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PHOSPHOSORB®


acétate de calcium

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 660 mg (oblong avec barre de cassure* ; blanc à jaunâtre) :  Flacon de 200. * La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en deux demi-doses égales.


  • COMPOSITION

     p cp
    Acétate de calcium 
    660 mg
    (soit en calcium : 167 mg/cp)
    Excipients : Noyau : saccharose, gélatine (E 441), croscarmellose sodique (E 468), stéarate de magnésium (E 470b). Pelliculage : huile de ricin raffinée, saccharine sodique (E 954), hypromellose (E 464).
  • Teneur en saccharose : 68,3 mg/cp.


    INDICATIONS

    Hyperphosphatémie chez des patients insuffisants rénaux chroniques dialysés.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Phosphosorb 660 mg doit toujours être utilisé sous surveillance médicale stricte (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
  • Posologie :
    Adultes :
    La dose initiale recommandée est de 2 comprimés (334 mg de calcium) trois fois par jour. La dose doit être progressivement augmentée jusqu’à ce que le taux de phosphore sérique souhaité soit atteint, à condition qu’il n’y ait pas d’hypercalcémie. Pour la plupart des patients, 3 à 4 comprimés sont nécessaires à chaque repas.
    Il peut être nécessaire d’augmenter ou de diminuer la dose en fonction de l’apport alimentaire en phosphate ou de son élimination au cours de la dialyse.
    Enfants et adolescents (de moins de 18 ans) :
    Il n’existe pas de données suffisantes concernant les effets de l’acétate de calcium en fonction de l’âge en pédiatrie. Par conséquent, Phosphosorb 660 mg ne peut être recommandé chez ces patients.
    Personnes âgées :
    Une posologie normale est recommandée chez les personnes âgées.
    Oubli d’une dose :
    En cas de dose oubliée, la dose suivante doit être prise au moment normal (ne pas prendre de dose complémentaire pour remplacer la dose manquée).

    Mode d’administration :

    Les comprimés ne doivent être pris qu’au moment des repas pour assurer une chélation optimale du phosphate. Les comprimés doivent, de préférence, être avalés entiers. Lorsqu’un patient a des difficultés à avaler le comprimé en raison de sa grosseur, ce dernier peut être coupé, le long de la barre de cassure, en deux moitiés qui seront avalées l’une après l’autre. Dans ce cas, les comprimés doivent être divisés en deux juste avant ingestion pour éviter qu’ils ne développent un goût d’acide acétique.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypophosphatémie.
    • Hypercalcémie.
    • Hypersensibilité à l’acétate de calcium ou à l’un des excipients.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Les patients doivent être avertis de ne pas prendre d’autres médicaments par voie orale 1 à 2 heures avant et après la prise de Phosphosorb 660 mg (cf Interactions).
  • Le surdosage chronique de préparations à base de calcium chez des patients urémiques peut entraîner la calcification des tissus mous. Le risque d’hypercalcémie est augmenté en cas de traitement simultané à base de vitamine D.
  • Des quantités accrues de sels de calcium dans le tractus gastro-intestinal peuvent donner lieu à la précipitation d’acides gras et biliaires sous forme de sels de calcium. Ceci peut conduire à une constipation.
  • L’administration d’adrénaline chez des patients présentant des concentrations de calcium sérique élevées peut provoquer des arythmies cardiaques graves.
  • Les concentrations de phosphore et de calcium sériques doivent être contrôlées à intervalles réguliers. Le produit phosphocalcique ne doit pas être supérieur à 5,25 mmol2/l2, car l’incidence de calcification des tissus mous augmente au-dessus de cette valeur. Ce contrôle doit être plus fréquent après le début du traitement, par exemple chaque semaine ou toutes les 2 semaines pendant 3 mois. Par la suite, des contrôles effectués chaque mois sont suffisants, selon l’état médical du patient. Généralement la fréquence des contrôles relève de la décision du médecin traitant et dépend du profil médical du patient. Un produit phosphocalcique restant supérieur à 5,25 mmol2/l2 de manière prolongée doit inciter à un changement de traitement.
  • Afin d’éviter une augmentation du calcium sérique au-dessus de la normale, en cas de traitement antérieur par des suppléments calciques, la quantité de calcium administrée avec Phosphosorb 660 mg devra être prise en compte.
  • En cas d’hypercalcémie, la dose doit être réduite ou le traitement interrompu, selon le degré d’hypercalcémie. Pour la liste des symptômes de l’hypercalcémie, voir la rubrique Effets indésirables.
  • Les sels de calcium devraient généralement être évités chez des patients présentant des calculs rénaux calciques, ou un antécédent de calcul rénal. Les sels de calcium doivent être administrés avec précaution aux patients présentant des maladies associées à l’hypercalcémie telles que la sarcoïdose et certains cancers.
  • Les patients doivent être avertis des symptômes possibles de l’hypercalcémie.
  • Chez les patients ayant des difficultés à contrôler leur concentration de phosphore sérique, par exemple en raison d’une hyperphosphatémie sévère (concentrations sériques > 2,26 mmol/l), les chélateurs du phosphate à base d’aluminium peuvent être utilisés comme traitement de courte durée (4 semaines).
  • L’utilisation de chélateurs de phosphate doit être précédée d’une consultation diététique avec le patient à propos des apports alimentaires en phosphate, et peut dépendre du type de dialyse du patient.
  • Ce produit contient du saccharose. Pour cette raison, les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou d’insuffisance en saccharase/isomaltase, ne doivent pas utiliser ce médicament.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Effets d’autres médicaments sur Phosphosorb 660 mg :
    Il existe un risque accru d’hypercalcémie en cas d’administration concomitante de diurétiques thiazidiques (bendrofluméthiazide) ou de préparations à base de vitamine D. Si ces médicaments sont prescrits simultanément, un suivi complémentaire, par exemple chaque semaine, du taux de calcium sérique peut s’avérer nécessaire en plus du suivi aux fréquences préconisées à la rubrique Mises en garde/Précautions d’emploi.
    L’utilisation conjointe d’oestrogènes (estradiol) ou de préparations à base de vitamine A avec des sels de calcium peut augmenter l’absorption de calcium.
    Effets de Phosphosorb 660 mg sur d’autres médicaments :
    Étant donné que la vitesse ou le degré d’absorption d’autres produits administrés par voie orale peut varier lors d’une utilisation concomitante avec Phosphosorb 660 mg, les patients doivent être avertis de ne prendre aucun médicament par voie orale 1 à 2 heures avant et après avoir pris Phosphosorb 660 mg.
    Les sels de calcium peuvent former des complexes avec des citrates, des phosphates, des carbonates/bicarbonates, des oxalates, des tartrates, des phytates ou des sulfates. Tout comme d’autres cations multivalents, les sels de calcium peuvent influencer l’absorption de nombreux principes actifs anioniques en formant des sels peu solubles. Ainsi, l’utilisation conjointe de médicaments contenant du calcium avec des tétracyclines, des biphosphonates, des fluorures, certaines fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine), certaines céphalosporines (cefpodoxime, céfuroxime), du kétoconazole, des préparations à base d’estramustine ou des anticholinergiques peut réduire l’absorption intestinale de ces substances. Par ailleurs, l’absorption intestinale du zinc et du fer peut être réduite.
    Des quantités accrues de sels de calcium dans le tractus gastro-intestinal peuvent réduire l’absorption d’acides urso- et chénodésoxycholiques administrés à des fins thérapeutiques, suite à une précipitation sous forme de sels de calcium par un processus de saponification.
    Le calcium augmente l’effet des glucosides digitaliques (digoxine), qui peut aboutir à une intoxication digitalique incluant un risque d’arythmie cardiaque. Chez les patients sous digitaline, Phosphosorb 660 mg doit être administré avec précaution ; par exemple, un contrôle de l’ECG est nécessaire.
    Le calcium peut réduire les effets pharmacologiques du vérapamil et probablement d’autres bloqueurs des canaux calciques.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Pour l’acétate de calcium, aucune donnée clinique sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte n’est disponible. Aucune étude préclinique au regard des effets délétères de Phosphosorb 660 mg sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, l’accouchement et/ou le développement postnatal, n’a été réalisée. Phosphosorb 660 mg ne doit être prescrit qu’avec précaution chez la femme enceinte. Pendant la grossesse, les taux de calcium sérique doivent être rigoureusement contrôlés à intervalles réguliers.
  • Il n’existe aucune donnée sur la diffusion de l’acétate de calcium dans le lait maternel. L’allaitement n’est pas recommandé pour les femmes devant suivre un traitement à Phosphosorb 660 mg.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Phosphosorb 660 mg n’a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets secondaires sont classés par ordre de fréquence comme suit :
    Très fréquent : >= 1/10 ; fréquent : >= 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : >= 1/1000, < 1/100) ; rare : >= 1/10 000, < 1/1000 ; très rare : < 1/10 000 ; fréquence non connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • Affections du métabolisme et de la nutrition :
    • Fréquent : légère hypercalcémie. Une légère hypercalcémie (Ca > 2,6 mmol/l) peut survenir chez environ 1 % des patients. Elle peut être asymptomatique ou s’accompagner de constipation, d’anorexie, de nausées et de vomissements.
    • Peu fréquent : hypercalcémie plus sévère. Une hypercalcémie plus sévère (Ca > 3,0 mmol/l) peut survenir chez environ 0,1 % des patients et peut être associée à des troubles du rythme cardiaque, un état de confusion, de léthargie, de délire, de stupeur et de coma dans des cas très graves. Il est recommandé aux patients de consulter leur médecin traitant s’ils ressentent l’un de ces symptômes.
    Affections gastro-intestinales :
    • Fréquent : nausées, vomissements, sensation de satiété, éructation, constipation, diarrhées.

    SURDOSAGE

    Le surdosage peut conduire à une hypercalcémie. Le surdosage chronique chez des patients urémiques peut conduire à la calcification des tissus mous.
  • Traitement d’urgence, antidotes :
    En cas d’hypercalcémie (concentration de calcium sérique > 2,5 mmol/l), il faut réduire le calcium du dialysat (à 1,25 mmol/l) et/ou la posologie de Phosphosorb 660 mg. Si la concentration de calcium sérique est supérieure à 2,75 mmol/l, l’administration de Phosphosorb 660 mg doit être temporairement interrompue et, le cas échéant, un chélateur du phosphate dépourvu de calcium doit être administré. Une crise d’hypercalcémie (concentration de calcium sérique > 3,5 mmol/l) exige un traitement avec un dialysat sans calcium.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : suppléments minéraux, calcium (code ATC : A12AA12).

    Phosphosorb 660 mg contient de l’acétate de calcium et est principalement destiné aux patients en insuffisance rénale chronique. Ces derniers ne peuvent éliminer le phosphate par les reins de manière normale, ce qui conduit à une hyperphosphatémie. Lorsque le régime ou l’élimination des phosphates est insuffisant(e), il faut utiliser des chélateurs du phosphate pour réduire l’absorption de phosphate dans le tractus gastro-intestinal. L’acétate de calcium, pris pendant les repas, forme, avec le phosphate contenu dans l’alimentation, du phosphate de calcium peu soluble qui est éliminé dans les selles.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Bien que ce produit soit destiné à une action locale pour lier le phosphate dans les voies intestinales, la quantité de calcium impliquée dans ce processus est variable et tout calcium libre peut être absorbé dans le tractus gastro-intestinal par transport actif et diffusion passive. Le calcium est activement absorbé au niveau du duodénum et du jéjunum proximal et, dans une moindre mesure, au niveau du segment plus distal de l’intestin grêle. Après l’administration par voie orale d’acétate de calcium, environ 40 % du calcium est absorbé lorsque le patient est à jeun et environ 30 % lorsqu’il ne l’est pas. L’absorption de calcium diminue chez des patients en insuffisance rénale chronique, dans le cas de certaines maladies et lorsque le calcium se lie au phosphate. Tout calcium lié ne peut être absorbé.
    Distribution :
    Les os contiennent 99 % du total de calcium présent dans le corps ; le 1 % restant est réparti de manière égale entre les liquides intra- et extracellulaires. Sur la totalité de la concentration de calcium sérique, 50 % correspond à la forme ionisée, 5 % à des formes complexées avec des phosphates, des citrates ou avec d’autres anions. Environ 45 % du calcium sérique est lié à des protéines plasmatiques.
    Métabolisme :
    L’anion de l’acétate de calcium (ion acétate) est un métabolite du glucose. Lié au groupe sulfhydrile du coenzyme A, il peut être catabolisé dans le cycle du citrate et aussi dans plusieurs autres voies métaboliques. L’acétate absorbé est rapidement métabolisé en bicarbonate.
    Excrétion :
    Dans des conditions physiologiques, environ 90 % de l’apport quotidien en calcium est excrété dans les selles et environ 10 % du calcium ingéré est éliminé dans les urines. L’élimination du calcium par voie urinaire diminue au cours de l’évolution de l’insuffisance rénale.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les études précliniques avec l’acétate de calcium sont très limitées et ne révèlent aucun risque particulier complémentaire à ceux déjà mentionnés sous d’autres rubriques du résumé des caractéristiques du produit. Des effets n’ont été observés chez l’animal qu’à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l’exposition maximale observée chez l’homme, n’ayant ainsi que peu de signification clinique.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    Après ouverture :
    5 semaines.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400938146608 (2007).
      
    Prix :40.76 euros (200 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Titulaire de l’AMM : Fresenius Medical Care Nephrologica Deutschland GmbH, 61346 Bad Homburg vdH, Allemagne.


    FRESENIUS Medical Care France
    Parc Médicis
    47, av des Pépinières. 94832 Fresnes cdx
    Tél : 01 49 84 78 00. Fax : 01 49 84 78 91
    Site web :  http://www.fmc-ag.com

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