rares) :
    • Hypotension, vertiges, malaise, tachycardie, arrêt cardiaque.
    • Autres manifestations (rares) : nausées, vomissements, douleurs abdominales.
    Autres effets indésirables :
    Cardiovasculaires (rares) :
    • Malaise vagal, troubles du rythme, angor, infarctus du myocarde, plus fréquent en cas d’injection intracoronaire.
    • Collapsus cardiovasculaire de gravité variable pouvant survenir d’emblée, sans aucun signe annonciateur, ou compliquer les manifestations cardiovasculaires décrites ci-dessus.
    Neurosensoriels (rares) :
    • Administration systémique : sensation de chaleur, céphalées.
    • Examens au cours desquels le produit de contraste iodé est à une concentration élevée dans le sang artériel cérébral : agitation, état confusionnel, hallucinations (jamais rapportées avec Ioméron), amnésie, troubles du langage, troubles visuels (photophobie, cécité transitoires), troubles auditifs, tremblement, paresthésies, parésie/paralysie, convulsions, somnolence, coma.
    • Très rares : modifications mineures de l’EEG.
    • Voie intrathécale (Ioméron 200, 250 et 300) :
      Très rare : syndrome méningé, probablement dû à une diminution de la pression lombaire résultant de la fuite de liquide céphalorachidien au point de ponction (un retrait excessif du LCR doit être évité afin de minimiser la diminution de pression) ; douleurs radiculaires.
    Digestifs (peu fréquents) :
    • Douleurs abdominales et diarrhées surtout liées à l’administration par voie orificielle digestive haute ou basse.
    • Augmentation de l’amylasémie due à la pression d’injection et, rarement, survenue d’une pancréatite aiguë après une CPRE.
    • Rares : nausées, vomissements.
    • Très rares : hypertrophie des parotides dans les jours qui suivent l’examen, hypersalivation, troubles transitoires du goût.
    Respiratoires (très rares) :
    OEdème du poumon.
    Rénaux (très rares) :
    Une augmentation transitoire de la créatininémie peut être observée, mais l’insuffisance rénale aiguë anurique est rare.
    Thyroïdiens (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions) :
    Jamais rapportés avec Ioméron.
    Effets locaux (rares) :
    • Douleur et oedème locaux bénins et transitoires peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté. En cas d’extravasation, une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées.
    • Thrombophlébite (jamais rapporté avec Ioméron).
    • Voie intrathécale (Ioméron 200, 250 et 300) : douleur locale d’intensité mineure au point d’injection, fréquemment paresthésie et douleur radiculaire.

    SURDOSAGE

    En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours.
  • Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

  • PHARMACODYNAMIE

    Produit de contraste (code ATC : V08AB10).

    Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Injecté par voie vasculaire, le produit se répartit dans le système vasculaire et l’espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l’équilibre hémodynamique. La distribution se fait selon un modèle bicompartimental, avec une phase de distribution rapide et une phase d’élimination plus lente. Chez le volontaire sain, les demi-vies moyennes de distribution et d’élimination du ioméprol sont, respectivement, de 23 minutes ± 14 et de 109 minutes ± 20.

    L’élimination sous forme inchangée parce que non métabolisée, rapide, est rénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique est particulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions.

    Cette biodisponibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologie le système vasculaire et l’appareil urinaire.

    Lorsque la fonction rénale est normale, l’excrétion urinaire cumulative, exprimée en pourcentage de la dose administrée, est d’environ 24 à 34 % après 60 minutes, 84 % après 8 heures, 87 % après 12 heures et 95 % dans les 24 à 96 heures suivant l’administration.

    En cas d’insuffisance rénale, la demi-vie d’élimination est prolongée en fonction du degré d’insuffisance. Une élimination hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. Le ioméprol ne se lie pas aux protéines plasmatiques ; il est dialysable.

    Ioméron 200, 250 et 300 :
    Administration intrathécale : après administration intrathécale, le ioméprol est complètement absorbé du liquide cérébrospinal en 3 à 6 heures. La demi-vie d’élimination du ioméprol varie entre 8 et 11 heures et est indépendante de la dose administrée. Les concentrations plasmatiques sont quantifiables jusqu’à 24 heures après l’administration chez 93 % des patients. Il est totalement excrété de l’organisme par les reins sous forme inchangée. La majorité de l’excrétion urinaire se fait dans les 24 heures après administration, avec un faible pourcentage résiduel dans les 24 à 48 heures.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données de sécurité précliniques ne révèlent aucun risque particulier en vue de l’utilisation chez l’être humain, à partir d’études conventionnelles de pharmacologie, de toxicité par administrations réitérées, de génotoxicité, ou de la toxicité de la reproduction.

    Les effets observés au cours des études précliniques n’ont été observés qu’à des doses très supérieures à celles utilisées chez l’homme, et donc de peu de signification en pratique clinique.

    Les résultats des études chez le rat, la souris et le chien mettent en évidence que le ioméprol présente, après administration intraveineuse ou intra-artérielle, une toxicité aiguë comparable à celle observée avec les autres produits de contraste non ioniques, ainsi qu’une bonne tolérance systémique après administration intraveineuse répétée chez le rat et le chien.


    INCOMPATIBILITÉS

    Des études de compatibilité spécifiques ont montré que Ioméron n’agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n’interfère pas sur le plan physicochimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire).

    En l’absence d’études d’incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation pour Ioméron 300/150 ml, Ioméron 350/150 ml et Ioméron 400/150 ml, avec trousse scanner AN (seringue à injecteur système Angiomat) :
    3 ans.
    Durée de conservation pour Ioméron 300/150 ml, Ioméron 350/150 ml et Ioméron 400/150 ml, avec trousse scanner ME (seringue de marque MEDRAD) :
    4 ans.
    Durée de conservation pour toute autre présentation :
    5 ans.

    A conserver à l’abri de la lumière. Bien que la sensibilité de l’ioméprol aux rayons X soit faible, il est conseillé de le conserver à l’abri des rayonnements ionisants.

    Ne pas congeler.

    Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Les conditionnements de produits de contraste ne sont pas destinés aux prélèvements de doses multiples. Le bouchon en caoutchouc ne doit jamais être percé plus d’une fois. Pour percer le bouchon et aspirer le produit de contraste, il est recommandé d’utiliser une aiguille-canule. Le produit de contraste doit être aspiré dans la seringue juste avant son utilisation. La quantité résiduelle non utilisée au cours d’un examen doit être éliminée.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400933791124 (1994, RCP rév 15.07.2009) 150, 50 ml.
    3400933791353 (1994, RCP rév 15.07.2009) 150, 100 ml.
    3400933791704 (1994, RCP rév 15.07.2009) 200, 50 ml.
    3400933791933 (1994, RCP rév 15.07.2009) 200, 100 ml.
    3400933792473 (1994, RCP rév 08.12.2009) 250, 50 ml.
    3400933792763 (1994, RCP rév 08.12.2009) 250, 100 ml.
    3400933792992 (1994, RCP rév 08.12.2009) 250, 200 ml.
    3400935469236 (1994, RCP rév 08.12.2009) 300, 20 ml.
    3400933793593 (1994, RCP rév 08.12.2009) 300, 50 ml.
    3400933793654 (1994, RCP rév 08.12.2009) 300, 75 ml.
    3400933793715 (1994, RCP rév 08.12.2009) 300, 100 ml.
    3400933793944 (1994, RCP rév 08.12.2009) 300, 200 ml.
    3400933991326 (1995, RCP rév 08.12.2009) 300, 50 ml trousse.
    3400935469465 (2000, RCP rév 08.12.2009) 300, 150 ml trousse scanner AN.
    3400935511140 (2000, RCP rév 08.12.2009) 300, 150 ml trousse scanner ME.
    3400935469526 (1994, RCP rév 08.12.2009) 350, 20 ml.
    3400933794316 (1994, RCP rév 08.12.2009) 350, 50 ml.
    3400933794484 (1994, RCP rév 08.12.2009) 350, 75 ml.
    3400933794545 (1994, RCP rév 08.12.2009) 350, 100 ml.
    3400933794606 (1994, RCP rév 08.12.2009) 350, 150 ml.
    3400933794774 (1994, RCP rév 08.12.2009) 350, 200 ml.
    3400933991265 (1995, RCP rév 08.12.2009) 350, 50 ml trousse.
    3400935469694 (2000, RCP rév 08.12.2009) 350, 150 ml trousse scanner AN.
    3400935511201 (2000, RCP rév 08.12.2009) 350, 150 ml trousse scanner ME.
    3400933795146 (1994, RCP rév 16.12.2009) 400, 50 ml.
    3400933795207 (1994, RCP rév 16.12.2009) 400, 75 ml.
    3400933795375 (1994, RCP rév 16.12.2009) 400, 100 ml.
    3400933795436 (1994, RCP rév 16.12.2009) 400, 150 ml.
    3400933795665 (1994, RCP rév 16.12.2009) 400, 200 ml.
    3400933991036 (1995, RCP rév 16.12.2009) 400, 50 ml trousse.
    3400936161733 (1994, RCP rév 16.12.2009) 400, 150 ml trousse scanner AN.
    3400936161962 (1994, RCP rév 16.12.2009) 400, 150 ml trousse scanner ME.
      
    Prix :11.83 euros (150, 50 ml).
    28.19 euros (200, 100 ml).
    18.60 euros (250, 50 ml).
    34.30 euros (250, 100 ml).
    63.39 euros (250, 200 ml).
    9.21 euros (300, 20 ml).
    22.21 euros (300, 50 ml).
    32.94 euros (300, 75 ml).
    39.81 euros (300, 100 ml).
    72.74 euros (300, 200 ml).
    22.21 euros (300, 50 ml trousse).
    55.86 euros (300, 150 ml trousse scanner AN).
    55.86 euros (300, 150 ml trousse scanner ME).
    10.65 euros (350, 20 ml).
    25.82 euros (350, 50 ml).
    37.56 euros (350, 75 ml).
    45.42 euros (350, 100 ml).
    64.30 euros (350, 150 ml).
    83.99 euros (350, 200 ml).
    25.82 euros (350, 50 ml trousse).
    64.30 euros (350, 150 ml trousse scanner AN).
    64.30 euros (350, 150 ml trousse scanner ME).
    29.43 euros (400, 50 ml).
    42.18 euros (400, 75 ml).
    50.23 euros (400, 100 ml).
    72.74 euros (400, 150 ml).
    95.24 euros (400, 200 ml).
    29.43 euros (400, 50 ml trousse).
    72.74 euros (400, 150 ml trousse scanner AN).
    72.74 euros (400, 150 ml trousse scanner ME).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Modèles hospitaliers : Collect : Ioméron 150 (100 ml) ; Ioméron 200 (50 ml).

    Titulaire de l’AMM : Bracco Imaging France.


    BRACCO IMAGING FRANCE
    7, place Copernic. Courcouronnes
    91023 Évry cdx
    Tél : 01 60 79 82 76. Fax : 01 60 79 82 52

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