logo news copy.webp
Search
Close this search box.

MÉTHERGIN®0,2 mg/1 ml solution injectable


méthylergométrine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable :  Ampoule de 1 ml, boîte de 3.Modèle hospitalier : Boîte de 10.


  • COMPOSITION

     p ampoule
    Méthylergométrine (DCI) maléate 
    0,2 mg
    (soit en méthylergométrine : 0,15 mg/amp)
    Excipients : acide maléique, chlorure de sodium, eau ppi, anhydride carbonique.

  • INDICATIONS

    En obstétrique :
    Prise en charge de la délivrance en cas d’urgence obstétricale : hémorragie de la délivrance et du post-partum, après césarienne, après curetage et interruption de grossesse par aspiration ou curetage ; subinvolution ou atonie de l’utérus, après expulsion de l’enfant.
    En cardiologie :
    L’utilisation par voie intraveineuse est exceptionnelle et strictement réservée à la réalisation du test au Méthergin en milieu cardiologique spécialisé (cf Pharmacodynamie).

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    En obstétrique :
    Voie intramusculaire exclusive (cf Contre-indications).
    La posologie est de 1 ampoule de 1 ml (0,2 mg).
    En cas de césarienne : la posologie est de 1 ampoule de 1 ml (à 0,2 mg), après extraction de l’enfant.
    Coût du traitement journalier : 0,68 euro(s).
    En cardiologie :
    Voie intraveineuse exclusive.
    Le test au Méthergin utilise des protocoles standardisés.
    La dose unitaire usuelle varie de 0,05 à 0,4 mg.
    Coût du traitement journalier : 0,17 à 1,35 euro(s).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue à la méthylergométrine, à d’autres dérivés de l’ergot de seigle ou à l’un des excipients de Méthergin.
    • État infectieux sévère.
    • En association au sulprostone et à la phénylpropanolamine.
    • En association aux inhibiteurs puissants du CYP3A4 et aux triptans (cf Interactions).
    En obstétrique :
    • Par voie intraveineuse et par voie intramyométriale.
    • Pendant la grossesse et au cours du travail (cf Grossesse et Allaitement).
    • Pré-éclampsie ou éclampsie.
    • Dans les hémorragies après interruption de grossesse obtenue par méthode médicale (avec ou sans geste chirurgical), en l’absence de données sur l’association.
    • Hypertension artérielle sévère.
    • Affections vasculaires oblitérantes (y compris l’insuffisance coronaire).
    En cardiologie, le test au Méthergin pratiqué par voie IV est contre-indiqué :
    • En cas d’hypertension artérielle sévère non contrôlée.
    • En cas de lésions coronaires sévères (lésion du tronc commun de la coronaire gauche, lésions tritronculaires sévères).
    • En cas de lésions coronaires instables (phase aiguë d’un infarctus du myocarde : 7 premiers jours, angor instable : dernière crise < 7 jours, aspect coronarographique évocateur de thrombose).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    L’administration doit se faire sous contrôle tensionnel strict.

    En obstétrique :
    • la prise en charge médicamenteuse lors de la délivrance doit se faire sous surveillance obstétricale ;
    • lors d’une présentation anormale, de l’épaule par exemple, Méthergin ne doit pas être administré avant le dégagement complet de l’enfant, et, en cas de grossesse multiple, avant le dégagement du dernier enfant.
    En cardiologie :
    • l’administration intraveineuse doit être faite lentement et ne doit pas durer moins de 60 secondes ;
    • l’administration par voie intra ou périartérielle doit être évitée ;
    • la surveillance clinique et électrique prolongée est recommandée en cas de test positif.

    Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 23 mg (ou 1 mmol) pour une dose maximale journalière de 2 ampoules de 1 ml, c’est-à-dire « sans sodium ».

    Précautions d’emploi :
    • Le produit doit être utilisé avec précaution en cas d’insuffisance hépatique ou rénale, d’hypertension artérielle légère ou modérée (une hypertension sévère constitue une contre-indication), ou en présence d’autres facteurs de risque vasculaire (tabagisme…).
    • En cardiologie : cf Pharmacodynamie.
    • Les anesthésiques généraux par inhalation diminuent le pouvoir utérotonique de Méthergin.
    • L’ocytocine et les prostaglandines peuvent potentialiser le pouvoir utérotonique de Méthergin.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
    • Phénylpropanolamine : risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
    • Sulprostone : risque de vasoconstriction coronaire pouvant être fatale.
    • Triptans (almotriptan, frovatriptan, naratriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan) : risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
    • Inhibiteurs puissants du cytochrome CYP3A4 (macrolides : troléandomycine, érythomycine, clarithromycine, télithromycine par exemple ; inhibiteurs de la protéase ou de la transcriptase inverse du VIH : ritonavir, indinavir, nelfinavir, delavirdine par exemple ; ou antifongiques azolés : kétoconazole, itraconazole, voriconazole par exemple) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    Déconseillées :
    • Bromocriptine, cabergoline, pergolide : risque de poussées hypertensives et/ou de vasoconstriction artérielle coronaire ou cérébrale.
    • Anesthésiques généraux par inhalation : diminution du pouvoir utérotonique de Méthergin.
    • Ocytocine et prostaglandines : potentialisation possible du pouvoir utérotonique de Méthergin.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la méthylergométrine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

    En raison de ses effets ocytociques et vasoconstricteurs, ce médicament ne doit pas être utilisé :
    • au cours de la grossesse ;
    • au cours du travail, et jusqu’au dégagement de l’épaule postérieure dans les présentations céphaliques ;
    • dans les présentations du siège et autres présentations anormales, jusqu’au dégagement complet de l’enfant ;
    • en cas de grossesse multiple, avant la naissance du dernier enfant ;
    • en cas de toxémie gravidique (pré-éclampsie, éclampsie).

    Allaitement :

    La méthylergométrine passe dans le lait maternel mais la dose que reçoit l’enfant via le lait est faible. L’allaitement est possible aux doses préconisées, et pendant une durée de traitement n’excédant pas trois jours (la méthylergométrine peut inhiber la lactation). Le médicament sera pris juste après une tétée. Cependant, une toxicité ne peut être exclue : en cas de survenue de diarrhée, nausées, vomissements, agitation chez l’enfant, le traitement sera interrompu.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Le maléate de méthylergométrine peut être à l’origine de vertiges et de convulsions. Aussi des précautions sont à prendre lors de la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables sont classés par ordre de fréquence décroissante, avec la règle suivante : très commun (>= 1/10), commun (>= 1/100, < 1/10), peu commun (>= 1/1000, < 1/100), rare (>= 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000, cas isolés).
  • Troubles du système immunitaire :
    • Très rare : réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes.
    Troubles du système nerveux central :
    • Commun : céphalées.
    • Peu commun : vertiges, convulsions.
    • Très rare : hallucinations, confusion mentale, coma.
    Troubles de l’oreille interne :
    • Très rare : acouphènes.
    Troubles cardiaques :
    • Peu commun : douleur thoracique.
    • Rare : bradycardie, tachycardie, palpitations.
    • Très rare : infarctus du myocarde, spasme coronaire.
    Troubles vasculaires :
    • Commun : hypertension.
    • Peu commun : hypotension.
    • Rare : spasme artériel périphérique.
    • Très rare : thrombophlébite, accident vasculaire cérébral.
    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
    • Très rare : congestion nasale.
    Troubles gastro-intestinaux :
    • Peu commun : nausées, vomissements.
    • Très rare : diarrhée.
    Troubles de la peau et sous cutanés :
    • Commun : éruptions cutanées
    • Peu commun : hyperhidrose.
    Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
    • Très rare : crampes musculaires.
    Grossesse, puerperium et périnatalité :
    • Commun : douleurs abdominales (causées par les contractions utérines).

    SURDOSAGE

    • Les signes d’intoxication sont essentiellement : nausées, vomissements, engourdissement, hypertension ou hypotension, vasoconstriction des extrémités (fourmillements, douleur), dépression respiratoire, convulsions, coma.
    • Un traitement symptomatique doit être entrepris sous surveillance étroite des fonctions cardiovasculaire et respiratoire. Des benzodiazépines peuvent être utilisées si une sédation est requise. Dans les cas d’artériospasme sévère, des vasodilatateurs puissants doivent être administrés en milieu spécialisé.

    PHARMACODYNAMIE

    Ocytocique (code ATC : G02AB01 ; G : système génito-urinaire et hormones sexuelles).

    La méthylergométrine, dérivé semi-synthétique de l’ergométrine, possède essentiellement une activité utérotonique puissante.

    Le maximum de l’action utérotonique est atteint 2 à 5 minutes après injection intramusculaire. Cette action dure de 4 à 6 heures.

    La méthylergométrine agit directement sur le muscle lisse de l’utérus et augmente le tonus de base, la fréquence et l’amplitude des contractions. Comparés aux autres alcaloïdes de l’ergot de seigle, ses effets sur les systèmes cardiovasculaire et nerveux central sont moins prononcés. L’activité utérotonique puissante et sélective de la méthylergométrine résulte de son schéma d’action spécifique comme agoniste et antagoniste partiel des récepteurs sérotoninergiques, dopaminergiques et alpha-adrénergiques.

    La méthylergométrine possède également une activité vasoconstrictrice artérielle liée à la stimulation des récepteurs sérotoninergiques et/ou alpha-adrénergiques.

    Cette propriété n’intervient qu’à des doses supérieures aux doses utérotoniques et permet la réalisation du test au Méthergin en milieu cardiologique spécialisé dans le but de :
    • dépister une vasomotricité coronaire anormale ;
    • surveiller un angor spastique connu ;
    • évaluer l’efficacité d’un traitement antispastique.

    La pratique du test au Méthergin est réservée aux structures disposant d’une salle de coronarographie et de cardiologie interventionnelle, où la pratique de l’angioplastie est habituelle et rapidement réalisable.

    Le test ne sera jamais répété quand, lors du premier déclenchement, le spasme n’aura pas été levé par administration d’un dérivé nitré ou d’un antagoniste calcique type dihydropyridine. Les complications graves du test au Méthergin (infarctus du myocarde et troubles du rythme sévères) sont exceptionnelles si les contre-indications absolues du test sont respectées (cf Contre-indications).


    PHARMACOCINÉTIQUE

    L’action de Méthergin se manifeste 2 à 5 minutes après une injection intramusculaire.

    Absorption :
    Des études réalisées chez des femmes volontaires saines à jeun ont montré que, après injection intramusculaire de 0,2 mg, la Cmax est de 5918 pg/ml ± 1952 et le Tmax de 0,41 heure ± 0,21.
    Après injection intramusculaire, la quantité absorbée est d’environ 25 % supérieure à celle obtenue après administration orale.
    Distribution :
    Après administration intraveineuse, la distribution de la méthylergométrine vers les tissus est très rapide (en moins de 2 à 3 minutes). Le volume de distribution apparent chez des femmes volontaires saines est de 56,1 l ± 17. Le passage à travers la barrière céphalorachidienne n’est pas connu.
    Métabolisme :
    La méthylergométrine est fortement métabolisée par le foie. Les études in vitro ont montré que les deux principales voies métaboliques sont la N-déméthylation et l’hydroxylation du noyau aromatique.
    Élimination :
    Chez des femmes volontaires saines, la clairance plasmatique orale apparente est de 14,4 l/h ± 4,5 et la demi-vie moyenne d’élimination de 3,29 heures ± 1,31.
    La méthylergométrine est rapidement éliminée. Sa demi-vie est de 0,5 à 2 heures. La principale voie d’élimination est la voie biliaire.
    Lors de traitement continu, une excrétion dans le lait est également observée. Le rapport entre concentrations dans le lait et concentrations plasmatiques est d’environ 0,3.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Après administration unique par voie IV, les DL50 chez la souris, le rat, le lapin et le cobaye ont été respectivement de 85, 23, 2 et 45 mg/kg.

    Les effets chroniques, mutagènes, cancérigènes ou sur le développement embryo-foetal de Méthergin n’ont pas été déterminés.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver entre + 2 °C et + 8 °C. Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400930669624 (1952/95, RCP rév 10.06.2010) 3 amp.
    3400956219711 (1952/95, RCP rév 10.06.2010) 10 amp.
      
    Prix :2.03 euros (3 ampoules).
    Remb Séc soc à 65 %.
    Modèle hospitalier : Collect.


    Novartis Pharma SAS
    2-4, rue Lionel-Terray. 92500 Rueil-Malmaison
    Tél : 01 55 47 60 00
    Information et Communication Médicales :
    Tél : 01 55 47 66 00 E-mail : icm.phfr@novartis.com
    Site web : http://www.novartis.fr

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Social Media

    Le plus populaire

    Get The Latest Updates

    Abonnez-vous à La Communauté Médicale

    Articles Similaires